Comme je l'ai dit, le seuil fixé est assez arbitraire et je pense qu'on ne sait pas précisément à quel niveau de risque il est associé.
Par contre, au lieu de fixer une durée maximale entre 2 aérations qui va provoquer beaucoup de disparités en matière de concentration de CO2, selon le nombre d'élèves dans la classe, selon que le bâtiment possède une VMC ou non, etc., le détecteur de CO2 va faire en sorte qu'une salle avec beaucoup d'enfants soit plus souvent aérée qu'une salle avec peu d'enfants, qu'un bâtiment sans VMC soit plus souvent aéré qu'un bâtiment avec VMC, etc.
Par contre, c'est dans ce cas que le détecteur de CO2 peut avoir un effet pervers (même si le cas ne va peut-être pas se présenter souvent).Nombrilist a écrit : ↑26 août 2021, 09:57:29- Le détecteur de CO2 peut avoir pour effet qu'il faille moins aérer certains locaux (évitant ainsi un refroidissement inutile).
Aérer moins, au prétexte qu'on est au-dessous des 800 ppm, c'est prendre plus de risque.
J'ai montré que la corrélation entre taux de CO2 et concentration des aérosols et virus était linéaire (corrélation CO2 / contaminations reste toutefois à "dessiner")
Donc plus on aère, plus on diminue le risque, de façon constante. Un détecteur de CO2 qui amènerait à moins aérer les classes que ce qui était fait auparavant entrainerait ainsi exactement l'inverse de l'effet escompté.