Qu'en pensez vous ?Selon une étude du ministère de l’Education nationale, l’échec au baccalauréat entraîne un abandon des études pour un candidat sur deux. Et la tendance est encore plus forte pour les filières professionnelles.
Un échec au baccalauréat de plus en plus synonyme de décrochage scolaire? D’après un rapport réalisé par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) - qui produit des données et des indicateurs afin d’évaluer les politiques menées par le ministère de l’Éducation nationale - près de la moitié des lycéens en situation d’échec au baccalauréat arrêtent complètement leurs études par la suite.
Malgré un taux de réussite important au bac sur l’année analysée, 86,6% en 2013, 42.000 lycéens en filière générale ou technologique et 41.500 en filière professionnelle ont raté l’examen. L’évaluation a ainsi ciblé ces 83.500 recalés - sur les 457.500 candidats inscrits - et a analysé leur situation en 2014. Ainsi, dans les fillières générales et technologiques, sept élèves recalés à l’examen sur dix se réinscrivent l’année suivante contre seulement trois en bac professionnel. «Concernant les lycéens qui passent un bac professionnel, on peut dresser une hypothèse: ils se découragent peut être plus vite que ceux qui sont en filière générale ou technologique», explique au Figaro Catherine Moisan, directrice de la DEPP. Conséquence, seuls 52% des recalés en 2013 au bac général et technologique ont finalement décroché leur diplôme en 2014 et à peine 19,5% des recalés au bac pro.
De fortes disparités selon l’âge, le niveau, la série, l’académie
Comme le souligne le rapport, l’âge des candidats et le niveau atteint lors de la session de 2013 (oral de rattrapage ou non) sont des facteurs déterminants dans la motivation du lycéen à retenter sa chance.
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Un élève sur deux décroche après un échec au bac
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Un élève sur deux décroche après un échec au bac
Bonjour,
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Re: Un élève sur deux décroche après un échec au bac
On dit souvent que l'on donne le bac à trop de gens. Ces chiffres ne devraient pas nous attrister.
- Nombrilist
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Re: Un élève sur deux décroche après un échec au bac
Il est un peu c.. l'article. C'est justement parce que l'on a déjà décroché depuis fort longtemps que l'on rate le BAC. Ce n'est pas l'inverse.
Re: Un élève sur deux décroche après un échec au bac
Nombrilist » 14 Oct 2015, 22:27:54 a écrit :Il est un peu c.. l'article. C'est justement parce que l'on a déjà décroché depuis fort longtemps que l'on rate le BAC. Ce n'est pas l'inverse.
Re: Un élève sur deux décroche après un échec au bac
retenter sa chance mais l'article suivant parle du manque de place ... et de solutions malgré tout mais faut s'en doute être un peu motivé
Depuis la rentrée 2016, les élèves ayant échoué au baccalauréat ont le droit de demander à redoubler leur terminale dans leur lycée d’origine. Vous pouvez, si vous êtes dans ce cas, conserver des notes obtenues au baccalauréat lorsque vous le repasserez, à condition qu’elles soient égales ou supérieures à 10/20.
Mais, dans les faits, ce n’est pas aussi simple. Les effectifs dans les lycées sont très élevés, en raison notamment de la hausse démographique (entre 40 et 70.000 lycéens supplémentaires à la rentrée 2016, selon les prévisions). Les lycées n’ont donc pas toujours les capacités d’accueil suffisantes pour répondre favorablement à toutes les demandes d’inscription.
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S'inscrire sur liste d'attente
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Le même dispositif que pour les décrocheurs
Enfin, si malgré cela vous restez sans établissement, vous pourrez être affecté dans un dispositif qui, selon la note académique, "s’appuie sur le réseau MLDS (Mission de lutte contre le décrochage scolaire)" qui vous proposera une "re-préparation au baccalauréat selon le modèle pédagogique des Morea (Modules de représentation à l’examen par alternance)". Le réseau MLDS est censé accompagner les décrocheurs, c’est-à-dire les jeunes ayant abandonné l’école sans diplôme.
l'article sur l'étudiant.fr
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