Postes vacants, professeurs non remplacés, recours à des centaines de contractuels pour pallier le manque d'enseignants : lorsque la ministre Najat Vallaud-Belkacem s'est rendue en novembre dans une école de Bondy, elle ne pouvait que reconnaître les besoins "singuliers" de l'académie de Créteil, qui regroupe les départements de Seine-et-Marne, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis. L'académie avait même défrayé la chronique en recrutant des professeurs sans concours via l'ANPE. Pour pallier la pénurie de professeurs des écoles dans ces départements où ils faisaient le plus défaut, la ministre avait annoncé neuf mesures. Avec l'une d'elles, le ministère de l'Éducation nationale jouait son va-tout.
Coup de bluff ou coup de folie, l'idée - sur le papier - était simple : déroger à la sacro-sainte règle qui stipule que dans le premier degré, le concours est organisé une unique fois par an, et que le recrutement se fait à l'échelon académique. En permettant ainsi à des candidats recalés dans une autre académie d'avoir une seconde chance dans cette académie que tous abhorrent (y obtenir le concours implique d'y enseigner... et donc de s'y installer), tout le monde en sortirait gagnant : les profs qui embrassaient enfin la carrière qu'ils voulaient, et l'académie qui pouvait recruter plus aisément.
(...)
"L'objectif est de desserrer la règle du concours académique unique, qui conduit chaque année à passer à côté de très bons candidats qui n'ont pas été retenus parce qu'ils ont passé le concours dans une académie très sélective, alors qu'ils auraient été bienvenus dans une autre académie. (...) Le taux de sélectivité de ce nouveau concours assurera un recrutement de grande qualité d'enseignants titulaires pour des écoles de l'académie de Créteil", s'est réjoui le ministère dans un communiqué. D'autant que d'ordinaire, le concours est bien plus facile à obtenir dans cette académie qu'ailleurs en France, puisqu'il y a moins de candidats par postes : l'année dernière, près de sept candidats sur dix qui se sont présentés au concours ont été reçus, avec un seuil d'admissibilité en dessous de 5/20.
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Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
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Re: Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
Bonjour,
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Re: Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
Pas bête. D'une façon générale ce découpage en académie est souvent synonyme de rigidité.
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Re: Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
Cela montre quand même que le recrutement des profs se fait de façon de moins en moins rigoureuse. Et après, on s'étonne que le niveau baisse...
Re: Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
Je peux te dire qu'on recrute des gens qui ne parlent même pas correctement le français, sans formation etc... C'est la conséquence d'un metier non attractif.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
Si, là, je postule en Seine-Saint-Denis (ou un autre département concerné par cette pénurie), serais-je donc certain d'être embauché ? J'ai juste un DUT en communication.
Re: Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
Il faut bac +3.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Démarchage téléphonique face à la pénurie d'instits en Seine-Saint-Denis
J'ai déjà vu des annonces sur Pôle Emploi qui autorisaient les bac +2 à candidater. Les offres de postes d'enseignants sont beaucoup plus fréquentes que l'article ne le dit, j'en vois quotidiennement dans ma région.
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