Les piètres résultats des élèves français.
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- artragis
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y'en a très peu en France de ce genre de classe... et encore ça changerait quoi? la transmission du savoir ne dépend pas de la nationalité, preuve en est, pas mal de collégiens ou lycéens suivent des cours en anglais, allemand ou espagnol.Comment peut on enseigner à une classe avec 30 nationalités différentes ?
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- artragis
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à l'école les élèves parlent français, et dans les rares cas où ils ne le font pas, et à l'instar des dyslexiques, aujourd'hui, ils ont une traductrice/secrétaire (dans le cas où en plus ils ne sait pas écrire).Quand à la maison personne ne parle le français, quand l'élève lui même ne le parle pas, que veux tu faire ?
Quand il y a plusieurs nationalités (nationalité étant différents de origine) elles sont en nombre restreint puisque cela signifie que ce sont des voyages via rotary ou la carrière des parents. Dès lors ces élèves ont leur intérêt à suivre des cours en français et n'en sorte que meilleurs.
Pour les immigrés, lorsqu'ils ne sont pas clandestins, les enfants parlent presque tous français, sinon, se référer au premier cas de ce topic.
Au résultat la situation des classes où chaque élève a une langue différente qui n'est pas la langue française représente des cas isolés et souvent largement aidés par les différentes administrations.
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Le problème n'est pas qu'ils parlent français, mais de combien de mots de vocabulaire ils disposent.
Tu crois que tu peux entrer dans un Lycée français à l'étranger sans parler parfaitement le français ? Idem pour les écoles espagnoles qui ont aussi un réseau international.
Un enfant qui ne parle pas un français correct ne devrait tout simplement pas être admis à l'école. A ses parents de le mettre à niveau dans un circuit privé spécial. On ne peut pénaliser toute une classe en y fourrant n'importe qui.
Exemple pratique : j'avais une aide ménagère portugaise, qui comptait "importer" son petit garçon fin août, pour le mettre à l'école à Bruxelles. J'ai poussé les hauts cris, l'ai incitée à faire venir l'enfant le 1r juillet, et à l'envoyer à la plaine de jeu et dans un camp de vacances tout l'été. A la rentrée, il parlait déjà remarquablement ... et à Noel il était premier de classe en français, qu'il parlait en outre sans l'ombre d'un accent !!!
On ne peut mettre tout sur le dos des écoles. C'est même scandaleux pour nos élèves.
Tu crois que tu peux entrer dans un Lycée français à l'étranger sans parler parfaitement le français ? Idem pour les écoles espagnoles qui ont aussi un réseau international.
Un enfant qui ne parle pas un français correct ne devrait tout simplement pas être admis à l'école. A ses parents de le mettre à niveau dans un circuit privé spécial. On ne peut pénaliser toute une classe en y fourrant n'importe qui.
Exemple pratique : j'avais une aide ménagère portugaise, qui comptait "importer" son petit garçon fin août, pour le mettre à l'école à Bruxelles. J'ai poussé les hauts cris, l'ai incitée à faire venir l'enfant le 1r juillet, et à l'envoyer à la plaine de jeu et dans un camp de vacances tout l'été. A la rentrée, il parlait déjà remarquablement ... et à Noel il était premier de classe en français, qu'il parlait en outre sans l'ombre d'un accent !!!
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- artragis
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juste une petite nuance, ce n'est pas le problème, mais un des problèmes. Cependant il est très préjudiciable car même les programmes simplifiés ne passent pas car les mots ne sont pas compris.Le problème n'est pas qu'ils parlent français, mais de combien de mots de vocabulaire ils disposent.
On remarque aussi un autre problème : dès que l'élève bute sur un mot, il présuppose ne pas comprendre le reste du texte ou de la consigne, et ce à tous les niveaux (collège, lycées, prépa...)
Trois exemples pratiques qui m'ont marqué :
->en quatrième : exo de mathématique : "[...] durant cette chute, les frottement sont modélisé par une relation quadratique du type kv²" (sachant qu'à la question précédente on avait calculé k). Moyenne à l'exercice : 3.5/10 car à partir de cette question rien n'avait été traité par beaucoup d'élèves, en effet quadratique leur était inconnu
->en terminale : physique "[...]on appelle ce phénomène dissymétrie des charges, quelle interaction fondamentale fait-il entrer en jeu", les élèves bloquent sur dissymétrie des charges alors que ce n'est qu'une question de cours. Résultat, l'exercice est loupé.
->cette année en prépa, re mathématiques : "On obtient donc des 'polynomes' en cos(x) appelés plynômes de Tchébitchev, selon la parité de n donner....." (trou de mémoire sur le reste de la consigne qui était très clair). La question a été boycotée par les élèves qui ne "comprenaient pas" ce que voulait dire "polynôme de tchébitchev" (alors que c'était juste une info pour la culture perso).
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La question était peut-être: montrer que la parité dépend de n.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Polynôme_de_Tchebychev
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- artragis
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oui mais ce n'était pas une raison pour s'arrêter là, le nom de la formule c'était juste pour la culture perso ça n'était pas nécessaire pour continuer l'exo (preuve en est, je l'ai fait cet exo!)A vrai dire, moi non plus ...
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Revenons à ces enfants ne maîtrisant que fort peu le français. N'oublions pas qu'à part en classe,ils vont parler leur langue d'origine à la maison, regarder des émissions dans cette langue (merci les satellites), et même faire les courses dans des "quartiers" où tout le monde parle la langue d'origine poutôt que le français.
Je songe à l'installation de ma fille à NY, à 18 ans. Une bonne connaissance assez théorique de l'anglais, classée en tête de peloton lors de l'examen d'anglaisobligatoire pour tous les étudiants, américains ou non, à Columbia University.
Mais pendant sa première année, elle s'est fait un devoir de ne pas lire une ligne en français, de ne pas voir un film en français, de ne fréquenter aucun français. Avec évidemment un résultat linguistique décoiffant dès laseconde année (interprête ONU pour les très petites réunions de haut niveau, et publiant des livres en anglais).
On ne peut évidemment séparer les enfants étrangers de leurs familles sous prétexte de forcer leur connaissance du français. Mais ne devrait-on pas respecter les élèves français, en en ralentissant pas leurs classes par une proportion exagérée de petits étrangers ? Ne vaut-il pasmieux concentrer ces étrangers dans des classes séparées, intensifiant les cours de français, et mettant leurs connaissances en pratique pendant les récréatios, les activités sportives ou para scolaires ?
Je pense que tout le monde y gagnerait.
Je songe à l'installation de ma fille à NY, à 18 ans. Une bonne connaissance assez théorique de l'anglais, classée en tête de peloton lors de l'examen d'anglaisobligatoire pour tous les étudiants, américains ou non, à Columbia University.
Mais pendant sa première année, elle s'est fait un devoir de ne pas lire une ligne en français, de ne pas voir un film en français, de ne fréquenter aucun français. Avec évidemment un résultat linguistique décoiffant dès laseconde année (interprête ONU pour les très petites réunions de haut niveau, et publiant des livres en anglais).
On ne peut évidemment séparer les enfants étrangers de leurs familles sous prétexte de forcer leur connaissance du français. Mais ne devrait-on pas respecter les élèves français, en en ralentissant pas leurs classes par une proportion exagérée de petits étrangers ? Ne vaut-il pasmieux concentrer ces étrangers dans des classes séparées, intensifiant les cours de français, et mettant leurs connaissances en pratique pendant les récréatios, les activités sportives ou para scolaires ?
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