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par mps » 16 avr. 2011, 09:04:00
Adeline, tout à fait d'accord avec toi !
Le choix de l'école est déterminant pour toute la vie d'un enfant et ls parents doivent être élitistes, c'est à dire vouloir le mielleur pour leurs gos (rien à voir avec "élitaire" qui est un réflexe de caste). Ce choix implique bien entendu un sacrifice financier, mais constitue aussi un investissement primordial.
Une année sans revenus professionnels, ou une carrière ratée coutent bien plus cher que la différence entre une bonne et une mauvaise école durant toute la scolarité.
Mais j'jouterau qu'une éducation soignée, si elle doit baucoup à l'école, demande en outre des efforts supplémentaires des parents : stages linguisitiques à l'étranger durant les vacances, discussions intelligentes à table, immersions ponctuelles dans un maximum de contexte.
J'y songeais en discutant avec un vétérinaire (!) lequel m'expliquait qu'un jeune chien doit être mis face à toutes les situations qu'il aura à rencontrer dans sa vie pendant ses 6 premiers mois : croiser d'autres chiens, rester seul, voir des vaches et des chevaux, attendre devant un super-marché, rouler en voiture, etc etc. Après, il n'est que difficilement récupérable.
Avons-nous conscience qu'il en va de même pour nos gosses ? Prendre le train ou l'avion tout seul, débarquer dans une famille étrangère pour un mois et s'adapater à ses habitudes,
visiter activement un musée ou le Parlement, aller à la pèche ou soigner des chevaux, changer le filtre à huile d'une voiture, faire pousser un coin de jardin, garder un petit, faire des courses tout seul dans un super-marché, se débrouiller dans la cuisine, tout cela doit être au programme familial avant 12 ans. Pas pour lacompténce que cela apporte,mais parce qu'en s'ancrant dans un maximum de réalités, le gosse développe un réseau de racines qui seront sa force et sa stabilité ultérieurement.
trop d'enfants sont élevés en serre et hors sol, et succombent à 24 heures sans vaporisation icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)