Le bac 2015 en chiffres

[politicien]

Bonjour,

C’est ce mercredi le top départ des épreuves du bac pour 684.734 candidats, auxquels il faut ajouter les 489.532 candidats inscrits aux épreuves anticipées. Petit tour d’horizon des chiffres-clés de cette édition 2015.

Le bac commence le 17 juin par l’épreuve de philo. Pour tout savoir sur le bac... en chiffres.

Les candidats au bac 2015
Cette année, 684.734 candidats se présentent aux épreuves du baccalauréat, ce qui représente une baisse de 0,32% par rapport à 2014. Ces candidats se réprtissent entre le bac général (352.400 élèves, soit 51,4%), le bac professionnel (196.570 élèves, soit 28,7%) et le baccalauréat technologique (135.764 élèves, soit 19,7%). Les candidats 2015 sont majoritairement nés en 1997, mais le plus jeune, né en 2001, a 13 ans et le plus vieux, qui repasse son bac après l’avoir raté l’an dernier, a 93 ans. 80 ans les séparent!

En série générale, 52% des élèves suivent une voie scientifique, 31% une voie économique et sociale et 17% une voie littéraire. En série technologique, une majorité des élèves est en STMG (50,7%), devant la série STI2D (22%), la ST2S (17,1%), la STL (6%), la STD2A et l’hôtellerie (2% chacun) et la TMD (0,2%). Quant à la voie professionnelle, elle compte plus de 83 spécialités. Parmi les plus prisées: la gestion-administration et le commerce.

Enfin, il ne faut pas oublier les 489.532 canddiats inscrits aux épreuves anticipées, plus nombreux que l’année dernière (hausse de 2,49 %). 356 374 d’entre eux sont inscrits en série générale et 133 158 en série technologique. Ce qui porte le nombre de candidats à plus d’un million.

(...)

Les coûts du baccalauréat 2015
En 2014, le bac a coûté 81,40 euros par candidat présent, contre 80 en 2013. Si ce chiffre se maintient cette année, l’édition 2015 coûtera plus de 95 millions... Ces 81,40 euros recouvrent l’indemnisation des frais de déplacement des interventants, la rémunération de ces derniers et les frais d’organisation.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

Qu'en pensez vous ?

[omega95]

Je pense qu'on pourrai économiser 95 millions d'Euro tous les ans en faisant du Bac une épreuve continue...

[mordred]

"Le niveau du BAC est chaque année de plus en plus bas". Signé mon plus vieux copain, ancien ingénieur-officier de la Marine, ancien inspecteur d'Académie; retourné à l'enseignement supérieur depuis deux ans.
Il peut parler du BAC; il participe à la rédaction des sujets.
Comprendre de sa part : de plus en plus pitoyable.

[artragis]

omega: donc tu veux 100% d'une classe d'âge au bac.

[Ramdams]

C'est pas faux. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les universités (qui fonctionnent selon le principe d'examens finaux) ont un taux de réussite beaucoup moins élevé que les autres écoles supérieures (qui fonctionnent au contrôle continu).

[pierre30]

Le bac en épreuve continue pose un problème qui pourrait s'avérer être LA solution : selon le lycée dont on vient, le diplôme n'aura pas la même valeur. Mais au fond, ce serait un moyen imparable de secouer l'institution de l'EN : cette concurrence entre établissements obligerait à changer la conception actuelle de l'enseignement qui repose sur des programmes uniformisés, des méthodes uniformisées, et surtout pas trop d'initiatives prises par les profs et par les chefs d'établissements. Cela amènerait les établissements à rechercher les profs les plus compétents et à leur donner des compensations pour les attirer. On n'aboutirait certainement pas à la jungle, car Big Brother EN veille au-dessus de tout; mais ça enverrait un souffle d'air frais qui pourrait chasser la poussière et re-dynamiser un système complètement englué dans des discutions sans fin sur la soit-disant réforme de l'EN et le constat que "le niveau baisse".

[omega95]

On pourrai peut être envisager des solutions intermédiaires entre le contrôle continu et l'examen unique.
Par exemple 2 ou 3 examens répartis durant la dernière année (terminale), Les examens seraient passés dans l'établissement des élèves (pour limiter les coûts pour les élèves!), surveillé par des profs des établissements voisin (pour limiter les coûts pour les profs et l'Etat).
Une partie des exam sous forme de QCM (pour limiter les couts de correction) et une partie en rédactionnel.
+ un projet à réaliser en commun sur l'année par groupe de X élèves (apprentissage du travail en commun, de l'organisation, de la gestion de l'humain et du savoir travailler ensemble).

Mais cela ne verra jamais le jour, trop proche de la réalité et pas assez cher...

[Golgoth]

Par exemple 2 ou 3 examens répartis durant la dernière année (terminale),

C'est une bonne idée mais en fait ça existe déjà suivant les matières et le type de lycée, ce sont les CCF. Par exemple cette année j'ai fait passé 4 épreuves de 45 minutes à mes 30 élèves de terminale. Ca m'a pris environ 10 heures pour faire les sujets et 2 jours entier de corrections. Plus 16 heures sur mes cours pour les faire passer. Cela a couté environ 130 euros à l'état (prime+cotisations). Cela me semble rentable en effet, sauf pour moi

[politicien]

On pourrai peut être envisager des solutions intermédiaires entre le contrôle continu et l'examen unique.
Par exemple 2 ou 3 examens répartis durant la dernière année (terminale), Les examens seraient passés dans l'établissement des élèves (pour limiter les coûts pour les élèves!), surveillé par des profs des établissements voisin (pour limiter les coûts pour les profs et l'Etat).
Une partie des exam sous forme de QCM (pour limiter les couts de correction) et une partie en rédactionnel.
+ un projet à réaliser en commun sur l'année par groupe de X élèves (apprentissage du travail en commun, de l'organisation, de la gestion de l'humain et du savoir travailler ensemble).

Mais cela ne verra jamais le jour, trop proche de la réalité et pas assez cher...

Cela ressemble énormément au Bac pro compta que j'ai passé en 2008 ... Bon depuis ce bac n'existe plus, il a été réformé

[politicien]

Après le réconfort, encore un peu d'efforts. Les candidats aux bacs général et technologique reprennent lundi le chemin des centres d'examen pour trois jours d'écrits, après un week-end de pause clos par la fête de la Musique. Les candidats de la voie professionnelle ont, eux, terminé les écrits vendredi. Pour les candidats littéraires, le plus dur est passé puisqu'ils ont déjà planché sur la philosophie, coefficient 7. Mais, pour les scientifiques, les choses sérieuses commencent, avec les mathématiques lundi (coefficient 7), physique-chimie mardi (coefficient 6) puis, mercredi, sciences de la vie et de la terre, écologie, agronomie et territoires ou bien sciences de l'ingénieur (coefficient 6 ou 7). En ES, la principale matière, sciences économiques et sociales (coefficient 7), tombe lundi, jour le plus crucial aussi pour une grande partie des candidats au bac technologique (l'épreuve est différente suivant les séries).

Comme chaque année, le débat ressurgit sur l'intérêt de substituer un contrôle continu à cet examen lourd à organiser, coûteux et qui ampute le temps de classe. Un débat aussi rituel que le bac lui-même, et aussi vain ? Le bac est "un rite important qu'il faut conserver", a estimé la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem. "Toute la France bat au rythme des sujets du bac", s'est-elle félicitée, en référence aux énoncés de philosophie très commentés.

Tout s'est joué dans l'année
Les Français sont peu ou prou sur la même position : le bac ne sert plus à grand-chose, mais ils y sont attachés. Selon un sondage BVA pour Orange et i>Télé, 82 % d'entre eux pensent qu'il s'agit d'un "examen important", mais seuls 30 % le considèrent comme "indispensable pour réussir dans la vie". Reste cette grosse machine, véritable prouesse administrative qui mobilise 684 734 candidats, 170 000 examinateurs et correcteurs dans plus de 4 200 centres d'examen ; 2 900 sujets sont élaborés,

(...)

http://www.lepoint.fr/societe/bac-le-fa ... 575_23.php

[johanono]

Le Parisien nous explique qu'une pétition circule pour faire annulation une question trop difficile :

http://www.leparisien.fr/societe/bac-d- ... 880205.php

Mince alors, si le bac devient trop dur, ou va-t-on ?

[El Fredo]

En terminale je ne connaissais le sens ni de "coping" ni de "atonement" et pourtant j'étais l'un des meilleurs de ma classe alors je ne peux pas leur en vouloir. Les profs devraient faire un peu gaffe à l'énoncé des problèmes histoire qu'ils soient compris par tous, ce qui n'a rien à voir avec la difficulté de l'exercice en tant que tel.

[Nombrilist]

C'est là qu'on voit que l'anglais qui est enseigné en France est complètement déconnecté des réalités. En France, on apprend à écrire de l'anglais quand dans les autres pays on apprend à le parler. "Atonement"... Je fais l'anglais tous les jours depuis 10 ans, et je n'ai jamais vu ce mot. L'autre parcontre est beaucoup utilisé en sciences, mais jamais dans la vie de tous les jours.

[Marsupilami]

je crois que les profs font gaffe au choix des mots, je ne serais pas étonné que le verbe "to chope with" soit niveau B1 or le Bac LV1 est niveau B2. Eh oui, les niveaux de langue sont bien ciblés maintenant, c'est plus comme de mon temps. Sincerely….

[Marsupilami]

atonement, exact jamais entendu ni lu. Peut être était-il déductible du contexte…?