Merci de dire que le ministre n'est pas pertinent car dans l'article (que vous n'avez surement pas bien lu) il y a la phrase suivante :
"Jean-Michel Blanquer s'est dit inquiet de ce classement : "Nous ne pouvons pas accepter ces chiffres, car derrière la froideur de ces chiffres, il y a des trajectoires humaines, il y a des inégalités sociales, il y a en réalité l'échec des plus modestes, car la difficulté à lire et à écrire à l'entrée au collège signifie le décrochage scolaire et, in fine, le chômage des jeunes. On ne peut donc pas s'y résoudre", a-t-il martelé."
https://www.francetvinfo.fr/societe/edu ... contenu%5D
La dictée est un bon exercice s'il est fait à bon escient. En faire un exercice quotidien n'apportera rien si c'est fait en 5 mn parce que le ministre du haut de son bureau ministériel l'a ordonné.
Moi je retiens surtout ce passage :
"Cette étude montre que les bons lecteurs ont des environnements familiaux qui soutiennent l'apprentissage de la lecture. Plus il y a de livres, d'appareils numériques à la maison, de parents éduqués ou qui aiment lire et plus les enfants auront des facilités pour lire. Les enfants dont les parents ont démarré très tôt "des activités d'alphabétisation dès leur plus jeune âge sont mieux équipés" pour la lecture, notamment une fois arrivés à l'école primaire. Et même au-delà puisqu'ensuite, une fois étudiants, ils ont acquis une base solide qui leur permet de comprendre plus facilement des sujets plus compliqués.
Le fait inquiétant est la "diminution de l'attitude positive des parents envers la lecture depuis 2011 dans 31 pays". Globalement, il y a de moins en moins de parents qui lisent dans 31 pays et 17 % des parents des élèves interrogés n'aiment pas lire."
Le rôle des parents est FONDAMENTAL. C'est eux qui peuvent conditionner ou pas l'attrait d'un enfant pour la lecture et l'acquisition de savoir. Mais c'est plus dans l'air du temps de trouver un bouc émissaire que de se regarder dans le miroir pour un autre objectif que purement narcissique.