Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
D'accord avec Fredo,Artragis,mais alors encore plus d'accord avec Bocian.
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Tout à fait d'accord avec toi et j'ajouterais que le problème se poursuit en restauration scolaire. Or ce n'est pas à ce service d'apprendre aux enfants à manger équilibré, mais bien aux parents.Bocian a écrit :Quand je parle de modèle éducatif, je pense à "modèle éducatif familial", bien entendu.
L'éducation est avant toute chose une compétence familiale.
Et c'est une iniquité (et cultiver l'irresponsabilité sociale collective) que de décharger ainsi à peu de frais les parents de leurs responsabilités, pour - une fois de plus - tout mettre sur le dos d'une école qui n'a pas les moyens humains de réparer les dégâts provoqués par cette déresponsabilisation générale.
Et, comme l'a très clairement exprimé Rama Yade cette semaine sur "20 minutes" - ce vendredi dernier - pour réformer utilement le système, il faudrait peut-être commencer par symboliquement changer le nom du ministère :
Supprimer l'appellation actuelle de "Ministère de l'éducation nationale" (symbole d'imbécilité collective partagée) pour revenir au "Ministère de l'instruction publique". Bref : revenir aux fondamentaux (et remettre enfin les choses à leur juste place). L'école est là pour instruire et si les ados - comme ceux dont on parle ici - ne sont pas éduqués, c'est avant toute chose de la faute de leurs parents. A chacun son métier.
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
@ adeline :
J'aime bien votre ironie : s'il est bien entendu nécessaire que la restauration scolaire apporte en effet une alimentation équilibrée, saine et variée (et, d'ailleurs, pas forcément la plus chère...) aux enfants qu'elle tente de nourrir, s'il peut également s'avérer nécessaire de faire un peu d'éducation - une fois de temps en temps - dans le cadre scolaire, il est néanmoins clair que la "charge de la mission" (éducative) ne doit pas prioritairement reposer sur l'institution et ses personnels, pas formés pour cela (et qui n'ont pas nécessairement vocation à faire cela).
On prend souvent les profs pour des assistantes sociales, quelque part entre shériffs et nounous ; on voudrait absolument en faire des éducateurs. Mais on oublie qu'ils sont avant toute chose des instituteurs et des enseignants. Et que leur vocation est avant toute chose d'instruire et d'enseigner leurs disciplines, pas de prioritairement faire de l'éducatif (et surtout pas de la garderie).
J'aime bien votre ironie : s'il est bien entendu nécessaire que la restauration scolaire apporte en effet une alimentation équilibrée, saine et variée (et, d'ailleurs, pas forcément la plus chère...) aux enfants qu'elle tente de nourrir, s'il peut également s'avérer nécessaire de faire un peu d'éducation - une fois de temps en temps - dans le cadre scolaire, il est néanmoins clair que la "charge de la mission" (éducative) ne doit pas prioritairement reposer sur l'institution et ses personnels, pas formés pour cela (et qui n'ont pas nécessairement vocation à faire cela).
On prend souvent les profs pour des assistantes sociales, quelque part entre shériffs et nounous ; on voudrait absolument en faire des éducateurs. Mais on oublie qu'ils sont avant toute chose des instituteurs et des enseignants. Et que leur vocation est avant toute chose d'instruire et d'enseigner leurs disciplines, pas de prioritairement faire de l'éducatif (et surtout pas de la garderie).
Re: Un sms pour suppression d'1 mois de congés ... et c'est
Vous avez raison, j'écris lycéen et je pense étudiant. Mille excuses.El Fredo a écrit :3 mois de congés d'été, depuis quand ?
- artragis
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Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
je suis étudiant et j'ai que deux mois.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Ok Papilou s'est trompé sur le nombre de semaine pas la peine d'en faire un fromage,ce n'est pas le débat,tu crois pas ^^
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Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Pareil, je n'avais que deux mois. Et même en université, c'est 2 mois maintenant.
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
De toute façon,je pense que les enfants ,lycéens ont trop à ingurgiter,et on voit dans certains autre pays des résultats bien meilleur avec des cours de 30 à 40 minutes,de même que la semaine raccourcie n'est pas bonne pour un enfant,je pense que réintégrer le samedi en répartissant les cours c'est meilleurs,mais les parents si attachés à leurs petites têtes blondes,préfèrent partir,le vendredi pour un vrai week end,alors...qu'ils ne viennent pas se plaindre.
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Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Tu préfères la semaine de 6 jours ?
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Ce n'est sans doute pas à l'échelle de la semaine qu'il faut envisager des changements ; mais plutôt à l'échelle de l'année scolaire et de la journée.
Pour l'organisation de la semaine, entre mercredi et samedi, il faut toujours choisir entre avoir un long week-end ou avoir une pause dans la semaine (et cela pose autant d'avantages que d'inconvénient dans les deux hypothèses...).
Pour l'organisation de l'année scolaire : il faudrait partir en vacances d'été à la mi-juillet et en revenir à la mi-août. Avec deux semaines minimum de vacances à la Toussaint.
Et, enfin, il faudrait envisager une autre répartition des cours dans la journée : cours "livresques" le matin et matières sportives, optionnelles et artistiques dans l'après-midi.
Mais, pour ce qui est des vacances d'été, on sait d'avance déjà qui va râler : pas nécessairement les enseignants (non, non, non...) mais surtout les professionnels du tourisme (problème des locations au mois, notamment...) et certains parents d'élèves (comprenez : si on crée des zones géographiques de départ en congés d'été, pendant ses vacances, mon fiston ne verra jamais ses cousins...).
Néanmoins, si le gouvernement mène à bien sa réforme des rythmes et calendriers scolaires, ce sera là (avec la poursuite - erratique - de la lutte contre la violence routière et quelques autres trop rares bricoles...) l'une des rares vraies choses intelligentes qui aura été faite durant ce quinquennat.
Pour l'organisation de la semaine, entre mercredi et samedi, il faut toujours choisir entre avoir un long week-end ou avoir une pause dans la semaine (et cela pose autant d'avantages que d'inconvénient dans les deux hypothèses...).
Pour l'organisation de l'année scolaire : il faudrait partir en vacances d'été à la mi-juillet et en revenir à la mi-août. Avec deux semaines minimum de vacances à la Toussaint.
Et, enfin, il faudrait envisager une autre répartition des cours dans la journée : cours "livresques" le matin et matières sportives, optionnelles et artistiques dans l'après-midi.
Mais, pour ce qui est des vacances d'été, on sait d'avance déjà qui va râler : pas nécessairement les enseignants (non, non, non...) mais surtout les professionnels du tourisme (problème des locations au mois, notamment...) et certains parents d'élèves (comprenez : si on crée des zones géographiques de départ en congés d'été, pendant ses vacances, mon fiston ne verra jamais ses cousins...).
Néanmoins, si le gouvernement mène à bien sa réforme des rythmes et calendriers scolaires, ce sera là (avec la poursuite - erratique - de la lutte contre la violence routière et quelques autres trop rares bricoles...) l'une des rares vraies choses intelligentes qui aura été faite durant ce quinquennat.
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Et bien,j'avais tendance à penser que ce ne serait pas mauvais,mais Bocian relève d'autre chose,alors tout cela doit pouvoir s'organiser autour du bien être de l'enfant et de ses capacités,et surtout de ne pas le gaver comme une oie.Nombrilist a écrit :Tu préfères la semaine de 6 jours ?
Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
@ Cobalt :
Ne pas gaver les enfants comme des oies ?! Les lycéens ont trop à ingurgiter ?!
Vous êtes bien sérieux ?! Vous avez vraiment vu les programmes ?!
(nb : un principe de base => programmes > ce qu'on peut vraiment faire en cours > ce que les élèves en retiennent > et ce qui en reste dans les mémoires deux semaines à peine plus tard...).
Ne pas gaver les enfants comme des oies ?! Les lycéens ont trop à ingurgiter ?!
Vous êtes bien sérieux ?! Vous avez vraiment vu les programmes ?!
(nb : un principe de base => programmes > ce qu'on peut vraiment faire en cours > ce que les élèves en retiennent > et ce qui en reste dans les mémoires deux semaines à peine plus tard...).
- artragis
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Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Oui, et selon les matières c'est EXTREMEMENT difficile de terminer le programme.Vous êtes bien sérieux ?! Vous avez vraiment vu les programmes ?!
quand à ta relation de fin, elle est malheureusement vrai.
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Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
Et si on ne peut pas boucler les programmes, ce n'est pas nécessairement du fait des seuls programmes... mais surtout à cause de tout le péri- et para-scolaire à gérer (grèves, certes... mais aussi manque de motivation des élèves, problèmes de discipline en cours, etc) qui vous plombe une année.
Avec des élèves motivés ou sur lesquels on pourrait maintenir une certaine exigence qualitative et quantitative en seuls termes de travail durant toute l'année, ça pourrait fort bien marcher comme une lettre à la poste. Mais hélas...
Avec des élèves motivés ou sur lesquels on pourrait maintenir une certaine exigence qualitative et quantitative en seuls termes de travail durant toute l'année, ça pourrait fort bien marcher comme une lettre à la poste. Mais hélas...
- Nombrilist
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Re: Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue
"et ce qui en reste dans les mémoires deux semaines à peine plus tard"
Bocian, quand tu dis cela, ta conclusion c'est qu'il faudrait revoir le contenu des programmes ?
Bocian, quand tu dis cela, ta conclusion c'est qu'il faudrait revoir le contenu des programmes ?
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