Qu'en pensez vous ? Avez vous déjà essayé ces sites ?En France, championne d'Europe de l'aide aux devoirs, les sites éducatifs se multiplient.
Dans une France sacrée championne d'Europe du soutien scolaire, les sociétés spécialisées dans l'aide aux devoirs sont nombreuses à miser sur le développement des «petits cours» sur Internet. Le marché du soutien scolaire privé représente 2,2 milliards d'euros et connaît une croissance annuelle de 10 %, soulignait un rapport remis cet été à la Commission européenne. De quoi allécher une myriade d'acteurs. Maxicours, Teacheo.com, Educastream, Tutoclic, MathsMalins ou encore Prof Express… Depuis une dizaine d'années, les sites se sont multipliés et le flot de leurs utilisateurs a grossi.
Maxicours, créé par Patrice Magnard - fils de l'inventeur des cahiers de vacances -, revendique 100.000 utilisateurs. Un succès qui devrait encore croître avec la multiplication des tablettes numériques, veut croire ce dernier. ASP (assistance scolaire personnalisée), une plate-forme gratuite sponsorisée par la Maif, se flatte pour sa part d'accueillir 260.000 comptes d'élèves. (...)
Gratuits ou payants, tous les sites mettent en avant une pédagogie ludique, enrichie grâce aux nouvelles technologies. Webcam, vidéos explicatives, QCM en ligne, fiches animées : tous les moyens sont bons pour simplifier la compréhension et retenir l'attention de l'élève.
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Tutorat personnalisé
Un «socle» qui peut souvent être complété à la demande par un tutorat personnalisé (par messagerie instantanée, webcam, mail…), pour quelques euros supplémentaires. Nouvelle manière de faire ses devoirs ou béquille numérique pour parents stressés ? Tous les professionnels de l'éducation ne s'accordent pas sur les potentialités de cet outil. «C'est une manière confortable et plus détendue de réviser ses cours chez soi. Pour motiver l'élève, nous empruntons des procédés du jeu vidéo par exemple, décrit Patrice Magnard.
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Bruno Suchaut, directeur de l'Institut de recherche sur l'éducation (Iredu), se montre plus critique. «Le contenu est généralement de qualité mais je crains que l'écart entre élèves se creuse encore plus. C'est un outil qui sera utilisé par les parents angoissés et non par ceux dont les enfants en ont le plus besoin… On peut s'interroger sur son utilité au primaire. C'est une nouvelle source d'inégalités». Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Figaro.fr
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