johanono a écrit : ↑12 déc. 2022, 22:16:42
Orthographe, grammaire, calculs… Chez les aspirants professeurs aussi, le niveau a baissé
Les résultats au concours 2022 de recrutement des professeurs des écoles sont tombés et, pour certains, ils ne sont pas bons du tout. Grammaire, orthographe, conjugaison, syntaxe et mathématiques : les correcteurs décrivent des candidats à « la langue pauvre », peu cultivés, qui citent des programmes de téléréalité ou des films Disney.
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Nous avons déjà beaucoup évoqué la baisse du niveau des élèves. Si on y réfléchit bien, on s'aperçoit qu'il est logique que la baisse du niveau des élèves entraîne une baisse du niveau des enseignants, avec quelques années de décalage. Mais alors c'est un cercle vicieux : si le niveau des enseignants baisse à son tour, comment espérer redresser celui des élèves ?
Bref, cet article est vraiment très déprimant...
J'avais , dans un message passé, noté cet engrenage. Des élèves de faible niveau ne feront que rarement des enseignant de haut niveau.
Reste aujourd'hui la question, peut on inverser la tendance , sachant que notre pays n'a pas vraiment les moyens d'attirer les meilleurs éléments ?
Ayant été enseignant, y compris dans des structures accueillant des délinquants, il faut avoir l'esprit de sacrifice pour enseigner dans ses premières années de boulot à des élèves de zones défavorisées chahuteurs, impolis, voire violents, avec au bout une paye très faible ( il suffit de comparer au salaire des des enseignants allemands).
Selon moi, il faut
- cesser d'envoyer de très jeunes enseignants au casse pipe des classes difficiles
- une meilleure rémunération,
- mettre des profs confirmés dans les zones difficiles et les surpayer.
- limiter le nombre d'élèves dans les classes ou débute un enseignant.
- une politique plus sévère à l'égard des parents qui n'ont pas intégré leur rôle et croient par exemple qu'ils rendent service à leur enfant en le soutenant contre le prof.
