A l'école de Grigny, on enseigne la culture algérienne
On ne peut pas s'intégrer en se coupant de ses origines. Le besoin de racine est un des fondements de la psychologie humaine, et ceux qui n'en ont pas en souffrent de façon pathologique.
Pour l'Algérie le problème c'est que le conflit vieux de 50 ans est encore vivace et complique la donne fortement.
Pour l'Algérie le problème c'est que le conflit vieux de 50 ans est encore vivace et complique la donne fortement.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
A une différence fondamentale près : la Bretagne, c'est la France. Si l'usage du breton fut jadis prohibé, ce n'était pas forcément pour couper court à toute velléité indépendantiste : le mouvement indépendantiste est en effet très récent. Il s'agissait surtout d'unifier le pays, de renforcer les valeurs républicaines (par opposition à la monarchie, à une époque où cette querelle était forte), et notamment en généralisant l'usage du français dans des régions qui ne le pratiquaient que modérément.Nombrilist a écrit : Oui, c'est la tradition, c'est indéniable. A l'époque, on a interdit le breton. Dans les îles, on a interdit le créole. Tout ça pour éviter les idées d'indépendance. Est-ce une bonne chose ? Je ne le crois pas. Mais je peux comprendre l'opinion inverse.
On ne peut donc pas comparer le cas des langues régionales avec celui de la culture algérienne enseignée aux jeunes élèves.
L'indépendance de la Bretagne n'est pas une histoire récente. Bien sur les derniers mouvements indépendantistes sont récents mais son histoire montre qu'elle a très souvent, au cours des siècles, marqué son indépendance, tantôt souveraine, tantôt plus raisonnablement culturelle...
Bien sur que la langue française imposée avec difficulté n'avait pas pour but d'annexer, mais d'unifier le territoire national. Cependant, le breton est de nos jours largement enseigné, il existe même des écoles dont l'usage veut que l'on ne parle qu'en breton, ce qui en fait un peu une première langue.
A ce point de vue, permettre aux populations issues des régions d'afrique du nord d'adopter comme seconde langue celle de leur contrée d'origine (fusse t'elle distante de 2 ou 3 générations) ne me choque absolument pas, bien au contraire. De plus, l'usage de la langue serait totalement inutile si il ne s'accompagnait d'une découverte ou d'un apprentissage de la culture qui lui est lié. Je ne vois toujours pas ou est le problême, c'est de la même volonté d'intégration / unification que pour les cas breton que tu évoquais qu'il s'agit et c'est autrement plus salutaire que de stigmatiser et d'opposer.
Bien sur que la langue française imposée avec difficulté n'avait pas pour but d'annexer, mais d'unifier le territoire national. Cependant, le breton est de nos jours largement enseigné, il existe même des écoles dont l'usage veut que l'on ne parle qu'en breton, ce qui en fait un peu une première langue.
A ce point de vue, permettre aux populations issues des régions d'afrique du nord d'adopter comme seconde langue celle de leur contrée d'origine (fusse t'elle distante de 2 ou 3 générations) ne me choque absolument pas, bien au contraire. De plus, l'usage de la langue serait totalement inutile si il ne s'accompagnait d'une découverte ou d'un apprentissage de la culture qui lui est lié. Je ne vois toujours pas ou est le problême, c'est de la même volonté d'intégration / unification que pour les cas breton que tu évoquais qu'il s'agit et c'est autrement plus salutaire que de stigmatiser et d'opposer.
Aujourd'hui, les Bretons se sentent majoritairement français et intégrés à la France, malgré quelques revendications régionalistes ici ou là. Et ce sentiment résulte justement de la politique d'unification pratiquée par la France pendant des siècles. Cette politique ayant réussi, il est moins dangereux de revenir en arrière pour enseigner le breton. Cela ne remet pas en cause l'unité de la France. Au demeurant, les écoles Diwan que tu évoques ne sont pas très nombreuses, et sont plutôt en perte de vitesse depuis quelques années.lancelot a écrit : L'indépendance de la Bretagne n'est pas une histoire récente. Bien sur les derniers mouvements indépendantistes sont récents mais son histoire montre qu'elle a très souvent, au cours des siècles, marqué son indépendance, tantôt souveraine, tantôt plus raisonnablement culturelle...
Bien sur que la langue française imposée avec difficulté n'avait pas pour but d'annexer, mais d'unifier le territoire national. Cependant, le breton est de nos jours largement enseigné, il existe même des écoles dont l'usage veut que l'on ne parle qu'en breton, ce qui en fait un peu une première langue.
A ce point de vue, permettre aux populations issues des régions d'afrique du nord d'adopter comme seconde langue celle de leur contrée d'origine (fusse t'elle distante de 2 ou 3 générations) ne me choque absolument pas, bien au contraire. De plus, l'usage de la langue serait totalement inutile si il ne s'accompagnait d'une découverte ou d'un apprentissage de la culture qui lui est lié. Je ne vois toujours pas ou est le problême, c'est de la même volonté d'intégration / unification que pour les cas breton que tu évoquais qu'il s'agit et c'est autrement plus salutaire que de stigmatiser et d'opposer.
Pour les jeunes d'origine afro-maghrébine, c'est différent. Eux ou leurs parents sont en France de fraîche date, la plupart d'entre eux possèdent la double nationalité, le sentiment d'appartenance au pays d'origine est encore fort, et le meilleur moyen de les intégrer à la France reste de leur appliquer ce que l'on a appliqué à la Bretagne auparavant.
L'intégration / unification passe donc par le fait d'imposer la langue et la culture française à ceux qui sont français de fraîche date. C'est comme cela que la France a fait avec la Bretagne, c'est comme cela qu'il faut faire avec les jeunes immigrés d'origine afro-maghrébine.
Il y en a aussi qui sont en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale hein^^et qui ont la nationalité française, ne l'oublions pas. On ne peut pas vraiment faire de comparaison avec la Bretagne, car le but final était de l'intégrer au territoire Français, et donc d'en faire une région française à part entière. En aucun cas les pays Nord-Africains n'appartiennent à la France, (pays indépendants tout ça tout ça) ils ne peuvent donc pas être gérer de la même manière. Dans tous les cas, ceci sera toujours sujet à débat, mais pour ma part je considère qu'il est important pour eux de garder leurs origines et leur appartenance, les racines de l'individu étant un point essentiel pour son bon développement intellectuel et social. Il y a surtout un travail à faire au niveau du professorat, dont c'est le rôle d'assurer l'apprentissage de l'intégration et à la relativisation, et c'est bien la que la bas blesse. Quant à la langue et la culture française, elle sont toujours imposées me semble-t-il^^
Il faudrait pour le bonheur des États que les philosophes fussent rois ou que les rois fussent philosophes (Platon).
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré