Une initiation à la philosophie envisagée en seconde
- sarkonaute
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Luc Chatel a annoncé ce jeudi matin à l'Unesco la possibilité pour des élèves de première littéraire et de seconde d'accéder à une «préparation à la philosophie».
Si l'initiation proposée par Luc Chatel devrait concerner tous les élèves de seconde, elle devrait se limiter à la filière littéraire en première, pour renforcer sa spécificité, alors qu'elle est en perte de vitesse depuis une dizaine d'années.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0074…
n'importe quoi.
déjà qu'ils ne savent pas compter jusqu'à deux sans se tromper.
la philo est une survivance baroque des humanités, une pignolade stérile qui n'a pas sa place ailleurs que dans les filières littéraires-gauchistes.
Si l'initiation proposée par Luc Chatel devrait concerner tous les élèves de seconde, elle devrait se limiter à la filière littéraire en première, pour renforcer sa spécificité, alors qu'elle est en perte de vitesse depuis une dizaine d'années.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0074…
n'importe quoi.
déjà qu'ils ne savent pas compter jusqu'à deux sans se tromper.
la philo est une survivance baroque des humanités, une pignolade stérile qui n'a pas sa place ailleurs que dans les filières littéraires-gauchistes.
- artragis
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en seconde, oui c'est n'importe quoi, pas de place dans l'emploi du temps, trop peu de maturité, pas assez de bases de logique.n'importe quoi.
En première L, là c'est une chose intelligent.
les fillières littéraires je connais, mis de là à leur attribuer l'épithète "gauchiste", pour moi ça casse toute ta crédibilité.la philo est une survivance baroque des humanités, une pignolade stérile qui n'a pas sa place ailleurs que dans les filières littéraires-gauchistes.
Par contre une telle proposition est la preuve que le gouvernement n'est pas aussi bon que tu ne le dis, le ministre de l'éducation ne connait pas vraiment bien le système français.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- sarkonaute
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- artragis
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osef, vive l'eprit nuance et de critique.sarkonaute a écrit :les littéraires sont tous des gauchistes, logique ils sont souvent issus de la petite bourgeoisie du secteur public.
moi on m'a dit que c'était les littéraires qui se faisaient le moins avoir par les sectes, si ta position est vraie alors il y a de très forte chance que les gauchistes en soient aussi exempts... si ta proposition est vraie bien sûr.
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- sarkonaute
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C'est une bonne initiative. Pour une fois que je suis d'accord avec Chatel, me... alors...
Je me souviens que ça m'aurait fait beaucoup de bien à l'époque, nous étudiions tellement de matières sans intérêt - telles que l'économie ou les techniques du jeu collectif en sport - que j'ai cru mourir d'ennui à de nombreuses reprises.
Je me souviens que ça m'aurait fait beaucoup de bien à l'époque, nous étudiions tellement de matières sans intérêt - telles que l'économie ou les techniques du jeu collectif en sport - que j'ai cru mourir d'ennui à de nombreuses reprises.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- sarkonaute
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j'ai vu ça à la télé. ce n'est évidemment pas de la philosophie, juste du blabla qui valorise ceux qui aiment blablater, les autres roupillent ou bavent.El Fredo a écrit : Bonne initiative. Plus surprenant, il y a déjà des expériences réussies d'initiation à la philosophie en classe de maternelle.
inepte. et on ose appeler ça une "expériences réussies d'initiation à la philosophie en classe de maternelle", c'est à mourir de rire.
- Nombrilist
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Pour le coup Chatel est moins réactionnaire que toi Sarkonaute^^
Evidemment qu'en maternelle on ne peut pas faire un cours magistral de niveau universitaire mais ça permet déjà d'initier les gamins à la réflexion personnelle, à l'idée qu'on a toujours une part de vérité en soi, la sienne, et qu'elle compte autant sinon plus que celle des autres.
De manière plus pragmatique, sans ligne directrice ni préméditation d'aucune sorte, il arrive souvent à ma compagne - instit en maternelle - de faire de la philosophie avec ses élèves, à leur demande. Quand il y en a un qui demande si Dieu existe ou alors ce qui se passe après la mort (dès 4 ans, maintenant c'est assez fréquent d'avoir ce genre d'interrogation métaphysique) ; ou plus simplement encore quand ils trouvent une araignée dans la classe, savoir ce qu'il faut en faire (là ça verse plutôt dans l'éthique).
C'est incroyable ce qu'un gamin stimulé intellectuellement peut se poser comme questions. Ne pas les écouter et tenter de leur répondre c'est une manière de les traiter comme des demi-machins pas encore aboutis.
De toute façon, là, avec cette histoire, il n'est pas question d'officialiser la philosophie à la maternelle mais seulement à partir de la seconde - et uniquement pour des littéraires.
Artragis a dit que c'était sans doute un peu trop tôt, rapport à la maturité des gamins. Je suis d'accord s'il s'agit de cours magistraux, mais si l'approche est différente de celle de l'académisme universitaire je ne vois pas pourquoi ni en quoi une simple initiation pourrait leur nuire.
D'ailleurs, je fait remarquer que l'enseignement des mathématiques démarre bien plus tôt que la seconde et qu'on n'y a jamais opposé l'argument du manque de logique chez les élèves dans l'optique d'abolir une telle matière.
Evidemment qu'en maternelle on ne peut pas faire un cours magistral de niveau universitaire mais ça permet déjà d'initier les gamins à la réflexion personnelle, à l'idée qu'on a toujours une part de vérité en soi, la sienne, et qu'elle compte autant sinon plus que celle des autres.
De manière plus pragmatique, sans ligne directrice ni préméditation d'aucune sorte, il arrive souvent à ma compagne - instit en maternelle - de faire de la philosophie avec ses élèves, à leur demande. Quand il y en a un qui demande si Dieu existe ou alors ce qui se passe après la mort (dès 4 ans, maintenant c'est assez fréquent d'avoir ce genre d'interrogation métaphysique) ; ou plus simplement encore quand ils trouvent une araignée dans la classe, savoir ce qu'il faut en faire (là ça verse plutôt dans l'éthique).
C'est incroyable ce qu'un gamin stimulé intellectuellement peut se poser comme questions. Ne pas les écouter et tenter de leur répondre c'est une manière de les traiter comme des demi-machins pas encore aboutis.
De toute façon, là, avec cette histoire, il n'est pas question d'officialiser la philosophie à la maternelle mais seulement à partir de la seconde - et uniquement pour des littéraires.
Artragis a dit que c'était sans doute un peu trop tôt, rapport à la maturité des gamins. Je suis d'accord s'il s'agit de cours magistraux, mais si l'approche est différente de celle de l'académisme universitaire je ne vois pas pourquoi ni en quoi une simple initiation pourrait leur nuire.
D'ailleurs, je fait remarquer que l'enseignement des mathématiques démarre bien plus tôt que la seconde et qu'on n'y a jamais opposé l'argument du manque de logique chez les élèves dans l'optique d'abolir une telle matière.
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- El Fredo
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La philosophie est une discipline qui apprend à penser, et en maternelle on est parfaitement capable de le faire. Tous les parents ayant des enfants en bas âge le savent, les enfants ont souvent des fulgurances qui laissent sur le cul et sont capable de déceler des vérités qui échappent aux adultes. C'est malheureusement une faculté qu'ils perdent avec l'âge et le nécessaire conformisme social qui va avec.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- Nombrilist
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Entièrement d'accord. J'ajoute que, contrairement à un apprentissage purement abstrait comme les mathématiques, la physique-chimie ou l'histoire (je n'ai rien contre ces disciplines nobles je précise, c'est juste que quand on est au collège / lycée ça reste indéniablement abstrait), la philosophie permet une application directe et immédiate dans la vie de tous les jours. C'est autant une praxis qu'un exercice de la raison. Dans la manière dont on se comporte, dont on conçoit ses limites mais aussi sa puissance, dont on interagit avec les autres, etc. Je trouve que c'est très structurant.El Fredo a écrit :La philosophie est une discipline qui apprend à penser, et en maternelle on est parfaitement capable de le faire. Tous les parents ayant des enfants en bas âge le savent, les enfants ont souvent des fulgurances qui laissent sur le cul et sont capable de déceler des vérités qui échappent aux adultes. C'est malheureusement une faculté qu'ils perdent avec l'âge et le nécessaire conformisme social qui va avec.
Exact ! L'enseignement se fait à l'envers. Il y a de quoi en rebuter plus d'un, c'est presque du niveau d'un enseignement religieux icon_coolNombrilist a écrit :Philosopher n'est qu'un mot. Ce qui compte, c'est ce qui est enseigné, et comment c'est enseigné. En terminale, on ne philosophe pas, on apprend l'histoire de la philosophie. Ce n'est pas pareil.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- sarkonaute
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ridicule. les mathématiques sont indispensables à la vie en société, et sont une discipline opérationnelle, qui au surplus structure ou influence la plupart des autres.racaille a écrit : D'ailleurs, je fait remarquer que l'enseignement des mathématiques démarre bien plus tôt que la seconde et qu'on n'y a jamais opposé l'argument du manque de logique chez les élèves dans l'optique d'abolir une telle matière.
la philosophie ne sert bien entendu à rien, c'est du vent. du blabla.
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