Les professeurs de SES ne ménagent pas leur peine pour que les lycéens s’intéressent aux questions politiques. Pour fêter dignement les 50 ans des SES, les professeurs ont même réussi à faire coïncider durant cette année scolaire, deux élections présidentielles majeures: l’américaine, le 8 Novembre, la française le 7 Mai. Scrutins qui pour paraphraser Coluche tournent aux élections pestillentielles, tant les boules puantes se multiplient.
S’agit-il de faire aimer la politique, comme le suggère le titre de ce billet?
Beaucoup diront que le verbe aimer n’est pas adéquat. Il faut surtout éclairer les futurs citoyens, contribuer à leur socialisation politique, sans chercher à les influencer, sans faire du prosélytisme. Il s’agit d’enrichir leur culture civique, politique, en les informant sur les institutions, les lois, les pratiques. Néanmoins, il faut faire vivre ces données objectives, il faut les incarner par des anecdotes, des histoires; il faut les rendre vivantes, pour que les élèves puissent se les approprier, autrement dit, il faut donner du souffle à ses cours qui seraient trop arides, mais l’air vicié qui se dégage de ces deux campagnes n’est pas très porteur.
Pourquoi des lycéens peuvent rejeter la politique?
– Tout d’abord parce que vos principaux ennemis en politique sont souvent dans le même camp. F Hollande a vu sa planche savonnée consciencieusement par les frondeurs. La guerre Copé Fillon a été sanglante, et F Fillon a porté de rudes coups à N Sarkozy, durant les primaires. Aujourd’hui au FN, la nièce attend que la tante chute, et M Valls espère qur B Hamon aura un score très faible le 23 Avril, condition pour qu’il puisse espérer reprendre le PS. Les jeunes eux comptent sur leurs pairs, et ces attaques provenant de proches peuvent les consterner.
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