Qu'en pensez vous ?«Tous les bacheliers auront bien une place au sein de leur académie», veut rassurer le ministère dans un communiqué publié ce mercredi. Les syndicats d’étudiants continuent de dénoncer un manque de places dans les universités.
En ce début de mois d’août, environ 7500 bacheliers ne savent toujours pas ce qu’ils vont faire à la rentrée 2015. La plupart d’entre eux se sont pourtant inscrits sur le portail Admission Post Bac (APB) - le logiciel qui permet à chaque élève de Terminale de s’inscrire dans l’enseignement supérieur - mais ils n’ont obtenu, à ce jour, aucune des filières qu’ils souhaitaient intégrer.
Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le mot d’ordre est: «rassurer». Pour répondre aux inquiétudes des bacheliers concernés, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui s’était déjà exprimé à ce sujet, a de nouveau publié un communiqué ce mercredi: «Tous les bacheliers auront bien une place au sein de leur académie», promet Thierry Mandon qui rappelle que seul «1% des bacheliers» sont concernés. «Tout le monde a le droit de s’inscrire à l’université, insiste-t-on dans l’entourage du secrétaire d’Etat nommé fin juin. Personne ne sera laissé sur le bord de la route.»
Des capacités d’accueil trop faibles
Le ministère rappelle qu’il existe une quatrième phase d’inscription, baptisée «procédure complémentaire», qui leur permet de formuler douze vœux supplémentaires, entre le 26 juin et le 15 septembre. En cas d’échec, les rectorats analyseront individuellement chacune des demandes pour leur trouver une place au niveau de l’académie, «conformément à la loi». Mais cette procédure de la dernière chance est loin de contenter les syndicats d’étudiants. Au bout du compte, «une partie d’entre eux se retrouvent dans des filières qu’ils n’ont pas choisies avec un risque élevé d’échec en première année», regrette Alexandre Leroy, le président du syndicat de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), interrogé par Le Figaro.
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En cause? Des difficultés budgétaires. «Il y a toujours plus d’étudiants qui entrent en première année alors que notre budget stagne, déplore Jean-Loup Salzmann, président de la Conférence des présidents d’université, cité dans Le Monde .Nous leur ouvrons des places, mais c’est de plus en plus difficile.» Les budget alloués à l’enseignement supérieur reste stable depuis 2010. «Mais ce qu’on oublie de dire, c’est que le nombre d’étudiants continue d’augmenter (+50.000 par an) et que la moitié des crédits ont été gelés en 2015», commente Alexandre Leroy. «Il est donc nécessaire que le gouvernement cesse les mises en réserve des crédits et augmente les budgets», insiste-t-il.
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À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
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À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
Bonjour,
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
Il n'y a pas que la FAC dans la vie, peut être que ces bacheliers seraient mieux dans des filières diplômantes et donnant plus de débouchés professionnelles.
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Pour les 617 000 bacheliers de l’édition 2015, le bac est un sésame pour l’enseignement supérieur qui leur ouvre le droit à une place à l’université ou dans une école. Dans le rôle du grand coordinateur qui doit diriger au mieux ces centaines de milliers de lycéens : le logiciel d’orientation Admission post-bac (APB).
Début août, ils étaient pourtant encore 7 500 sans affectation, à attendre qu’une place, en accord avec leurs souhaits, leur soit proposée. « Tous les ans, une fois les trois tours d’APB passés, il reste des jeunes qui n’ont pas obtenu satisfaction », reconnaît-on au secrétariat d’État chargé de l’enseignement supérieur. Interrogés par Le Monde.fr, plusieurs lycéens dont les premiers choix n’ont pas été retenus, ont confié leur désarroi.
Son orientation, Océane la voyait très clairement : une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Élève respectueuse des consignes de son rectorat, elle postule pour « ses deux vœux de rêves, deux vœux raisonnables de plus et deux derniers par sécurité ». A l’issue du premier tour du logiciel APB, la jeune femme est admise pour son dernier choix, une école sélective qu’elle ne souhaite pas rejoindre. « J’ai refusé, laissant ma place à un autre pour le 2e tour de sélection d’APB, dans l’espoir d’être retenue lors des autres tours. » Malgré son bac obtenu avec mention, elle demeure sans affectation « à quelques semaines de la rentrée », s’inquiète-t-elle, exaspérée qu’on l’ait poussée à faire un choix dont elle n’a jamais voulu.
Six vœux minimum
En effet, dans les secteurs d’orientation sous tension, il est fortement conseillé de faire six vœux. Les lycéens, sourds aux consignes, qui n’ont pas les six souhaits requis par APB passent après tous les autres. À Paris, la moyenne des souhaits formulés par les candidats se situe autour de dix. Avec cette méthode, « 90 % des lycéens obtiendraient un de leurs cinq premiers choix. Mais qu’en est-il des 10 % restants ? », s’inquiète la jeune femme.
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Choix lourd de conséquences
Au sein d’une même académie dont les établissements peuvent être éloignés de plusieurs centaines de kilomètres, comment gérer des années d’études avec des temps de transport parfois dissuasifs ? Le problème n’est pas pris en compte par APB, estime Ludovic, lycéen dans la Drôme. Alors qu’il a candidaté à cinq BTS management des unités commerciales, il a été admis pour son dernier choix... en Isère. Le trajet représente une heure de route pour se rendre en cours, et le même temps pour revenir.
Chaque année, les bacheliers sont plus nombreux, et optent de plus en plus pour l’université : ils étaient 50 000 en plus en 2014 ; ils seront 30 000 supplémentaires cette année. « Chaque cas individuel sera traité », a assuré Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur, dans Les Echos du 5 août. Mais pour nous proposer quoi ? s’interrogent plusieurs néobacheliers.
Bac avec mention bien en poche, Marc-David avait opté pour la fac de droit d’Assas. Son choix lui a été refusé. Une « procédure complémentaire d’orientation » lui a été promise, « mais pas de licence de droit, d’économie ou de sciences politiques... Juste des langues en quantité astronomique ! »
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L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
La fac est une fillière diplômante et les déboûchés pro sont définis par le sujet des études, aps par l'endroit.Il n'y a pas que la FAC dans la vie, peut être que ces bacheliers seraient mieux dans des filières diplômantes et donnant plus de débouchés professionnelles.
très mauvais exemple : si elle n'a "jamais voulu y aller" elle n'avait qu'à pas mettre une école "sélective" dans ses veux.Son orientation, Océane la voyait très clairement : une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Élève respectueuse des consignes de son rectorat, elle postule pour « ses deux vœux de rêves, deux vœux raisonnables de plus et deux derniers par sécurité ». A l’issue du premier tour du logiciel APB, la jeune femme est admise pour son dernier choix, une école sélective qu’elle ne souhaite pas rejoindre. « J’ai refusé, laissant ma place à un autre pour le 2e tour de sélection d’APB, dans l’espoir d’être retenue lors des autres tours. » Malgré son bac obtenu avec mention, elle demeure sans affectation « à quelques semaines de la rentrée », s’inquiète-t-elle, exaspérée qu’on l’ait poussée à faire un choix dont elle n’a jamais voulu.
Cette jeune fille a répondu NON ou NON MAIS au lieu de OUI MAIS. Elle a joué aux dés, elle a pedu, point.
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
C'est la grande misère de l'Education nationale...
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
Bah, c'est partout pareil.
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
Cette misère s'aggrave. Avant, elle entraînait seulement (si j'ose dire) de mauvaises conditions de travail pour les profs et les élèves. Désormais, elle aboutit à priver certains jeunes de l'accès à l'éducation. De la même façon qu'il existe un rationnement des soins à l'hôpital pour cause de pénurie de moyens, il existe désormais un rationnement de l'accès à l'éducation pour cause de pénurie de moyens. C'est grave.
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
On donne le BAC à 85% de la population lycéenne mais on ne met surtout aucun moyen pour les accueillir dans la suite de leurs études...
Prévoyance normale d'un gouvernement d'incapables... (et je ne parle pas QUE du gouvernement actuel).
Heureusement qu'ils ne jouent pas aux échecs car ils sont incapable de prévoir plus d'un coup à la fois !!
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Ne mens pas, ne voles pas, ne triches pas, les gouvernements n'aiment pas la concurrence
> Les dormeurs doivent se réveiller ! >L'Etat ne veut pas notre bien, il veut nos biens !
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Re: À un mois de la rentrée, 7500 bacheliers sont encore «sans fac»
J'ai suivi une "formation professionnalisante", cela ne m'a pas été d'une grande utilité. Evitons de jeter l'opprobre sur tout le système fac.Lucas » 13 Aoû 2015, 19:26:05 a écrit :Il n'y a pas que la FAC dans la vie, peut être que ces bacheliers seraient mieux dans des filières diplômantes et donnant plus de débouchés professionnelles.
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