Qu'en pensez vous ?Sur leur plateforme de web-documentaire, Jérémie et Antoine rassemble des témoignages de jeunes diplômés qui racontent leurs difficultés à s’insérer dans la vie active, et multiplient les petits boulots loin de leur domaine d’étude.
«Force est de constater que le diplôme a de plus en plus de mal à tenir ses promesses». Sur la plateforme «Bac plus que dalle», cinq jeunes diplômés racontent leurs difficultés à trouver un emploi, et à s’insérer sur le marché du travail malgré leurs niveaux d’études. Pauline, Vivien, Émilie, Lilit et Bieito témoignent, sous la forme de diaporamas sonores, de leurs galères, de leurs doutes, et des chemins alternatifs qu’ils ont dû trouver pour s’occuper.
Pauline explique par exemple qu’elle est titulaire d’un bac + 5, obtenu en 2011 à l’université Rennes 2. Son master en «restauration et réhabilitation du patrimoine bâti» devait lui permettre de trouver un «travail de chargée d’étude et d’inventaire du patrimoine», du moins c’est ce qu’elle pensait. Mais la jeune femme déchante rapidement.
(...)
«Ce qui est intéressant, c’est de montrer des situations et des réalités différentes d’une personne à l’autre. Entre les éléments qu’ils avaient en main pendant leurs études et le monde du travail, il y a un monde d’écart. Dans la plupart des cas, ils n’arrivent pas à transformer l’essai. Alors pour s’en sortir, ils enchaînent les CDD précaires, les services civiques, ou des missions d’intérim très précaires» raconte Jérémie.
(...)
http://etudiant.lefigaro.fr/article/-ba ... 29b317ac3/
«Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
- politicien
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«Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Bonjour,
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Que c'est un plaidoyer extraordinaire pour l'enseignement en alternance.
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Quand on voit les gouvernements et l'Education Nationale toiser le travail manuel; le travail des "petites gens", faut pas s'étonner d'en être arrivé là ! Sans compter que certains jeunes de 18 ans et plus ne daignent pas prendre des postes "pour lesquels ils n'ont pas étudié".
Une femme de ménage qui fait 40-50 heures par semaine chez des particuliers gagne bien sa vie. Et des ménages, ce n'est pas ça qui manque. J'en connais même qui refusent. Elles en font trop.
Ma soeur a fait des ménages à 20 ans; avant de trouver une place en pharmacie (elle a fait l'IUT).
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Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
si la vie pour les non diplômés n'était pas encore plus dure je verserais une larme pour ces gens qui se sont formé sur des deniers public pour des emplois qui n'existent pas.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Les facs délivrent n'importe quoi comme diplôme. Que voulez foutre avec ça ? Moi, je sais ce qu'est un diplôme d'ingénieur en génie civil, génie mécanique, chimie industrielle, génie des procédés, électricité, électronique, informatique et maths appliquées ou qu'un diplômé de Mastère en droit international des affaires, droit pénal, finances, etc. La "restauration et réhabilitation du patrimoine bâti", "la sociologie de l'évolution du développement durable" ou la "psychologie chez les Aztèques", personne n'en a rien à cirer sur le marché de l'emploi.Politicien a écrit :Pauline explique par exemple qu’elle est titulaire d’un bac + 5, obtenu en 2011 à l’université Rennes 2. Son master en «restauration et réhabilitation du patrimoine bâti»
Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Certes mais là aussi les places sont limitées. Il faut une entreprise et la sélection peut-être dure.
Je pense qu'il y a problème de fond avec la jeunesse, tout ceci n'en est que le symptôme.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- politicien
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Tu peux développer @Golgoth sur ce problème de fond et le symptôme ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Jeunesse à qui on donne de moins en moins de responsabilité, qu'on drogue au smartphone... etc
On reste adolescent jusqu'à 30 ans au final, et c'est à la fois la faute des parents, de la société et des jeunes qui devraient venir tout defoncer (au sens figuré).
Il n'y a pas que le chômage, en gros on laisse la jeunesse dans la précarité et l'opulence de loisirs puérils. C'est terrible.
Dans le milieu associatif impossible de trouver des gens de moins de 35 ans, sauf services civiques ou salariés. La vie citoyenne, familiale... démarre trop tard.
On reste adolescent jusqu'à 30 ans au final, et c'est à la fois la faute des parents, de la société et des jeunes qui devraient venir tout defoncer (au sens figuré).
Il n'y a pas que le chômage, en gros on laisse la jeunesse dans la précarité et l'opulence de loisirs puérils. C'est terrible.
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Si vous avez un BAC +25 en économie de l'art rupestre du 5ème siècle il ne faut pas vous étonner d'avoir autant de difficultés à trouver un job qu'un non diplômé... Les entreprises ont des besoins si l'En ne fournit pas ces besoins, alors les emplois resteront sans employés et vis versa !!
Tant que l'EN n'aura pas compris que sa finalité est de donner un emploi aux élèves et pas d'en faire des spécialiste de trucs inutiles, on aura toujours ce pb... L'EN DOIT s'adapter à la demande car il est illusoire de penser que le monde s'adaptera à ce qu'offre l'EN française !!!
Tant que l'EN n'aura pas compris que sa finalité est de donner un emploi aux élèves et pas d'en faire des spécialiste de trucs inutiles, on aura toujours ce pb... L'EN DOIT s'adapter à la demande car il est illusoire de penser que le monde s'adaptera à ce qu'offre l'EN française !!!
Ne mens pas, ne voles pas, ne triches pas, les gouvernements n'aiment pas la concurrence
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
On parle plutôt de l'enseignement supérieur alors mais a mon avis tu te trompes, dans les années 60-70 les gens apprenaient plus sur le tas et cela ne posaient pas de problème. L'EN s'adapte à la demande pour ce qui concerne les CAP et Bac pro, mais certains secteurs n'attirent pas les bon élèves.
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Je pense qu'il faut distinguer deux choses, les gens qui ont des diplômes de niche et les gens qui souhaitent que la société leur trouve du travail pour eux.
La restauration et la réhabilitation du patrimoine, il y a vraiment du travail dedans, mais vu que les subventions sont coupées et que l'on ne restaure plus que les monuments qui ramènent des touristes oui.
Il faut dire qu'aujourd'hui en deux ou trois ans une situation peut changer en fonction de la donne politique et d'autres phénomènes.
Enfin il y a même des gens qui ont des diplômes valorisables qui peuvent avoir du mal à trouver du boulot.
La restauration et la réhabilitation du patrimoine, il y a vraiment du travail dedans, mais vu que les subventions sont coupées et que l'on ne restaure plus que les monuments qui ramènent des touristes oui.
Il faut dire qu'aujourd'hui en deux ou trois ans une situation peut changer en fonction de la donne politique et d'autres phénomènes.
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- Jeff Van Planet
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
ça c'est bien vrai: certains secteurs n'attirent pas les bons élèves.Golgoth a écrit : ↑02 avr. 2017, 18:28:15On parle plutôt de l'enseignement supérieur alors mais a mon avis tu te trompes, dans les années 60-70 les gens apprenaient plus sur le tas et cela ne posaient pas de problème. L'EN s'adapte à la demande pour ce qui concerne les CAP et Bac pro, mais certains secteurs n'attirent pas les bon élèves.
Mais en même temps depuis quelques années, on traite les élèves comme des enfants, on leurs demande ce qu'ils veulent faire. Sauf que dans c bas monde on ne fait pas ce que l'on veut, on choisi parmi ce qu'il y a de disponible.
Voilà comment on se retrouve avec des Bac+25 en économie de l'art rupestre du 5ème siècle: parce que c'est ce que le gamin voulait.
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Certes mais dans l'article on parle bien du manque d'expérience avancé par les employeurs potentiels. Avec l'alternance c'est un verrou qui saute. Et comme en France l'enseignement académique est vu comme bien trop théorique, je pense que l'Université devrait se remettre en question et descendre de sa tour d'ivoire construite sur de beaux principes comme l'amour de la connaissance comme une fin en soi. A un moment il faut prendre acte de la logique économique et arrêter de délivrer des formations dont le seul débouché est de devenir universitaire
à son tour, comme le serpent qui se mord la queue. Avec l'alternance on est directement confronté à la question de la viabilité des filières.
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Je suis globalement d'accord avec ce qui a été dit. Force est de constater que les bac + 5 qui ne trouvent pas de boulot sont généralement diplômés dans des filières sans intérêt sur le marché de l'emploi : histoire de l'art, psycho, lettres classiques, etc. Il n'existe aucune sélection à l'entrée de l'université, personne n'ose poser de limite à la liberté pour les étudiants de s'inscrire dans les filières de leur choix, parce qu'une telle restriction serait impopulaire et génèrerait des manifestations monstres, alors on laisse les étudiants (qui le veulent bien) perdre leur temps dans des filières dortoirs.
Certes, de façon générale, la vie n'est pas facile pour les jeunes qui arrivent sur le marché de l'emploi. Mais on ne va pas plaindre les étudiants qui perdent leur temps dans des filières dortoirs et qui, après, viennent se plaindre de ne pas trouver de boulot.
Certes, de façon générale, la vie n'est pas facile pour les jeunes qui arrivent sur le marché de l'emploi. Mais on ne va pas plaindre les étudiants qui perdent leur temps dans des filières dortoirs et qui, après, viennent se plaindre de ne pas trouver de boulot.
- omega95
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Re: «Bac + que dalle», la déprime des diplômés qui galèrent à trouver du travail
Je n'ai jamais compris pourquoi on ne faisait pas de macro-statistiques sur les métiers nécessaires dans le pays.
Certains pays comme le canada savent de combien de bouchers, informaticien, médecins, etc.. il leur faudra pour l'année à venir et ils gèrent leur immigration choisie en fonction de ces métiers. Sommes nous plus c.. que les canadiens ? (Je crains que oui...)
Que les instituts de sondage et statistique qui nous coûtent des millions soient enfin utiles à quelque chose en publiant chaque année un nombre de place nécessaire dans chaque filière en liaison avec les besoins des entreprises et des administrations.
Si on n'a besoin que de 5 conservateurs de musée, il est inutile (voir criminel) d'en former 500 !!
Après, soyons clair, je suis contre un système de quota avec "numerus closus", mais que les conseillés d'orientation disposent au moins des outils pour faire en sorte que l'EN réponde enfin aux besoin du marché de l'emploi et que les étudiants puissent prendre leur décision de choix de carrière en pleine connaissance de cause !
Certains pays comme le canada savent de combien de bouchers, informaticien, médecins, etc.. il leur faudra pour l'année à venir et ils gèrent leur immigration choisie en fonction de ces métiers. Sommes nous plus c.. que les canadiens ? (Je crains que oui...)
Que les instituts de sondage et statistique qui nous coûtent des millions soient enfin utiles à quelque chose en publiant chaque année un nombre de place nécessaire dans chaque filière en liaison avec les besoins des entreprises et des administrations.
Si on n'a besoin que de 5 conservateurs de musée, il est inutile (voir criminel) d'en former 500 !!
Après, soyons clair, je suis contre un système de quota avec "numerus closus", mais que les conseillés d'orientation disposent au moins des outils pour faire en sorte que l'EN réponde enfin aux besoin du marché de l'emploi et que les étudiants puissent prendre leur décision de choix de carrière en pleine connaissance de cause !
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