Après PISA 2023, Le ministre prend de nouvelles mesures.

[pierre30]

En entreprise on peut demander une rallonge lorsqu'on a un projet et après avoir prouvé ses compétences et son efficacité.
Les français ne croient pas qu'une pincée de milliards supplémentaires améliorera les résultats de l'EN.

[pierre30]

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

L’alerte des chefs d’établissement scolaire sur la mise en place des groupes de niveau
Le SNPDEN-UNSA, syndicat majoritaire dans la profession, estime la réforme lancée par Gabriel Attal « contraire à [ses] valeurs » et pointe des moyens largement insuffisants pour assurer son déploiement.

Par Eléa Pommiers
Publié aujourd’hui à 21h30
Temps deLecture 3 min.
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La ministre de l’éducation nationale, des sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, et le premier ministre Gabriel Attal, lors d’une visite du collège Saint-Exupéry, à Andrésy (Yvelines), le 12 janvier 2024. ALAIN JOCARD / AFP
L’initiative est rare de la part d’une organisation syndicale représentant des cadres de l’éducation nationale peu coutumière des oppositions frontales au ministère. Le SNPDEN-UNSA, largement majoritaire chez les chefs d’établissement du public, a remis lundi 22 janvier un courrier « d’alerte » à la ministre de l’éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, sur les groupes de niveau au collège. Cette mesure, décidée en décembre 2023 par Gabriel Attal lorsqu’il occupait encore son poste Rue de Grenelle, est « contraire à nos valeurs » et « engendre de nombreuses difficultés techniques et organisationnelles », dénonce le syndicat. « Il n’y a rien de plus difficile pour des cadres que de porter un projet auquel ils ne croient pas, et contraire à ce qu’ils ont toujours porté », prévient le courrier.




Dès septembre 2024, selon le calendrier établi par le ministère, les élèves de 6e et de 5e doivent être répartis en groupes en fonction de leur niveau scolaire pour toutes leurs heures de français et de mathématiques. Ces groupes, déjà dénoncés par la quasi-totalité des syndicats enseignants et par plusieurs chercheurs, dont certains du Conseil scientifique de l’éducation nationale, « sont vécus par les chefs d’établissement comme une ségrégation scolaire », tance le SNPDEN dans sa lettre.

Contraire à leurs valeurs ? Mais lesquelles ?
La seule valeur devrait être la réussite d'un maximum d'élèves. La méthode pour y parvenir n'est pas en soi une valeur.

[Golgoth]

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

L’alerte des chefs d’établissement scolaire sur la mise en place des groupes de niveau
Le SNPDEN-UNSA, syndicat majoritaire dans la profession, estime la réforme lancée par Gabriel Attal « contraire à [ses] valeurs » et pointe des moyens largement insuffisants pour assurer son déploiement.

Par Eléa Pommiers
Publié aujourd’hui à 21h30
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La ministre de l’éducation nationale, des sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, et le premier ministre Gabriel Attal, lors d’une visite du collège Saint-Exupéry, à Andrésy (Yvelines), le 12 janvier 2024. ALAIN JOCARD / AFP
L’initiative est rare de la part d’une organisation syndicale représentant des cadres de l’éducation nationale peu coutumière des oppositions frontales au ministère. Le SNPDEN-UNSA, largement majoritaire chez les chefs d’établissement du public, a remis lundi 22 janvier un courrier « d’alerte » à la ministre de l’éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, sur les groupes de niveau au collège. Cette mesure, décidée en décembre 2023 par Gabriel Attal lorsqu’il occupait encore son poste Rue de Grenelle, est « contraire à nos valeurs » et « engendre de nombreuses difficultés techniques et organisationnelles », dénonce le syndicat. « Il n’y a rien de plus difficile pour des cadres que de porter un projet auquel ils ne croient pas, et contraire à ce qu’ils ont toujours porté », prévient le courrier.




Dès septembre 2024, selon le calendrier établi par le ministère, les élèves de 6e et de 5e doivent être répartis en groupes en fonction de leur niveau scolaire pour toutes leurs heures de français et de mathématiques. Ces groupes, déjà dénoncés par la quasi-totalité des syndicats enseignants et par plusieurs chercheurs, dont certains du Conseil scientifique de l’éducation nationale, « sont vécus par les chefs d’établissement comme une ségrégation scolaire », tance le SNPDEN dans sa lettre.

Contraire à leurs valeurs ? Mais lesquelles ?
La seule valeur devrait être la réussite d'un maximum d'élèves. La méthode pour y parvenir n'est pas en soi une valeur.

Il n’y a que toi pour penser que ce projet va améliorer la réussite.
Ce projet est mené sans préparation, sans budget supplémentaire, sans profs supplémentaires (impossible à recruter en maths et en lettres), et va amener l’abandon de fonctionnements locaux qui tournaient bien (groupes, latin, aide individualisée…).
Tous les ans le gouvernement change de système, c’est juste de l’amateurisme dans ce domaine. Le prochain PISA sera pire.

[pierre30]

Non je ne sais pas du tout si ça va améliorer vu que je n'y connais rien, mais cette opposition de principe est incohérente.

[Golgoth]

Non je ne sais pas du tout si ça va améliorer vu que je n'y connais rien, mais cette opposition de principe est incohérente.

Ce n’est pas une opposition de principe, les chefs ont reçu leur dotation horaire de l’an prochain et ont pu analyser ce que cela va générer. Ils s’appuient aussi sur des travaux connus depuis longtemps sur l’effet golem.

[pierre30]

Dans ma vie pro, on m'a expliqué que lorsqu'on conteste une orientation, il faut bien sûr expliquer pourquoi, mais surtout il faut proposer autre chose.
Sinon l'orientation est maintenue et le contestataire est tenu comme non-cooperatif.

J'ai connu bien des situations de ce genre : 'Si t'as pas mieux tu fermes ta g..... et tu pousses avec les autres.' Et parfois tu t'étais trompé. Si, si, ça arrive.

[Golgoth]

Dans ma vie pro, on m'a expliqué que lorsqu'on conteste une orientation, il faut bien sûr expliquer pourquoi, mais surtout il faut proposer autre chose.
Sinon l'orientation est maintenue et le contestataire est tenu comme non-cooperatif.

J'ai connu bien des situations de ce genre : 'Si t'as pas mieux tu fermes ta g..... et tu pousses avec les autres.' Et parfois tu t'étais trompé. Si, si, ça arrive.

Je doute que dans une entreprise on change le plan stratégique tous les ans.
Ici c’est le cas, il y avait déjà une autre réforme l’an dernier, qui est déjà annulée. Pour le même niveau d’élèves. Tu es dans la posture je trouve.

[pierre30]

J'indique ce que j'ai vu dans l'entreprise. L'EN est dans un autre contexte, j'en conviens. Mais s'opposer au nom d'un principe un peu foireux ne va pas faire avancer la boutique, même à l'EN. Et c'est souvent (trop) l'attitude dans cette maison. Les mesures ont peu de chances d'obtenir des résultats.

[Golgoth]

J'indique ce que j'ai vu dans l'entreprise. L'EN est dans un autre contexte, j'en conviens. Mais s'opposer au nom d'un principe un peu foireux ne va pas faire avancer la boutique, même à l'EN. Et c'est souvent (trop) l'attitude dans cette maison. Les mesures ont peu de chances d'obtenir des résultats.

Ce sont les décideurs eux-mêmes qui refusent d’évaluer leurs dispositifs, cela change sans arrêt et sans savoir si il y a eu un gain ou une perte grâce au précédent.
C’est du pilotage politicien…
Pour faire avancer la boutique, il faut que ce soit un objectif.

[pierre30]

Oui c'est vrai également.

[pierre30]

44 dirigeants de fédérations sportives prennent la défense de la ministre Amélie Ouéda-Castéra, critiquée pour ses choix familiaux relatifs à l'école privée, mise en cause par la commission d'enquête parlementaire sur les fédérations sportives et pour son interventionnisme supposé dans une mission d'inspection générale à la Fédération française de football.
Par 44 dirigeants de fédérations sportives*
27 Jan 2024, 14:00

(Crédits : Abaca Press / Reuters)

Nous, acteurs du sport français, souhaitons prendre la parole aujourd'hui pour exprimer notre respect et notre reconnaissance envers une ministre qui a su, depuis sa nomination, être à la hauteur de sa fonction, avec écoute, exigence et leadership. Lorsque que le Président de la République et la Première ministre ont nommé Amélie Oudéa- Castera en mai 2022, le monde du sport lui a accordé un accueil à la fois bienveillant et exigeant.

Bienveillant, afin de la laisser appréhender les enjeux de notre environnement dans une période extraordinaire, au sens propre et figuré, pour le pays, avec notamment les Jeux Olympiques et Paralympiques dans moins de 200 jours. Exigeant, parce que nos attentes étaient élevées afin d'avoir la capacité de relever les enjeux qui se présentaient à nous et d'engager les réformes nécessaires.

Nous avons appris à travailler avec celle qui s'est révélée être une ministre efficace et une femme politique engagée, qui sait faire preuve d'empathie mais également de clairvoyance, plaçant toujours l'intérêt général au cœur de ses décisions.

Lorsque le secrétaire général de l'Élysée a énoncé le nom d'Amélie Oudéa-Castera comme nouvelle ministre de l'Éducation Nationale, de la Jeunesse, des Sports et des JOP, nous avons été heureux pour l'avenir de l'école, pour vous, membre de cette communauté éducative si précieuse pour l'avenir de nos enfants ; mais également parce que nous pensons que tout commence à l'école, aussi, voire surtout, la pratique d'une activité physique et sportive. Nous sommes heureux de partager avec vous cette ministre que nous vous conseillons de prendre le temps de découvrir, car elle se révélera, comme elle l'a été avec nous, toujours pleine d'attention et de respect, afin d'engager les réformes nécessaires.

* Signataires :

Ludovic Royé, président de l'Association des DTN, DTN FF Canoë-kayak

Aurélie Aim-Tuil, DTN de la FF Lutte

Philippe Bana, président de la FF Handball

Magali Baton, SG de la FF Judo

Frederic Bouix, DG de la FF Équitation

RETROUVEZ NOS VIDEOS
Pascal Bourgeais, DTN de la FF handball

Caillet Virgile, DG Union sport et cycle

Caroline Califano,

Djamel Cheikh, DTN de la FF Sports de glace

Guillaume Chiellino, DTN Voile

Jean-Michel Cleroy, président de la FF Tir à l'arc

Alain Contensoux, DTN de la FF Basket-ball


Yann Cucherat,

Boris Darlet, président de la FF roller et Skateboard

Davy Delaire, EN Équitation

Jean-Luc Denechau, président de la FF Voile

Lilia Douihech-Slim

Sophie Dubourg, DTN de la FF Équitation

Gilles Erb, Président de la FF Tennis de table

Charles Ferreira, président de la FF Danse

Cédric Gosse, président de la Ff Triathlon

Grégory Saint-Geniès, DTN FF Handisport

Axelle Guiguet, DTN FF Volley

Isabelle Jouin, présidente de la FF Hockey

Lionel Lacaze, président de la FF Lutte

Sophie Lorant,

Sébastien Mansois, DTN Judo

Benjamin Maze, DTN Triathlon

Gilles Moretton, président de la FF Tennis

Gilles Muller, DTN de la FF Tir

Dominique Nato, président de la FF Boxe

Stéphane Nomis, président de la FF Judo

Gwénaëlle Noury, présidente de la FF Sports de glace

Pierre-Henri Paillasson, DTN de la FF Montagne Escalade

Claude Onesta, manager de la haute performance, Agence nationale du Sport

Patrick Ranvier, DTN de la FF Athlétisme

Michel Raynaud, président de la FF Haltérophilie

Patrick Rosso, DTN Taekwondo

Jean-Pierre Siutat, président de la FF Basketball

Sébastien Sobczak, DTN FF Roller et Skateboard

Pascale Soncourt, DTNa de la FF Montagne Escalade

Patrick Vajda, président de l'AFCAM et de IFSO

Christian Vandenberghe, président de la FF Aviron

Jean Zoungrana, président de la FF Canoë-kayak

[Papibilou]

Parmi ces mesures : un recours plus facile au redoublement, le retour des groupes de niveaux, une révision des programmes ou encore la labellisation des manuels scolaires.
Plus d'infos ici

Il me semblait que le recours au redoublement et les groupes de niveau pouvaient être de bonnes solutions mais les enseignants ne veulent ni l'un ni l'autre pour ne pas stigmatiser ces petits.
Ils ont encore prévu une journée de grève, une de plus.

[les orteils]

Le redoublement, oui c'est une bonne chose ; les classes de niveau , non. Les élèves en difficulté vont rester entre eux et ne progresseront pas, sans compter l'image donnée, les problèmes de discipline. En revanche, les groupes de niveau à raison d'une heure sur quatre par exemple c'est TRES efficace mais...il faut des moyens : soit on regroupe des classes mais le prof aura d'autres élèves que les siens, soit il faut payer des heures sup au prof qui dédouble sa classe : c'est la meilleure solution.

[Papibilou]

Le redoublement, oui c'est une bonne chose ; les classes de niveau , non. Les élèves en difficulté vont rester entre eux et ne progresseront pas, sans compter l'image donnée, les problèmes de discipline. En revanche, les groupes de niveau à raison d'une heure sur quatre par exemple c'est TRES efficace mais...il faut des moyens : soit on regroupe des classes mais le prof aura d'autres élèves que les siens, soit il faut payer des heures sup au prof qui dédouble sa classe : c'est la meilleure solution.

Si vous enseignez effectivement la même chose aux élèves de niveaux différents ça ne servira sans doute pas à grand chose. En revanche si par exemple vous supprimez des matières ont les plus faibles n'auront sans doute jamais besoin ( type LV2 dessin ou musique ) en leur augmentant les heures des savoir fondamentaux (arithmétique, français, ..) vous redonnez une chance aux plus faibles. Donc oui aux classes de niveau mais avec un enseignement plus concentré sur les matières les plus importantes dans la vie quotidienne. C'est ce qui se faisait avec les classes dites de transition avant 1975 et ça ne marchait pas si mal.

[pierre30]

Un élève qui a des difficulté en math prerd son temps si il est complètement largué par le rythme adapté au groupe des meilleurs dans cette matière. Il apprendra davantage si le rythme est plus lent, quitte à réduire un peu le programme.
Cz semble peu contestable.