Hausse des loyers, gel des bourses... Le coût de la vie des étudiants va encore augmenter à la rentrée

[Nico37]

Est ce que l'unef va se mobiliser a la rentrée ?
Ou va t'elle écouter les directives du ps ?

L'UNEF est hors jeu depuis longtemps, arrive tout juste à placer quelques bureaucrates lors des élections... Pour autant Solidaires Etudiant-es rame, sale temps pour les étudiant-es...

En même temps, personnellement je n'ai jamais participé à la moindre élection universitaire, comme 90 % autres étudiants. L'UNEF ne représente même pas 5 % des étudiants et les autres encore moins.

Voter est devenu dépassé. Le seul conseil que je donne aux étudiants, c'est de se barrer, de faire leurs études à l'étranger et y chercher du travail une fois le diplôme en poche. C'est beaucoup plus enrichissant que de rester dans un pays qui va à la dérive. En France, l’État manque à ses obligations quant aux logements étudiants (fortes inégalités d'attribution, critères peu pertinents, manque de places...).

Quant aux bourses, n'en parlons pas. Les étudiants qui dépassent un chouïa le seuil sont privés de tout alors que ceux qui sont en-dessous bénéficient de tout (en plus d'avoir un revenu, aussi faible soit-il [certains non-boursiers n'ont rien], priorité au logement, davantage d'APL, frais d'inscription risible [5 € contre à peu près 400 € pour une inscription à l'université d'un non-boursier] et même le comble... priorité aux emplois CROUS !).

Être boursier en dehors de l'échelon 0, c'est être dans une précarité noire depuis des années, parfois depuis sa naissance, si tu pars du concept néolibéral de " perte de chance " tu t'aperçois que l'écart n'est pas comblable à moins d'obtenir au moins un master sans redoublement.
La priorité au logement se limite au CROUS, il n'y a pas d'avantage APL, l'inscription gratuite comme la sécurité sociale gratuite ce n'est pas une somme énorme, la priorité aux emploi CROUS (vu le nombre) c'est un avantage :
Si l'Etat assurait des conditions d'études au plus grand nombre, les déjà pauvres avantages aux boursiers pèseraient plus rien... C'est classique de l'ED de s'en prendre au(x) plus faible(s).

[Ramdams]

Ça fait combien de temps que tu as fini tes études ? Parce que tu racontes n'importe quoi comme d'habitude. Le calcul de l'APL est plus avantageux quand tu es boursier. Après estimation sur le site de la CAF, je trouve 205,97 € pour un étudiant boursier et 159,82 € pour un non-boursier. Si tu ne me crois pas, fais une estimation sur le site. S'ils demandent de préciser si tu es boursier ou non, ce n'est pas pour faire joli, hein.

Après avoir perdu mon échelon 0 (qui me permettait d'avoir une carte de TER gratuite et illimitée, j'avais oublié ce détail), ma situation a été réévaluée, j'ai perdu cet échelon. Mes parents étaient dans une difficulté financière durant mes études et étaient en l'incapacité à me les financer correctement. J'ai du payer un abonnement hebdomadaire TER de 15 €. Ma première année d'études L1 m'a coûté 5 €, la deuxième L2 et troisième DUT1 180 € environ (les frais d'inscription seuls, ce qui est encore supportable) et la quatrième DUT2 400 €. Quand tu passes de 5 € à 400 €, c'est-à-dire une augmentation de 7900 %, crois-moi tu le sens et c'est loin d'être aussi négligeable que tu le dis.

[Nico37]

Ne pas confondre ALS et APL et par ailleurs la Caf ne prend pas en compte les revenus inférieurs à 7 300 € pour un étudiant non boursier et inférieurs à 5 900 € pour un étudiant boursier en location...
Il y a des dispositifs régionaux plus ou moins intéressants pour les étudiant-es boursiers : en région Centre, c'est 0 :!:

[politicien]

Bonjour,

Chaque année, la FAGE et l'UNEF, les deux grandes organisations étudiantes, publient à la fin de l’été des enquêtes sur le « panier » des étudiants. Et chaque année, elles en profitent pour dénoncer la flambée des prix qui les touche directement au portefeuille. L’occasion pour elles de réclamer une augmentation des aides sociales ou encore de nouvelles mesures pour limiter la hausse des loyers.

Si les chiffres et les méthodologies divergent selon les organisations, ils révèlent les postes de dépenses qui ont augmenté ces dernières années pour les étudiants.
Quels sont les indicateurs ?

Pour effectuer leurs calculs, les organisations étudiantes évaluent les montants :

- des frais universitaires (frais d’inscription, sécurité sociale, prix du resto U, médecine étudiante) qui ont un prix fixe pour l’ensemble du territoire ;
- des dépenses liées au logement (loyers, charges, assurance, EDF, etc.) ;
- des dépenses de santé ;
- du « coût de la vie » (dépenses liées aux transports, alimentation, habillement, loisirs, télécommunications, etc.)

Qu'est-ce qui leur coûte cher ?
Pour les étudiants, ce n’est pas le coût de la vie quotidienne qui augmente le plus : les charges d’alimentation, d’habillement et de loisirs ont plutôt tendance à se stabiliser.

(...)

+ 1€ Cette année, les frais d’inscription en licence ont été relevés d’un euro seulement (ceux-ci ont davantage varié pour les niveaux supérieurs d’études : + 2 euros en master et + 3 euros en doctorat), contre 4 euros entre 2011 et 2012, portant à 10 euros l’augmentation depuis septembre 2010.

(...)

Par contre, les dépenses liées aux loyers et aux transports, elles, n’ont cessé de croître. Selon l’UNEF, les déplacements coûtent de plus en plus cher aux étudiants : en moyenne, 50 euros de plus cette année qu’il y a cinq ans pour leur abonnement de transports en commun.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

Qu'en pensez vous ?

[Ramdams]

Les transports en commun deviennent en effet excessivement chers. À Lille, le trajet simple standard a augmenté de 0.50 € en moins de 5 ans. Les abonnements sont réservés à ceux qui ont un pied à terre sur la métropole, excluant de fait de nombreux étudiants.