Le plan Chatel pour mieux remplacer les profs
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Bonjour,
Terminé le prof d’espagnol non remplacé pendant quinze jours ? Fini les trente élèves de CE 2 priés de rester chez eux « si possible » quand la maîtresse est malade ou répartis dans les classes des collègues ? C’est en tout cas ce qu’exige le ministre de l’Education nationale. Alors que les vacances d’hiver sont terminées et que se profile une nouvelle journée de manifestations et de grève des enseignants vendredi, Luc Chatel réunit ce matin les recteurs et leur demande de mettre les bouchées doubles pour améliorer le système des remplacements d’ici à la rentrée prochaine.
Sa recette, c’est un « avis de mobilisation générale » à tous les échelons de la maison… et l’explosion de tabous. Comment ? En gérant mieux les remplaçants titulaires, quitte à leur faire franchir les frontières académiques s’ils peuvent dépanner dans une ville voisine ; en constituant en plus dans chaque académie un vivier complémentaire de contractuels, jeunes retraités ou étudiants, pour pallier au pied levé les « petites » absences le plus vite possible.
Pour en finir avec le problème, qui plombe essentiellement le secondaire, chefs d’établissement et rectorats vont devoir nommer un Monsieur Remplacement chargé de rendre le système plus réactif. Actuellement, en effet, seuls 19 % des courtes absences en collège ou lycée sont effectivement remplacées. Il devenait aussi urgent de calmer des tensions de plus en plus brûlantes chez les parents d’élèves.
Recours devant le tribunal
En Seine-Saint-Denis, où l’on manifeste depuis plusieurs semaines sur le sujet, on tractait hier encore pour inciter les parents à déposer des recours devant les tribunaux administratifs. La FCPE (Fédération de parents d’élèves classée à gauche) a recensé 20 000 « plaintes » de parents sur son site Ouyapacours lancé cet automne. Même la PEEP (classée à droite) y allait hier aussi de son appel « à l’aide » pour pallier « enfin correctement les absences prévues ou non ». Un mécontentement auquel s’ajoutent les suppressions de postes dans l’éducation. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Terminé le prof d’espagnol non remplacé pendant quinze jours ? Fini les trente élèves de CE 2 priés de rester chez eux « si possible » quand la maîtresse est malade ou répartis dans les classes des collègues ? C’est en tout cas ce qu’exige le ministre de l’Education nationale. Alors que les vacances d’hiver sont terminées et que se profile une nouvelle journée de manifestations et de grève des enseignants vendredi, Luc Chatel réunit ce matin les recteurs et leur demande de mettre les bouchées doubles pour améliorer le système des remplacements d’ici à la rentrée prochaine.
Sa recette, c’est un « avis de mobilisation générale » à tous les échelons de la maison… et l’explosion de tabous. Comment ? En gérant mieux les remplaçants titulaires, quitte à leur faire franchir les frontières académiques s’ils peuvent dépanner dans une ville voisine ; en constituant en plus dans chaque académie un vivier complémentaire de contractuels, jeunes retraités ou étudiants, pour pallier au pied levé les « petites » absences le plus vite possible.
Pour en finir avec le problème, qui plombe essentiellement le secondaire, chefs d’établissement et rectorats vont devoir nommer un Monsieur Remplacement chargé de rendre le système plus réactif. Actuellement, en effet, seuls 19 % des courtes absences en collège ou lycée sont effectivement remplacées. Il devenait aussi urgent de calmer des tensions de plus en plus brûlantes chez les parents d’élèves.
Recours devant le tribunal
En Seine-Saint-Denis, où l’on manifeste depuis plusieurs semaines sur le sujet, on tractait hier encore pour inciter les parents à déposer des recours devant les tribunaux administratifs. La FCPE (Fédération de parents d’élèves classée à gauche) a recensé 20 000 « plaintes » de parents sur son site Ouyapacours lancé cet automne. Même la PEEP (classée à droite) y allait hier aussi de son appel « à l’aide » pour pallier « enfin correctement les absences prévues ou non ». Un mécontentement auquel s’ajoutent les suppressions de postes dans l’éducation. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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Il devrait y avoir une liste par département avec les noms de profs remplaçants, mise à jour tout les jours.
Le matin en cas d'absence le proviseur ou directeur d'école consulte la liste ou apparait les profs dispos et appelle le plus proche, selon les départements 1h maxi 2h de trajet et le tour est joué.
Ou alors des profs volants, ils font partis d'une académie, et le matin ou la veille ils partent remplacé le prof absent.
Le matin en cas d'absence le proviseur ou directeur d'école consulte la liste ou apparait les profs dispos et appelle le plus proche, selon les départements 1h maxi 2h de trajet et le tour est joué.
Ou alors des profs volants, ils font partis d'une académie, et le matin ou la veille ils partent remplacé le prof absent.
- Nombrilist
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Personnellement je ne suis pas choqué du fait que Chatel soit obligé de faire avec des petits bouts de chandelles pour rapiécer au lieu de réformer. Il n'en a pas les moyens car le président ne veut pas dépenser d'argent pour l'EN. L'appel lancé aux étudiants et aux retraités de l'enseignement rappelle la fin du nazisme. Attention pas de point Godwin dans ma remarque, il n'est pas question d'idéologie là-dedans ! Je fais juste référence à la chute de Berlin, lorsque le Reich a été obligé d'enrôler les vieux et les enfants pour tenter de tenir la ville assiégée par l'armée rouge. On constate un peu le même genre de désespoir créé par le manque de moyens. Selon moi la proposition de Chatel est un vrai aveu de faiblesse !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Pourquoi ne pas créer un service de remplacement avec des vrais profs ? Le système existe dans un autre domaine pour remplacer un agriculteur lui permettant de partir en vacances par exemple.. cela existe aussi dans la fonction publique territoriale, les gens sont employés des Centre de gestion.. les communes affiliées peuvent pallier à des absences assez rapidement par leur intermédiaire.
Ca me fait penser au sketch des inconnus ou le prof de sport enseigne la philo :"flexion,extension !".
Blague a part, le principe des vases communiquants je n y crois pas trop. La gestion du personnele à flux tendu est à mon avis de mise dans toute les académies et croire que tu à d un coté des profs vacants et de l autre des postes à pourvoir me semble irréaliste.
Quand à savoir si l on peux rappeler un prof à la retraite.....
Blague a part, le principe des vases communiquants je n y crois pas trop. La gestion du personnele à flux tendu est à mon avis de mise dans toute les académies et croire que tu à d un coté des profs vacants et de l autre des postes à pourvoir me semble irréaliste.
Quand à savoir si l on peux rappeler un prof à la retraite.....
Oui et non, des gens sous contrat privé par exemple.. C'est ce système qui fonctionne pour des communes afiliées à un centre de gestion (voie ce lien pour leur rôle), les gens employés peuvent être fonctionnaires à temps non-complet ou en disponibilité, étudiants, chercheurs d’emploi, mères de famille, des gens qui préfèrent ne faire que des remplacements….pourquoi ne pas créer un truc dans le genre pour l'Education nationale.lancelot a écrit : Quoi tu veux embaucher des fonctionnaires ???
Mais cela existe depuis bien longtemps, cela s'appelle les Titulaires en Zone de Remplacement ! Mais comme parfois les autres profs sont tous là, les TZR se la coulent douce pendant quelques jours, et ils sont quand même payés et ça c'est pas cool du tout, caca ! Alors on les a transformés en titulaires tout court pour remplacer les vieux. Et maintenant on rappelle les vieux pour les remplacer eux. Génial, non ? icon_mrgreenPourquoi ne pas créer un service de remplacement avec des vrais profs ?
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- artragis
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il y a, certes le problème du cout, mais aussi celui de la disponibilité qui pose pour l'instant problème. Tu peux toujours créer, former, mettre sur le marché du travail des professeurs, à partir d'un moment soit c'est superficiel soit c'est calamiteux. Je ne pense pas que ça soit la meilleur solution mais pour l'instant, si cette décision de confirme, l'appoint sera fait. Maintenant il faut faire attention à qui va où.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Artragis tu peux développer sur le thème de la disponibilité s'il te plais (pour ma propre gouverne) ?
Ma compagne était remplaçante il y a 15 ans, à la sortie de l'IUFM, et elle était très disponible, parfois obligée de faire plus de 30 km pour se rendre sur son lieu de travail temporaire (nous sommes dans les Yvelines et on ne peut pas dire que ce soit pourtant un désert rural). Je ne sais pas si la situation a changé depuis par contre.
Ma compagne était remplaçante il y a 15 ans, à la sortie de l'IUFM, et elle était très disponible, parfois obligée de faire plus de 30 km pour se rendre sur son lieu de travail temporaire (nous sommes dans les Yvelines et on ne peut pas dire que ce soit pourtant un désert rural). Je ne sais pas si la situation a changé depuis par contre.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Racaille, je pense que tu nous pipotes, tout le monde sait que les profs remplaçants mettent des semaines à venir une fois convoqués, et que souvent ils refusent les postes qu'on leur donne, au détriment de nos enfants. Tu ne regardes jamais TF1 ou quoi ? icon_lol
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- artragis
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la disponibilité d'un remplaçant (professeur) est à la région, c'est à dire qu'en tant que remplaçant tu peux te déplacer, dans le pire des cas d'un point à l'autre del a région, pour les professeur des écoles (ex instits) c'est seulement le département, bien sûr, pour ne pas tout chambouler la vie des gens inutilement, on les fait, par habitude rester dans leur académie.Ma compagne était remplaçante il y a 15 ans, à la sortie de l'IUFM, et elle était très disponible, parfois obligée de faire plus de 30 km pour se rendre sur son lieu de travail temporaire (nous sommes dans les Yvelines et on ne peut pas dire que ce soit pourtant un désert rural). Je ne sais pas si la situation a changé depuis par contre.
Ensuite, il faut savoir que toutes les régions ne font pas le même nombre de professeur et que professeur du privé et du publics sont (stupidement) incompatibles.
Résultat, il a été impossible, cette année de trouver des professeurs de SVT remplaçant dans le NOrd Pas de Calais pour tous les lycées privés alors qu'à contrario on manquait de professeur de langue en public, et que bien sûr, il y avait des remplaçants de langue du privé et de Svt du public.
Un élève ou un ancien professeur qui ferait l'intérim n'aurait pas ce problème.
ENsuite, il y a le problème des matières. Tu n'auras aucun mal à trouver un prof de sport, mais en musique, pour ma soeur ça a été la galère et c'est un mec du conservatoire qui a dû venir pour arrondir ses fins de mois.
Les choses sont très complexes. La disponibilité, bah comme le dit le mot c'est le fait qu'un professeur de la bonne matière, du bon secteur (privé/public) soit présent pour remplacer quelqu'un.
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