Le palmarès des lycées.

[Adeline]

Non, la responsabilité ne revient pas aux parents désireux de voir leurs enfants poursuivre une bonne scolarité, la responsabilité revient à l'état qui ne prend pas les mesures nécessaires pour que la scolarité des enfants sont assurée et rigoureuse.

Tu dois certainement penser à ce principe inepte du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. "Starve the beast", comme disent les anglophones.

Du tout, je faisais référence aux grèves trop courantes dans l'enseignement public, pénalisant les enfants dans leur programme scolaire et les parents qui doivent se débrouiller pour trouver à faire garder leurs enfants.

[Tryphon]

Merci. J'avais donc raison sur le fond depuis le début, même si les chiffres sont moins abrupts que mon propos d'origine.
Voilà donc où nous divergeons : cette ségrégation ma parait tout à fait légitime et naturelle, même si en effet les pauvres méritants ou talentueux doivent etre aidés.

[Adeline]

Les belles âmes qui donnent des leçons de morale alors qu'elles ont soigneusement évité la mixité sociale en fréquentant le privé catholique, ça fait sourire.

crois moi il y a de la mixité dans le privé catholique et pas qu'un peu.

Tout à fait et ajoutons que le coté catholique est bien secondaire, dans ces établissements privés. Quand un temps fort sur la foi catholique est organisé, à peine 10% des enfants y participent. Pour ma part, je ne suis pas catholique et mes enfants ont poursuivi toutes leurs études en école privée et je travaille dans une école privée.

Je précise aussi que le taux de population issue de l'immigration, en Vendée, n'est pas très élevé, toutefois nombreux sont les enfants, issues de l'immigration, inscrits dans les écoles privées. Avoir envie d'offrir une scolarité de qualité à ses enfants n'est pas l'apanage du peuple Français de souche. Et cette même mixité s'applique aussi au sein du personnel.

[Adeline]

Merci. J'avais donc raison sur le fond depuis le début, même si les chiffres sont moins abrupts que mon propos d'origine.
Voilà donc où nous divergeons : cette ségrégation ma parait tout à fait légitime et naturelle, même si en effet les pauvres méritants ou talentueux doivent etre aidés.

En fait, ce n'est pas au niveau de la scolarité que le problème se pose. Dans l'école où je travaille, 50% des élèves sont boursiers. Par contre, c'est au niveau des frais de restauration que c'est difficile pour les familles modestes. A titre de comparaison, ici, le ticket de cantine coute (au plus cher), 2€40 par enfant. Dans l'établissement où je travaille, le ticket coute 4€38 pour chaque enfant. Dans le public, les salaires du personnel sont pris en charge par l'état, donc par l'ensemble des contribuables. Ce n'est pas pris en charge dans les écoles privées. Les parents du privé payent donc pour leurs enfants et pour ceux du public.

[Tryphon]

Les belles âmes qui donnent des leçons de morale alors qu'elles ont soigneusement évité la mixité sociale en fréquentant le privé catholique, ça fait sourire.

crois moi il y a de la mixité dans le privé catholique et pas qu'un peu.

Tout à fait et ajoutons que le coté catholique est bien secondaire, dans ces établissements privés. Quand un temps fort sur la foi catholique est organisé, à peine 10% des enfants y participent. Pour ma part, je ne suis pas catholique et mes enfants ont poursuivi toutes leurs études en école privée et je travaille dans une école privée.

Je précise aussi que le taux de population issue de l'immigration, en Vendée, n'est pas très élevé, toutefois nombreux sont les enfants, issues de l'immigration, inscrits dans les écoles privées. Avoir envie d'offrir une scolarité de qualité à ses enfants n'est pas l'apanage du peuple Français de souche. Et cette même mixité s'applique aussi au sein du personnel.

Au-delà de votre cas particulier rappelons la vérité des chiffres, au global:

"L’enseignement privé sous contrat compte toujours davantage d’enfants de cadres supérieurs, professions libérales et chefs d’entreprise que l’enseignement public : 30,7 % contre 19,3 %. A l’inverse, les enfants d’ouvriers et de chômeurs y sont moins présents (22,3 %), que dans le public (38,7 %).
Des chiffres qui corroborent l’idée d’un « privé pour riches ».
("Le privé, c'est pour les riches?" Le Monde du 2 septembre 2009)

[artragis]

1 enfant sur 5 n'est pas issu de parents "riche" (soit dit en passant les cadres supérieurs ne sont pas tous riches, d'autant plus qu'on parle de famille monoparentale de plus en plus souvent). Tes statistiques prouvent donc qu'il n'y a pas d'écartement des plus pauvres. Il faut aussi se souvenir qu'il y a plus de lycées publics que privés. Et que les lycées publics se trouvent également répartis sur le territoire.

[Tryphon]

Vous niez la réalité, ce qui est logique car vous ne voudriez pas mordre la main qui vous nourrit.
La réalité de la ségrégation est pourtant là, voir l'article du Monde : Des chiffres qui corroborent l’idée d’un « privé pour riches ».

[Adeline]

Ben voyons, comme si toutes les familles pouvaient sortir 1000 ou 2000 euros par an minimum pour l'école de leurs enfants.

Ce sont les tarifs de quel genre d'école ?
Dans le collège ou je travaille, la scolarité annuelle coute : 307€ et la demi pension 616.86€

Pour ce qui est du lycée, je payais environ 2400€ annuellement, logé et nourri. Si j'avais inscrit mon fils dans le public pour la même prestation, j'aurais payé 1800€. La scolarité brute me coutait donc 600€ par an, soit environ 70€ par mois, et je n'étais pas boursière.

En trois ans au lycée, mon fils n'a pas subit un seul jour de grève, et il n'a pas été invité, non plus, à aller manifester au lieu d'étudier. Je ne regrette donc nullement mon choix, d'autant que le lycée a également obtenu un résultat de 100% de réussite au BAC.

[Tryphon]

Personne ne conteste que le privé soit mieux que l'école publique laxiste et décadente.

[Adeline]

Les belles âmes qui donnent des leçons de morale alors qu'elles ont soigneusement évité la mixité sociale en fréquentant le privé catholique, ça fait sourire.

crois moi il y a de la mixité dans le privé catholique et pas qu'un peu.

Tout à fait et ajoutons que le coté catholique est bien secondaire, dans ces établissements privés. Quand un temps fort sur la foi catholique est organisé, à peine 10% des enfants y participent. Pour ma part, je ne suis pas catholique et mes enfants ont poursuivi toutes leurs études en école privée et je travaille dans une école privée.

Je précise aussi que le taux de population issue de l'immigration, en Vendée, n'est pas très élevé, toutefois nombreux sont les enfants, issues de l'immigration, inscrits dans les écoles privées. Avoir envie d'offrir une scolarité de qualité à ses enfants n'est pas l'apanage du peuple Français de souche. Et cette même mixité s'applique aussi au sein du personnel.

Au-delà de votre cas particulier rappelons la vérité des chiffres, au global:

"L’enseignement privé sous contrat compte toujours davantage d’enfants de cadres supérieurs, professions libérales et chefs d’entreprise que l’enseignement public : 30,7 % contre 19,3 %. A l’inverse, les enfants d’ouvriers et de chômeurs y sont moins présents (22,3 %), que dans le public (38,7 %).
Des chiffres qui corroborent l’idée d’un « privé pour riches ».
("Le privé, c'est pour les riches?" Le Monde du 2 septembre 2009)

Ou peut être aussi que la scolarité des enfants est le dernier des soucis de certains parents. La délinquance notoire compte plus de jeunes issus de milieux défavorisés que de jeunes issus de milieux aisés. Certains sous entendront que les jeunes sont délinquants parce qu'ils sont pauvres. Pour ma part, je pense que les jeunes sont délinquants, avant tout parce qu'ils sont mal éduqués.

[Nombrilist]

N'oublions tout de même pas que le privé est financé par le publique.

[artragis]

N'oublions tout de même pas que le privé est financé par le publique.

De manière très réduite.

[Nombrilist]

Apparemment, il s'agit de 7 milliards d'euros par an. touss! touss! L'Etat dépense 7 milliards d'euro par an pour que des riches (et un peu de moins riches) puissent tenir à l'écart leurs rejeton de la plèbe. Moi ça me pose un problème.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03 ... e-financem…

[artragis]

7 milliards. Oui, mais combien pour les enseignants de toute façon payés moins chers que les enseignants du public?
Si l'état paie ces enseignant c'est tout simplement parce qu'il a créé un contrat avec ce que tu appelles "le privé".

Ce qui est plus méchant, et honteux c'est par exemple cette loi là : la loi Carle, du 28 septembre 2009. Car là on arrive dans la contradiction : la ville A finance le maintient des écoles de la ville B.

Tout ça pour dire que le chiffre parait gros mais qu'il est balancé sans donner exactement ce à quoi il va.

[Tryphon]

Les personnes qui scolarisent leurs enfants dans le privé sont des contribuables comme les autres (et d'ailleurs souvent des contributeurs nets), qui ont acquitté des impôts comme les autres pour bénéficier d'un service d'éducation.
Il est donc parfaitement normal que l'état ou les collectivités finance le privé, on ne va pas demander à ces citoyens de payer deux fois.