S'alarmant des inégalités devenues "très criantes" entre écoles riches et écoles pauvres, des organisations ont réclamé mercredi 12 octobre un débat public pour redéfinir les responsabilités entre l'Etat et les communes.
Les écarts en matière de crédits de fonctionnement entre les écoles peuvent varier de 1 à 10, "à savoir de 13 euros jusqu'à 130 euros par an et par élève" pour financer le matériel scolaire, les fournitures, les sorties, les activités pédagogiques ou l'équipement informatique, a pointé Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU (principal syndicat du primaire) lors de la présentation d'une enquête à la presse.
Cette enquête intitulée "L'argent de l'école : en quête d'égalité", également présentée par Vanik Berberian de l'Association des maires ruraux de France (AMRF) et Philippe Seferian de l'Association nationale des directeurs de l'éducation des villes (Andev), a été réalisée au premier semestre 2011 et a porté sur 1 422 réponses provenant de 95 départements et de 791 communes.
POINT DE RUPTURE
Les différences entre écoles riches et écoles pauvres sont dues aux capacités de financement des villes et au "bon vouloir des politiques municipales", a dit M. Sihr. "Il faut changer la donne puisque nous sommes aujourd'hui dans un point de rupture entre le principe de gratuité et celui d'égalité", a-t-il ajouté.
(...)
Les organisations réclament la création d'un "cartable de base pour les élèves afin qu'ils aient accès aux mêmes savoirs sur tout le territoire", et d'un "fond de péréquation abondé par l'Etat qui viendrait aider les communes déshéritées". "Les élus sont un peu fatigués et agacés des relations qui n'existent pas avec l'éducation nationale.
(...)
Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Monde.fr
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,