En résumé : les profs font face à une contestation de plus en plus forte de leurs enseignements, parfois de la part des élèves, souvent de la part des parents, souvent pour des motifs religieux, mais pas toujours. Cette contestation est telle que beaucoup de profs s'estiment aujourd'hui menacés (la mort de Samuel Paty a marqué les esprits) et en viennent à s'autocensurer.Islam radical, insultes misogynes, parents d'élèves qui viennent «régler des comptes» : l'accablant rapport sénatorial sur l'école française
Un rapport issu d'une commission d'enquête lancée après l'assassinat de Samuel Paty pointe une «école de la République en danger». 38 recommandations ont été formulées par deux sénateurs.
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Le problème n'est pas nouveau, mais il s'aggrave au fil des ans, et il faut bien constater que Macron, depuis 7 ans, n'a pas fait grand chose pour y remédier.
L'islam est évidemment un problème, mais c'est seulement une partie du problème. Par exemple, par chez moi, dans un coin où la population est peu diversifiée, les revendications religieuses sont quasi-inexistantes, mais les profs que je connais disent quand même que le plus dur à gérer, pour eux, ce ne sont pas les élèves, mais les parents.
Alors que faire ? Je doute qu'on réponde au problème avec un énième débat sur la laïcité, car le problème est plus large. Ou souffre de trop de laxisme, la réponse me semble d'abord d'ordre policier, disciplinaire.