Oui, c'est à peu près ça.
Mais on peut aussi traiter différemment l'école et l'espace public. On peut considérer que l'école est un sanctuaire, qui doit être protégé de tous les intégrismes religieux, qui ne surtout pas être "ouvert sur la société", comme on l'entend trop souvent. Et on peut (à la rigueur) être plus tolérant concernant la rue.
Pas seulement. Pour moi, les tenues des sikhs doivent aussi être proscrites.et de ce qu'est un vêtement religieux (tout ce qui se porte en Afrique et au Moyen-Orient).
Si ça ne tenait qu'à moi, oui, ce serait à peu près ça, parce que de telles tenues sont incompatibles avec nos valeurs.Autrement dit, ils banniraient même la djellaba chez les adultes et dans la rue.
Et je suis toujours stupéfait de constater que certains d'entre vous sont prêts à aller faire la police dans d'autres pays du monde pour imposer la démocratie et les droits de l'homme, mais tolèrent de graves dérives sur notre territoire. Selon certains d'entre vous, des travailleurs exploités et des homosexuels embastillés au Qatar, c'est grave, mais des femmes en burqa en France, ça semble moins grave, parce que telle est leur liberté.
Très bien. En attendant, ce n'est pas l'athéisme qui tue, mais bien les intégrismes religieux, notamment l'intégrisme musulman. Et ce n'est pas l'athéisme qui menace la condition des femmes dans certains quartiers, mais bien l'islamisme.Ils se situent au même rang que les talibans en matière de libertés individuelles, ou en tout cas se rapprochent bien plus de l'athéisme d'Etat des anciens régimes socialistes que d'une démocratie libérale séculière.
Blabla... J'ai entendu le même discours quand il s'est agit d'interdire la burqa ou le voile à l'école : il ne faut pas le faire, vous allez conduire des femmes à l'enfermement, etc. Mais comme l'a souligné @les orteils, ce n’est pas l’interdiction de certains signes ou vêtements religieux qui conduit les musulmans vers les écoles coraniques, c’est l’intégrisme. Et contre l'intégrisme, il ne suffit pas de discuter gentiment. Il faut imposer nos valeurs. Dire que c'est comme ça et pas autrement, et que si certains ne sont pas contents, ils n'ont qu'à demander l'asile politique à l'Arabie Saoudite.Le risque que fait courir cette sanctuarisation extrême de l'école publique (c'est-à-dire une extension de l'interdit à des vêtements culturels qui peuvent être interprétés très arbitrairement comme religieux), c'est que les musulmans finissent par préférer les écoles privées sous contrat, ou - pire - hors contrat, qui ne sont pas soumises à ces règles. Et alors, on aura l'inverse de ceux qu'escomptaient les laïcards : ils ne voulaient pas d'entrisme à l'école, ils ont donc jeté les musulmans dans des collèges et lycées confessionnels.
Ce qui est à l'inverse du souhait de former des citoyens et de lutter contre les "séparatismes". En sachant que le nombre de musulmans n'est pas prêt de diminuer. Mais bon, c'est plus important de ne pas donner l'impression de "céder", n'est-ce pas, même si ça n'a aucune efficacité.