Le palmarès des lycées.

[Tryphon]

Il faut savoir que le privé a de plus forts taux de réussite car les établissements privés choisissent les élèves qu'ils veulent présenter au diplôme, souvent favorisant les redoublements inutiles (tout cela pour améliorer leur résultat de réussite et leur renom), ils choisissent également sur dossier les élèves qu'ils désirent voir rentrer dans leur établissement.
Alors que les lycées publics ont bien une mission éducative car ils acceptent tout le monde, et ne recherche que le réussite des élèves et non de leur côte de popularité.

C'est plus contrasté.
C'est vrai pour certaines boites à bac, et faux pour la plupart des établissements catholiques qui se font un devoir d'accompagner le plus d'élèves possibles au bac.

Vous pouvez consulter le Taux d'accès de la seconde et de la première au baccalauréat, ou la Proportion de bacheliers parmi les sortants sur le site du mammouth:
http://www.education.gouv.fr/pid23933/i ... ycees.html

Le Figaro publie par ailleurs les % de mention très bien.

[mps]

Merci Nombrilist.  Les Universités sont-elles publiques et les Grandes Ecoles privées ?

[Nombrilist]

Tout est disponible en publique sauf les grandes écoles de commerce.

[Adeline]

Il faut savoir que le privé a de plus forts taux de réussite car les établissements privés choisissent les élèves qu'ils veulent présenter au diplôme, souvent favorisant les redoublements inutiles (tout cela pour améliorer leur résultat de réussite et leur renom), ils choisissent également sur dossier les élèves qu'ils désirent voir rentrer dans leur établissement.
Alors que les lycées publics ont bien une mission éducative car ils acceptent tout le monde, et ne recherche que le réussite des élèves et non de leur côte de popularité.

Il est vrai que les élèves s'inscrivant dans le privé sont sélectionnés, mais c'est également la raison qui fait que les parents inscrivent leurs enfants dans le privé. Quant on tient à ce que nos enfants suivent une scolarité bien encadrée, sans risque de grèves à répétition et sans risque d'y rencontrer toute la racaille du coin, on inscrit nos enfants dans le privé. De plus, ces écoles ne sont plus réservées aux riches, car leurs tarifs sont devenus abordables. Je travaille dans un collège privé où 50% des enfants y sont boursiers. Les parents qui souhaitent offrir une scolarité de qualité à leurs enfants, trouveront normal de la financer. Pour ma part, je trouve assez anormal d'être obligé de financer une école, pour être surs que nos enfants auront cours normalement et sérieusement.

[Nombrilist]

"Pour ma part, je trouve assez anormal d'être obligé de financer une école, pour être surs que nos enfants auront cours normalement et sérieusement."

Tout à fait. D'ailleurs les parents de ces enfants auront une grande part de responsabilité quand leurs enfants voudront scolariser leur propre progéniture: tout sera devenu payant puisque de plus en plus de monde y va.

[Adeline]

"Pour ma part, je trouve assez anormal d'être obligé de financer une école, pour être surs que nos enfants auront cours normalement et sérieusement."

Tout à fait. D'ailleurs les parents de ces enfants auront une grande part de responsabilité quand leurs enfants voudront scolariser leur propre progéniture: tout sera devenu payant puisque de plus en plus de monde y va.

Non, la responsabilité ne revient pas aux parents désireux de voir leurs enfants poursuivre une bonne scolarité, la responsabilité revient à l'état qui ne prend pas les mesures nécessaires pour que la scolarité des enfants sont assurée et rigoureuse.

[Nombrilist]

Vision à court terme. Quand le privé aura pris le pas sur le public, à ton avis, elle va faire quoi la racaille ?

[Adeline]

Vision à court terme. Quand le privé aura pris le pas sur le public, à ton avis, elle va faire quoi la racaille ?

Peut être sera elle prise en charge par les parents... Ce n'est pas à l'école d'éduquer les enfants et ce n'est pas aux élèves et aux enseignants de subir les frasques de la délinquance.

[Nombrilist]

Non, la racaille, elle ne sera plus à l'école mais dans les rues. Et on aura de l'insécurité comme jamais on n'en a eu jusqu'à présent.

[Adeline]

La racaille est déjà bien plus souvent dans la rue qu'à l'école et l'insécurité est déjà si bien installée en France. Il ne me semble pas que des mesures sérieuses et concrètes soient prises contre ça, il est donc bien normal que les parents protègent leurs enfants à leur façon. Si on commençait par faire prendre leurs responsabilités aux parents, peut être y seraient ils moins. Et si certains parents se fichent complètement de l'avenir de leurs enfants, c'est à la justice et aux services sociaux de s'en occuper.

Ne demandons pas aux parents de paliers les insuffisances de l'état. Ils veillent déjà au mieux sur leur progéniture, prenant pour eux les décisions les plus adaptées, qu'on ne leur demande pas en plus, de prendre en compte la progéniture des autres.

[Tryphon]

Vision à court terme. Quand le privé aura pris le pas sur le public, à ton avis, elle va faire quoi la racaille ?

Votre système orwellien est en train d'exploser en vol et c'est drôle à voir.
Lorsqu'il aura rendu l'âme, le tri sélectif reprendra ses droits, ce qui n'empêche pas d'aider les méritants.

[lancelot]

**propos hors sujet**

[Nombrilist]

Le problème, c'est que les rejetés se radicaliseront forcément et s'en prendront aux sélectionnés. C'est évident.

[El Fredo]

Non, la responsabilité ne revient pas aux parents désireux de voir leurs enfants poursuivre une bonne scolarité, la responsabilité revient à l'état qui ne prend pas les mesures nécessaires pour que la scolarité des enfants sont assurée et rigoureuse.

Tu dois certainement penser à ce principe inepte du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. "Starve the beast", comme disent les anglophones.

[mps]

Adeline, tout à fait d'accord avec toi !

Le choix de l'école est déterminant pour toute la vie d'un enfant et ls parents doivent être élitistes, c'est à dire vouloir le mielleur pour leurs gos (rien à voir avec "élitaire" qui est un réflexe de caste). Ce choix implique bien entendu un sacrifice financier, mais constitue aussi un investissement primordial.

Une année sans revenus professionnels, ou une carrière ratée coutent bien plus cher que la différence entre une bonne et une mauvaise école durant toute la scolarité.

Mais j'jouterau qu'une éducation soignée, si elle doit baucoup à l'école, demande en outre des efforts supplémentaires des parents : stages linguisitiques à l'étranger durant les vacances, discussions intelligentes à table, immersions ponctuelles dans un maximum de contexte.

J'y songeais en discutant avec un vétérinaire (!) lequel m'expliquait qu'un jeune chien doit être mis face à toutes les situations qu'il aura à rencontrer dans sa vie pendant ses 6 premiers mois : croiser d'autres chiens, rester seul, voir des vaches et des chevaux, attendre devant un super-marché, rouler en voiture, etc etc. Après, il n'est que difficilement récupérable.

Avons-nous conscience qu'il en va de même pour nos gosses ?  Prendre le train ou l'avion tout seul, débarquer dans une famille étrangère pour un mois et s'adapater à ses habitudes,
visiter activement un musée ou le Parlement, aller à la pèche ou soigner des chevaux, changer le filtre à huile d'une voiture, faire pousser un coin de jardin, garder un petit, faire des courses tout seul dans un super-marché, se débrouiller dans la cuisine, tout cela doit être au programme familial avant 12 ans. Pas pour lacompténce que cela apporte,mais parce qu'en s'ancrant dans un maximum de réalités, le gosse développe un réseau de racines qui seront sa force et sa stabilité ultérieurement.

trop d'enfants sont élevés en serre et hors sol, et succombent à 24 heures sans vaporisation icon_biggrin