Quand la rumeur pousse les lycéens dans la rue

[Papibilou]

Des lycéens se sont lancés dans des actions de violence dans le rues d'un certain nombre de villes, au prétexte que des sms les avaient avertis que l'on allait supprimer un mois de vacances ! Bien entendu ce sms était une mauvaise plaisanterie. Inquiétant que dans notre société des rumeurs relayées par portable puissent mettre la rue à feu (pas à sang tout de même). Les lycéens n'ont eu, en l'occurrence, aucun esprit critique. Et je me demande s'il ne va pas falloir que les profs apprennent à laur élèves qu'il ne faut pas croire n'importe quoi sous prétexte que l'info vient d'un copain.
L'UNL union lycéenne des lycéens a ajouté que de toutes façons elle s'opposait à toute réduction de la durée des congés au prétexte que l'on devait pouvoir se reposer ! Ben voyons, normal, les lycéens ont 3 mois de congés d'été, il ne manquerait plus que l'on passe à 2 !

[El Fredo]

3 mois de congés d'été, depuis quand ?

[Nombrilist]

Pour certains, c'est loin l'école quand même !

[johanono]

En effet :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... la-rue.php

Elle est belle, la jeunesse française... Bande de petits c... !

[lancelot]

OUi, on sait bien johanno que tu est près "presse de droite" .

On t'a moins entendu ... et lu ... lorsque les fils de fillon ont commis un délit sur la rocade de rennes avec la voiture à PAPA . ( ben oui, forcément .... les flics en passant la caisse au fichier se sont trouvés c... ....)

[artragis]

en tout cas j'ai bien ri.
juste une question, pourquoi dire "les jeunes" quand 500 couillons se ridiculisent?

[johanono]

Apparemment, les manifestants n'étaient pas que 500. Il ne s'agit pas d'un acte isolé. C'était plutôt un mouvement de masse, qui en dit beaucoup sur l'état d'esprit des lycéens aujourd'hui.

[El Fredo]

Si ç'avait été un mouvement de masse, ç'aurait fait beaucoup plus de bruits. Tu écris "les jeunes", je préfère écrire "une poignée de branleurs", ça évite de mettre tout le monde dans le même sac.

[artragis]

Environ 500 lycéens dans la rue à Douai (Nord), autant à Béthune, Lens (Pas-de-Calais) et à Vesoul (Haute-Saône). Une centaine à Dunkerque (Nord),

Pour info à Lens il y a trois lycées de 1200 élèves, c'est à dire que même pas 1/4 des élèves étaient dehors.
Et si on compte sur 4 villes tu as eu... 2100 élèves. Merci le mouvement de masse.

[mps]

Conclusion : ce ne sont pas les portables qui sont redoutables, mais les potaches !

Ou en tout cas les crétins violents et destructeurs.

[Adeline]

Cette info m'a bien fait rire...
J'ai tout de même été surprise que des jeunes, puissent tomber dans un panneau pareil, d'autant qu'il suffisait à ces étudiants d'interroger tout simplement leurs profs.
Donc je pense plus à une excuse de quelques jeunes imbéciles pour aller faire un peu de désordre dans la rue, vite rejoints par quelques casseurs oisifs, trop heureux de pouvoir se livrer à leur sport favoris qui consiste à tout casser sur leur passage.

Quand j'étais enfant, nous avions deux mois et demi de vacances l'été. Je n'ai pas le souvenir que nous aillons tout cassé quand septembre fut amputé de deux semaines de vacances.

[Blaise]

+ 1 Fredo et Artragis.

[Bocian]

Triste illustration d'un modèle éducatif en faillite : de l'enfant roi (qu'il ne faut surtout pas contrarier...) à l'ado destructeur (à qui on ne pourrait donc pas changer le calendrier de son année scolaire...).

On va encore dire que c'est la faute des profs (ben voyons...) mais où sont les parents ?!

[artragis]

Bocian, ça te paraît peut être plus "révolté" de critiquer le système et de voir en cette action isolée une faille du système mais ça n'est pas le cas.

[Bocian]

Quand je parle de modèle éducatif, je pense à "modèle éducatif familial", bien entendu.

L'éducation est avant toute chose une compétence familiale.

Et c'est une iniquité (et cultiver l'irresponsabilité sociale collective) que de décharger ainsi à peu de frais les parents de leurs responsabilités, pour - une fois de plus - tout mettre sur le dos d'une école qui n'a pas les moyens humains de réparer les dégâts provoqués par cette déresponsabilisation générale.

Et, comme l'a très clairement exprimé Rama Yade cette semaine sur "20 minutes" - ce vendredi dernier - pour réformer utilement le système, il faudrait peut-être commencer par symboliquement changer le nom du ministère :

Supprimer l'appellation actuelle de "Ministère de l'éducation nationale" (symbole d'imbécilité collective partagée) pour revenir au "Ministère de l'instruction publique". Bref : revenir aux fondamentaux (et remettre enfin les choses à leur juste place). L'école est là pour instruire et si les ados - comme ceux dont on parle ici - ne sont pas éduqués, c'est avant toute chose de la faute de leurs parents. A chacun son métier.