Près d'un millier de postes d'enseignants non pourvus

[artragis]

A) C'est moi qui suis désolé car je me suis mal expliqué.
B) Tu as compris le principe mais il faudra revoir tes ambitions de 1500€ à la baisse (hors ZEP qui sont mieux payées) et encore plus si tu es dans le privé...

[Emmanuel]

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[Golgoth]

J'ai du mal à comprendre ce sempiternel débat sur le travail des profs. Évidemment faire serveur ou urgentiste est pire, mais faire P.... encore plus que ces deux métiers, devrais-je alors être jaloux de vilains serveurs ?
Un prof a plus de temps libre qu'un cadre moyen, mais il bosse autant voir plus car le cadre moyen ne bosse pas toute les heures où il est au travail, loin de là... Si on commence à parler temps effectif de travail, on va bien rigoler... icon_mrgreen

[Emmanuel]

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[lancelot]

je suis pas sur qu'en abordant le temps de travail effectif (notion définie en droit) on se mette à rigoler ....

cela étant, je suis 100% d'accord avec toi. un prof en cours, il bosse ... il va pas faire sa pause clope. un cadre .... c'est autre chose. Ils confondent souvent temps de présence et temps de travail.

[lancelot]

Tu bosses certainement plus que moi ou Lancelot. Mais personne ne veux attaquer les infirmiers et les juristes !  icon_mrgreen

Oui, mais moi c'est un choix. j'ai choisi de travailler moins pour gagner plus ... de loisirs, car le boulot ... c'est le boulot ... mais glandouiller à la maison en bricolant mes bouts de bois et en tripatouillant mes grattes tout en m'octroyant des séances de sport (j'ai pas de robot tondeur comme mps), ca me va très bien ...  icon_biggrin

[Golgoth]

Le temps libre est essentiel à l'équilibre et permet de plus de se comporter en citoyen.

[Emmanuel]

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[Emmanuel]

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[lancelot]

Rétablissons alors la vérité :


 

Pour ma part, quand je commence le boulot, je vais en pause... Après je termine la pause, mais attention je garde des gâteaux et un café sur ma charette de médocs et de perfs que je sirote entre deux patients(1), si ils sont à l'heure  icon_cheesygrin   Et pour le temps libre, je vais à la muscu.

(1) un le matin et un l'après midi ... icon_cheesygrin

[artragis]

->Emmanuel : oui j'avais vu cette remarque, cependant cela porte à confusion, 1500€ est le salaire qu'ils gagneraient si le salaire n'étaient pas redivisé ensuite (en somme il y a un lien avec la réalité).
->Certains métiers sont creuvant lorsqu'on est au boulot : certains ont la fatigue physique (ouvrier manutentionnaire...), d'autre le stress et la fatigue intellectuelle (juriste/avocat/traders.........) d'autres ont les deux (métiers médicaux et paramédicaux par exemple, mais les profs aussi !!!)
Le problème quand on compare ces métiers avec les profs c'est que, salaire mis à part (pour les raisons déjà évoquées) les profs ont des vacances alors que les autres métiers ont des congés payés (qui sont moindres). Dès lors la comparaison est complexe et forcément dogmatique, c'est d'ailleurs pour ça que je ne la fais pas : un prof travail et fait un travail complètement creuvant, peut être un peu moins les profs de lycée à cause de la maturité plus grande de leurs élèves et du fait qu'il n'y a que 3 niveaux différents dans un lycée (donc un écart maximal de 3 ans dans les tranches d'âge, le primaire c'est 7 et le collège 4), il a juste les vacances d'été qui sont l'équivalent des avantages du type 13ème mois, CE... qu'ont les autres corps de métiers.

[Emmanuel]

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[artragis]

pour l'avoir fait une fois pendant quelques minutes avec ma grand mère malade, je me doute que devoir porter des patients de manière répétitive peut être... fatiguant. Maintenant si tu ne penses pas pouvoir être fatigué physiquement... bah tant mieux pour toi finalement.

[Emmanuel]

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[politicien]

Bonjour,


 
 

 
La campagne de publicité avait surpris. Le mois dernier, alors que l’on ne parlait que de suppressions de postes à l’école, l’Etat annonçait, à grand renfort de spots radio et d’encarts dans la presse, le recrutement de pas moins de 17000 personnes pour l’école, dont 11800 enseignants. Un mois plus tard, Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, fait le point en exclusivité.Cette campagne a surpris, elle a aussi été beaucoup critiquée, mais elle était nécessaire pour l’image du monde enseignant. Les syndicats sont dans leur rôle, mais les élections professionnelles organisées en octobre exacerbent également les opinions. On parle à longueur de journée de suppressions de postes. C’est vrai qu’on ne remplace pas la moitié des départs en retraite mais, dans le même temps, on recrute les meilleurs pour succéder à ceux qui restent.Certains, des syndicats aux associations de parents d’élèves, y ont vu une provocation alors qu’ils se battent contre les 16000 suppressions de postes annoncées à la rentrée…

Avec des chiffres étonnants : 69000 candidats ont manifesté leur désir de se lancer dans une carrière de prof, contre 65000 l’an dernier (+ 6%).

Quel bilan tirez-vous de cette campagne ?
LUC CHATEL. Il est encourageant puisque le nombre d’inscriptions a augmenté de près de 7% par rapport à l’année dernière. Les candidats au concours de l’agrégation sont 11% de plus, et ceux pour le Capes externe 5%. Seul le premier degré, 42000 inscrits contre 43000 en 2010, attire légèrement moins de candidats. L’objectif était de rappeler que l’Education nationale est le premier employeur de France, mais aussi le premier recruteur du pays. De grands groupes mettent en avant le recrutement de 1000 ou 3000 personnes, nous, ce sont 17000, dont 80% de postes de titulaires pour des emplois assurés toute au long d’une vie, pas des jobs précaires.

Des disciplines ont-elles eu plus la cote que d’autres ?
Oui. De manière générale, les matières scientifiques et les mathématiques en particulier ont du mal à séduire depuis quelques années. Pourtant, dans cette dernière discipline, le nombre de candidats vient de faire un bond de 20%! Il n’y a donc pas de fatalité.

Le monde enseignant avait-il vraiment besoin d’un tel coup de pouce alors que les candidats aux concours sont déjà très nombreux ?
Nous voulons attirer les meilleurs talents. Il nous faut, puisque le recrutement s’opère désormais au niveau master, être capables d’intéresser davantage. Et puis il était nécessaire, parce qu’on entend beaucoup parler de choses négatives, de la désaffection des jeunes pour les métiers de l’éducation en passant par les problèmes de recrutement, de donner une image positive de l’Education nationale. Les résultats de la campagne le prouvent : il existe toujours un intérêt des jeunes et des étudiants pour l’enseignement.

Ne sont-ils pas d’abord attirés par la sécurité de l’emploi ?
C’est un tout, mais on ne fait pas le métier d’enseignant par hasard. C’est d’abord une vocation, la passion de transmettre des connaissances et des valeurs. Il est difficile d’imaginer ce qu’aurait été le nombre de candidats sans cette campagne. Mais elle a directement généré 280000 visites sur le site Internet Leducationrecrute.fr, et 100000 autres sur les pages réservées aux concours.

 Le Parisien