Enseignants : 2 millions de congés maladie par an
Des glandeurs, il y en a partout. Dans le public, dans le privé, indifféremment. La seule chose qui change c'est que c'est en fonction de la taille de la boite, de sa structure (familiale ou pas), etc ...
Ainsi chez total, à la défense, il y a presque un étage ou vous aurez du mal a voir quelqu'un, c'est la politique de la chaise vide ... le coin ou l'on pantoufle ....
parfois dans des petites boites familiales, le gendre, la fille, les fils occupent des postes ... pour le moins exotique et ont du mal à en enlever une de leur poche ....
Bon, faut être clair, cela me dérange moins de voir cela dans le privé car priori, cela ne coute rien aux contribuables ... (en théorie).
Ainsi chez total, à la défense, il y a presque un étage ou vous aurez du mal a voir quelqu'un, c'est la politique de la chaise vide ... le coin ou l'on pantoufle ....
parfois dans des petites boites familiales, le gendre, la fille, les fils occupent des postes ... pour le moins exotique et ont du mal à en enlever une de leur poche ....
Bon, faut être clair, cela me dérange moins de voir cela dans le privé car priori, cela ne coute rien aux contribuables ... (en théorie).
Dans ma boite, une très grosse du CAC 40, dans les années 60 70, il y avaient plein de tire au cul , de stratifs, de parasites puis au fur et à mesure des chocs pétroliers, des bouleversements de la société, des restructurations, de la concurrence de plus en, plus âpre, il y a eu des charrettes, de plus en plus de charrettes et évidement, les rond de cuir inutiles et les planqués on fait tâche et ont été viré. Quand je suis parti, il y a qqes années, ces gens étaient très rares et généralement ils ne tenaient pas un an. Déjà les embauches étaient bcp plus sélectives et sécurisées: quand on a besoin de qq'un, on regarde dans le staff d'intérim - des gens qu'on connaît de longue date- si un très bon conviendrait quitte à lui assurer une formation on lui propose un CDI. Là c'est pas gagné, car les très bons avaient tendance à préférer rester en intérim car mieux rémunéré. Sinon nous faisions appelle aux deux ou trois boites d'intérim avec lesquels on travaille et on prend des gens avec des contrats de trois mois renouvelable si au bout d'un an on est satisfait, on passe à la phase embauche CDI via une phase d'essai de 6 mois. Après tout ces filtres les tire au cul ont quasi disparu de la boite. C e qui n'est pas le cas chez les fonc. et assimilés ou bcp se font embauchés pour la bonne planque!
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
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Oui, c'est plus facile de rentrer dans la fonction publique pour glander que dans le privé. Cela ne fait aucun doute.
Il n'y a cependant pas que des glandeurs, heureusement. D'une manière générale, ce type de comportement est inévitable, c'est la nature humaine et on la changera pas. Au dela de ce constat il importe que le nombre de personnes se conduisant en parasite soit le plus réduit possible. On ne peut pas mettre un fonctionnaire derrière un autre pour voir si il bosse, en revanche, on peut supprimer des services inefficaces et redéployer les fonctionnaires vers des taches plus productives. ce serait déjà un grand pas.
Il n'y a cependant pas que des glandeurs, heureusement. D'une manière générale, ce type de comportement est inévitable, c'est la nature humaine et on la changera pas. Au dela de ce constat il importe que le nombre de personnes se conduisant en parasite soit le plus réduit possible. On ne peut pas mettre un fonctionnaire derrière un autre pour voir si il bosse, en revanche, on peut supprimer des services inefficaces et redéployer les fonctionnaires vers des taches plus productives. ce serait déjà un grand pas.
Je suis totalement d'accord avec toi Lancelot.lancelot a écrit :Oui, c'est plus facile de rentrer dans la fonction publique pour glander que dans le privé. Cela ne fait aucun doute.
Il n'y a cependant pas que des glandeurs, heureusement. D'une manière générale, ce type de comportement est inévitable, c'est la nature humaine et on la changera pas. Au dela de ce constat il importe que le nombre de personnes se conduisant en parasite soit le plus réduit possible. On ne peut pas mettre un fonctionnaire derrière un autre pour voir si il bosse, en revanche, on peut supprimer des services inefficaces et redéployer les fonctionnaires vers des taches plus productives. ce serait déjà un grand pas.
Pour en revenir à l'EN, je crois que c'est au niveau des administrations des académies qu'il faudrait s'attaquer. Ensuite une réforme de la gestion des postes d'enseignants au niveau d'académies devenues autonomes. Chaque académie devant savoir où se trouve chaque personnel au jr le jr avec un pool remplaçants spécialisé et payé en conséquence de cette tache (frais de déplacements et d'hébergements payés). Mais aussi une plus grande autonomie des établissements avec des chefs d'établissement spécialisés entièrement dédiés à cette tâche. Jamais une classe ne devrait se trouver sans prof plus de 2 jrs. Je pense également que les enseignants devraient être formés à couvrir plusieurs spécialités, ceux-ci étant surpayés évidement. Ainsi des enseignants dont la spécialité est peu demandée pourraient en avoir une autre pour occuper pleinement le temps de travail. Je crois tout cela possible sans embaucher!
Quand on voit l'état des finances publiques et les millions de personnes sans emploi, il est incivique et indécent de réclamer plus d'embauche!
JC
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C'est un raisonnement que l'on doit pouvoir appliquer a beaucoup de corps d'état.
La couche qui pervertit le système est bien souvent celle de l'encadrement et pas les agents / fonctionnaires eux mêmes. (bon, il y a des moutons noirs partout, bien sur, mais ce n'est pas la majorité)
c'est aussi de la responsabilité des syndicats qui en négociant avec leurs directions en réclamant toujours plus d'effectifs devraient se préoccuper également de l'équilibre financier. Sous prétexte que c'est l'état qui paye, je pense qu'ils ont l'impression naturelle que cela ne coute rien. c'est une vision totalement décadente et erronée.
La couche qui pervertit le système est bien souvent celle de l'encadrement et pas les agents / fonctionnaires eux mêmes. (bon, il y a des moutons noirs partout, bien sur, mais ce n'est pas la majorité)
c'est aussi de la responsabilité des syndicats qui en négociant avec leurs directions en réclamant toujours plus d'effectifs devraient se préoccuper également de l'équilibre financier. Sous prétexte que c'est l'état qui paye, je pense qu'ils ont l'impression naturelle que cela ne coute rien. c'est une vision totalement décadente et erronée.
lancelot a écrit :C'est un raisonnement que l'on doit pouvoir appliquer a beaucoup de corps d'état. La couche qui pervertit le système est bien souvent celle de l'encadrement et pas les agents / fonctionnaires eux mêmes. (bon, il y a des moutons noirs partout, bien sur, mais ce n'est pas la majorité)
c'est aussi de la responsabilité des syndicats qui en négociant avec leurs directions en réclamant toujours plus d'effectifs devraient se préoccuper également de l'équilibre financier. Sous prétexte que c'est l'état qui paye, je pense qu'ils ont l'impression naturelle que cela ne coute rien. c'est une vision totalement décadente et erronée.
Encore d'accord! C'est sans doute ce manque de responsabilités qui fait le désintérêt des français pour les syndicats.
JC
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Magicfly a écrit :Dans ma boite, une très grosse du CAC 40, dans les années 60 70, il y avaient plein de tire au cul , de stratifs, de parasites puis au fur et à mesure des chocs pétroliers, des bouleversements de la société, des restructurations, de la concurrence de plus en, plus âpre, il y a eu des charrettes, de plus en plus de charrettes et évidement, les rond de cuir inutiles et les planqués on fait tâche et ont été viré. Quand je suis parti, il y a qqes années, ces gens étaient très rares et généralement ils ne tenaient pas un an. Déjà les embauches étaient bcp plus sélectives et sécurisées: quand on a besoin de qq'un, on regarde dans le staff d'intérim - des gens qu'on connaît de longue date- si un très bon conviendrait quitte à lui assurer une formation on lui propose un CDI. Là c'est pas gagné, car les très bons avaient tendance à préférer rester en intérim car mieux rémunéré. Sinon nous faisions appelle aux deux ou trois boites d'intérim avec lesquels on travaille et on prend des gens avec des contrats de trois mois renouvelable si au bout d'un an on est satisfait, on passe à la phase embauche CDI via une phase d'essai de 6 mois. Après tout ces filtres les tire au cul ont quasi disparu de la boite. C e qui n'est pas le cas chez les fonc. et assimilés ou bcp se font embauchés pour la bonne planque!
Dans l'ancienne boite où je travaillais avant une embauche 12 mois de CDI, pas de soucis le salarié est au top, il sait qu'il peut y avoir un CDI au bout, mais une fois le CDI signé transformation du même salarié, je suis en CDI je m'en bas les reins.
Quant tu rentres dans le public idem, tu es 1 an stagiaire avant la titularisation, certe certains ont la bonne planque pareil dans le privé mais il est clair que dans le public sa passe moins bien c'est l'argent du contribuable.
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"Quant tu rentres dans le public idem, tu es 1 an stagiaire avant la titularisation,"
Ca c'était avant, maintenant ce n'est plus le cas les services publics et territoriaux emploient environ 25% de précaire, précaires qui seront remplacés au bout de deux à trois contrats, des précaires qui ne seront jamais titulaires.
Ca c'était avant, maintenant ce n'est plus le cas les services publics et territoriaux emploient environ 25% de précaire, précaires qui seront remplacés au bout de deux à trois contrats, des précaires qui ne seront jamais titulaires.
Georges a écrit :"Quant tu rentres dans le public idem, tu es 1 an stagiaire avant la titularisation,"
Ca c'était avant, maintenant ce n'est plus le cas les services publics et territoriaux emploient environ 25% de précaire, précaires qui seront remplacés au bout de deux à trois contrats, des précaires qui ne seront jamais titulaires.
je te confirme que pour ma part 1 an de stagiaire avant de signer ma titularisation, je suis fonctionnaire territoriale.
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Evidemment, ils en tutilarisent quelque'uns, mais il en reste tout de même 25% sur le carreau.Lou a écrit :je te confirme que pour ma part 1 an de stagiaire avant de signer ma titularisation, je suis fonctionnaire territoriale.Georges a écrit :"Quant tu rentres dans le public idem, tu es 1 an stagiaire avant la titularisation," Ca c'était avant, maintenant ce n'est plus le cas les services publics et territoriaux emploient environ 25% de précaire, précaires qui seront remplacés au bout de deux à trois contrats, des précaires qui ne seront jamais titulaires.
Je parcours votre débat, et remarque que vous avez omis un point capital : la durée des préavis !
Exemple : mon fils a dans son staff un genre de Gaston Lagaffe qui ne rate pas une occasion de lui faire perdre des sommes considérables, par manque absolu du jugeotte. L'ennui, c'est que pour le virer, il faudrait prévoir plus d'un an de dédit ! Montant que la petite société peinerait à avancer. Donc, le glandu reste en place, exigeant un contrôle de tous instants, et parvenant encore à multiplier les bévues.
Il est clair que si mon fils embauche enncore, ce sera par une foule d'artifices pour ne pas donner de CDI !
Le licenciement labororieux est un des pires pièges à l'emploi. Et ne facilite évidemment pas le tri entre bos et mauvais éléments.
Et le sommet, c'est ue les syndicats refusent cette évidence, et cherchent au contraire à multiplier les entraves aux licenciements icon_evil
Exemple : mon fils a dans son staff un genre de Gaston Lagaffe qui ne rate pas une occasion de lui faire perdre des sommes considérables, par manque absolu du jugeotte. L'ennui, c'est que pour le virer, il faudrait prévoir plus d'un an de dédit ! Montant que la petite société peinerait à avancer. Donc, le glandu reste en place, exigeant un contrôle de tous instants, et parvenant encore à multiplier les bévues.
Il est clair que si mon fils embauche enncore, ce sera par une foule d'artifices pour ne pas donner de CDI !
Le licenciement labororieux est un des pires pièges à l'emploi. Et ne facilite évidemment pas le tri entre bos et mauvais éléments.
Et le sommet, c'est ue les syndicats refusent cette évidence, et cherchent au contraire à multiplier les entraves aux licenciements icon_evil
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
C'est une histoire belge qui montre que finalement, malgré ce que tu nous dit sur l'avance de ce pays par rapport à nous, la réalité t'a rattrappé ....
Chez nous, ce n'est pas comme cela.
Cela s'appelle de l'insuffisance professionnelle et peut aller jusqu'au licenciement pour faute grave, sans préavis. Il suffit d'invoquer la réalité du motif en insistant sur le fait que le maintien dans l'entreprise pourrait être préjudiciable à celle ci.
La belgique serait donc à la traine ???
Chez nous, ce n'est pas comme cela.
Cela s'appelle de l'insuffisance professionnelle et peut aller jusqu'au licenciement pour faute grave, sans préavis. Il suffit d'invoquer la réalité du motif en insistant sur le fait que le maintien dans l'entreprise pourrait être préjudiciable à celle ci.
La belgique serait donc à la traine ???
La notion de faute grave est bien entendu classique, mais très difficile à faire valoir.
Pour le licenciement, le patron n'a aucune raison à faire valoir, fort heureusement. (il en manquerait plus que cela !!!). Mais ce sont les préavis qui sont dissuasifs pour les employés. Pour les ouvriers, c'est plus court et plus simple (4 à 6 semaines).
Pour le licenciement, le patron n'a aucune raison à faire valoir, fort heureusement. (il en manquerait plus que cela !!!). Mais ce sont les préavis qui sont dissuasifs pour les employés. Pour les ouvriers, c'est plus court et plus simple (4 à 6 semaines).
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Non. Demandons plutôt aux enseignants trop souvent malade de se présenter en "contrôle spontanné", au service de santé administratif, le premier jour de leur maladie à 9 heures du matin. C'est fou les bienfaits du système ! On constate immédiatement une diminution de leursmaladies de 74 % ! icon_biggrin icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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