johanono a écrit : ↑07 sept. 2022, 21:19:07
Je crains que le système éducatif français ne soit définitivement perdu, tel un bateau ivre, sans pilote, impossible à contrôler, seulement chahuté par les flots. Les mentalités sont tellement pourries, un peu partout au sein de la société (influence des pédagogies modernes sur la hiérarchie du ministère, mauvaise formation des profs, élèves de plus en plus idiots, parents consuméristes et qui contestent l'autorité des profs, hiérarchie du ministère guidée par le souci du "pas de vague", Grand Remplacement en cours dans certains territoires perdus de la République, surexposition des jeunes aux écrans, etc.), que je ne vois pas bien comment faire pour remédier ce qui peut encore l'être, et par quoi commencer.
Là, comme ça, plusieurs idées me viennent en tête :
1° Les phénomènes d'échec scolaire qui apparaissent au collège, au lycée ou à la fac, sont la conséquence de lacunes accumulées depuis le plus jeune âge. Si on veut lutter contre l'échec scolaire dans le secondaire ou à la fac, il faut réformer l'école maternelle et l'école primaire. Donc comme on ne peut pas tout faire, il faut prioriser sur l'école maternelle et l'école primaire.
2° La baisse du niveau des programmes et des exigences rend le système très inégalitaire : les gosses de riches pourront toujours compter sur l'enseignement privé ou les cours particuliers payés par les parents.
3° Il convient d'admettre que l'école ne peut pas à elle seule résoudre tous les problèmes de la société. Alors concentrons-nous sur ce qui peut être modifié : les programmes. Je persiste à penser que, si nos jeunes savaient déjà lire, écrire, compter et s'exprimer correctement, et s'ils connaissaient à peu près l'histoire de France, les choses iraient mieux. Les programmes doivent donc être centrés sur les apprentissages fondamentaux, et renforcés sur ce point, et les pédagogies traditionnelles doivent être restaurées. Le nouveau ministre nous parle de maths : c'est bien, sauf que les maths reviennent sans vraiment revenir (en option). Et le ministre nous parle aussi de sport : c'est sympathique, le sport, mais c'est peut-être un peu secondaire par rapport aux défis que je viens de mentionner. Les maths d'un côté, le sport de l'autre : c'est l'éternel grand écart macroniste.
4° Il y a, face à la violence, un laxisme général au sein de la société. La politique de fermeté nécessaire au niveau de la Justice pour rétablir l'ordre public devrait aussi être de mise à l'école : les élèves perturbateurs doivent être écartés rapidement, et le plus fermement possible. Les parents d'enfants délinquants doivent être responsabilisés. Et les parents qui s'en prennent aux profs doivent également être châtiés.