Qu'en pensez vous ?L'ubérisation gagne aussi le monde de l'éducation. Le site Bonnenote.fr vend des devoirs tout prêts contre rémunération. Il fonctionne sur le même principe que la célèbre plateforme et met en relation des clients avec des rédacteurs. Bonnenote.fr cible notamment les étudiants, mais aussi « les parents qui aident leurs enfants dans leurs devoirs et qui veulent gagner du temps », précise son fondateur au Parisien. Le jeune entrepreneur Victor Der Megreditchian s'est inspiré de sites d'outre-Manche, comme Ivory Research, qui promettent des devoirs sans plagiat.
Les rédacteurs de Bonnenote.fr touchent, eux, entre 70 et 90 % du prix hors taxes, en fonction du niveau de satisfaction du client. Au total, une page de devoirs coûte de 7,20 euros minimum, et jusqu'à 24 euros en fonction du niveau demandé et du temps pour livrer la copie.
Fronde des professeurs
(...)
http://www.lepoint.fr/societe/le-uber-d ... 184_23.php?
Le Uber des devoirs fait hurler les profs
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Le Uber des devoirs fait hurler les profs
Bonjour,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: Le Uber des devoirs fait hurler les profs
Exemple typique d'une société de consommation où tout se vend, tout s’achète, même la "réussite scolaire". Pathétique.
D'un point de vue plus général, j'ai déjà remarqué que les élèves copiaient beaucoup de choses sur internet pour leurs devoirs, sans réfléchir, par souci d'en faire le moins possible. Après, ce n'est pas spécifique d'internet : avant, ils devaient s'échanger des réponses entre eux ou demander de l'aide aux parents. Mais le phénomène devient, de l'avis de mes collègues, de plus en plus important, au point d'en être vraiment problématique. Il n'est pas rare d'avoir plus de la moitié d'une classe de STMG qui repompe ses devoirs sur internet, même une fois sensibilisé à la problématique. Et encore, c'est pour les élèves qui rendent effectivement un devoir (ce qui est rare si celui-ci est noté, évidemment). Personnellement, c'est la raison pour laquelle je ne donne pas de devoirs : j'ai remplacé le tout par des interrogations surprises et des DS nettement plus nombreux. Cela m'évite d'avoir à distribuer les zéros et m'économise des problèmes avec les parents.
D'un point de vue plus général, j'ai déjà remarqué que les élèves copiaient beaucoup de choses sur internet pour leurs devoirs, sans réfléchir, par souci d'en faire le moins possible. Après, ce n'est pas spécifique d'internet : avant, ils devaient s'échanger des réponses entre eux ou demander de l'aide aux parents. Mais le phénomène devient, de l'avis de mes collègues, de plus en plus important, au point d'en être vraiment problématique. Il n'est pas rare d'avoir plus de la moitié d'une classe de STMG qui repompe ses devoirs sur internet, même une fois sensibilisé à la problématique. Et encore, c'est pour les élèves qui rendent effectivement un devoir (ce qui est rare si celui-ci est noté, évidemment). Personnellement, c'est la raison pour laquelle je ne donne pas de devoirs : j'ai remplacé le tout par des interrogations surprises et des DS nettement plus nombreux. Cela m'évite d'avoir à distribuer les zéros et m'économise des problèmes avec les parents.
- Nombrilist
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Re: Le Uber des devoirs fait hurler les profs
Que l'école mette davantage les parents dans la boucle de l'instruction, et ça ira tout de suite mieux. Les sites comme bonnenote.fr comblent des vides. Une fois que l'EN aura compris ça, on aura fait un grand pas en avant.
- Baltorupec
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Re: Le Uber des devoirs fait hurler les profs
Quand les parents le veulent bien. Après quand on enseigne l'anglais par langue de 30, il ne faut pas s'étonner des résultats pitoyables.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Le Uber des devoirs fait hurler les profs
La vache c'est cher. Aucun de mes élèves n'a les moyens, ouf je suis sauf.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
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