Accompagnement des élèves en difficulté : les premiers pas hésitants de la réforme Peillon

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politicien
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Accompagnement des élèves en difficulté : les premiers pas hésitants de la réforme Peillon

Message non lu par politicien » 21 août 2014, 17:58:19

Bonjour,
Le « plus de maîtres que de classes », pivot de la loi sur l’école, a eu du mal à se mettre en place, selon un rapport remis à Benoît Hamon.

La « refondation » de l’école lancée au début du quinquennat ne se fait pas sans mal. Dans un rapport remis au ministre de l’Education Benoît Hamon, les inspecteurs généraux pointent les difficultés de mise en place, sur le terrain, du « plus de maîtres que de classes », un dispositif-symbole de la priorité donnée à l’école primaire voulu par son prédécesseur, Vincent Peillon.

L’idée de prévoir plus d’un maître par classe - qui rompt avec la tradition du « un maître, une classe » en instaurant un enseignement à deux voix - a commencé à se mettre en place à la rentrée 2013, avec 1.310 postes de « plus de maîtres ». Le mois prochain, 550 autres postes de ce type verront le jour. L’objectif de Vincent Peillon était d’en avoir 7.000 en 2017 - soit la moitié des moyens consacrés au premier degré - pour « traiter la difficulté scolaire dans la classe et travailler différemment ».

Le dispositif a connu des ratés au démarrage, à en croire le rapport, fruit d’une enquête réalisée sur onze académies. Il pointe « quelques dérives » dans les nominations. Les postes d’enseignants surnuméraires n’ont pas tous été implantés « dans les secteurs les plus fragiles » comme le prévoyait la loi. Dans tel département, le maître supplémentaire « vient en appui à l’enseignement de la langue régionale ».

(...)

Dans l’entourage de Benoît Hamon, on assure que la création de nouveaux postes de remplaçants à la rentrée permettra une formation des enseignants qui se fera aussi en partie à distance.

Sur les 7.000 postes prévus d’ici à 2017, le SNUipp-FSU est inquiet - « c’est une sacrée marche à franchir ». Au cabinet du ministre, on assure au contraire qu’il est « bien sûr atteignable ». Et l’on se félicite de cet enseignement à deux voix qui s’apparente « presque à une nouvelle façon d’enseigner ».

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr
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mordred
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Re: Accompagnement des élèves en difficulté : les premiers pas hésitants de la réforme Peillon

Message non lu par mordred » 22 août 2014, 16:49:17

J'ai fait ma 7ème (CM2 - profonde réforme !) en 1970-1971. Nous étions environ 25 dans la classe (à la Libération, ils étaient 70). Sur 25 élèves, il y a du avoir quatre ou cinq redoublants. Parmi eux, un individu qui a pu ouvrir un bar pour jeunes plus tard et qui a du fermer car on y vendait de l'herbe. Comme quoi, même les ignares peuvent devenir commerçants !
Le redoublement était l'aide aux élèves en difficulté d'un enseignement strict. Certains d'entre vous ont du connaitre comme moi la plume et l'encre violette. On en est pas mort.
Il n'y a pas de mystère. Il y a des jeunes qui auront toujours du mal parce que c'est comme ça. Ils n'aiment pas l'école ou ils ne comprennent rien. C'est la vie. Ca ne les empêchera pas de finir bons salariés ou riches marchands de frites à la sortie des concerts et des parcs.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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