Bac 2016 : réussite en hausse, 79,6 % de reçus du premier coup

[Georges]

Le secrétariat, c'est le CPE. Les pions, je soupçonne que ce soit sur les deniers des collectivités. Le directeur et le personnel d'entretien des locaux, OK.

Non le secrétariat n'a rien à voir avec le CPE. Le secrétariat c'est la gestion de l'établissement et dépend du principal souvent assisté par un sous directeur. De nombreux collèges possèdent également des classes spécialisées avec un autre directeur (pour enfants à difficultés) il y a également une ou un responsable du CDI. Les surveillants dépendent du CPE. et sont payé par l'éducation nationale.
Peu de collège ont 300 élèves, c'est plutôt en 400 et 600.

[politicien]

Un nouveau record de réussite a beau avoir été battu lors des résultats du bac 2016, 12 % des candidats ont échoué. Pierre-Yves Hantraye, conseiller en insertion socio-professionnelle de la mission locale du 20e arrondissement de Paris, en verra arriver dans son bureau et tentera de les convaincre de reprendre des études.

Quelle proportion de jeunes sans le bac accueillez-vous chaque année au sein de votre mission locale ?
Je gère environ 655 dossiers de jeunes âgés de 16 à 25 ans. En 2015, sur les 340 jeunes en suivi actif, c’est-à-dire ceux que je vois régulièrement, 305 n’ont pas le bac, soit 89,7 %. Il y a évidemment plusieurs catégories parmi ces jeunes – des primo-arrivants, francophones, non-francophones, ou en voie d’alphabétisation et des jeunes Français – et aussi plusieurs profils : des jeunes en recherche d’emploi de tous niveaux, y compris master, et des décrocheurs qui sortent du système éducatif sans aucune qualification.

L’éducation nationale prescrit un modèle qui valorise les matières générales et qui ne correspond pas à tous. Les jeunes hors de ce cadre pensent n’avoir aucune chance. Je passe mon temps à leur dire que ce n’est pas fini, mais ces jeunes ont déjà le goût amer de l’échec.

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Comment accompagnez-vous ces jeunes vers l’emploi ?
Le parcours classique consiste à identifier un projet professionnel pour le jeune, en concertation avec des partenaires qui portent le dispositif « Avenir Jeunes ».

Pour ceux qui sont très éloignés de l’emploi – les jeunes qui sortent de prison par exemple – les espaces dynamiques d’insertion (EDI) vont leur redonner les bases de la conduite en société : arriver à l’heure en entretien, remise à niveau en orthographe, en informatique. Puis ils commenceront à définir leur projet professionnel et pourront suivre des ateliers de recherche d’emploi, centrés sur la méthodologie. Ceux qui ont des problèmes psychologiques peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement.

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http://www.lemonde.fr/campus/article/20 ... 01467.html