Richard Descoings, directeur de Sciences-Po Paris est mort

[artragis]

Au nom de l'ouverture sociale, on baisse les exigences à l'école. Que vous le veuillez ou non, si on supprime une épreuve sélective, ça revient à baisser les exigences.

A moins que cette épreuve ne se justifie pas autrement que de faire gratter un papier supplémentaire pour "sélectionner" des soit-disant élites mieux formés.
La culture générale, oui, ça aide, mais ça se rattrape très facilement dès qu'on a les outils pour. Une bonne bibliothèque municipale (à paris, ça doit pas être ce qu'il y a de moins fourni), un réseau internet haut débit pour tout le monde (ce qui est le cas sur les campus universitaires) et des profs à ton écoute (ce qui est le cas dans les grandes écoles) ça rend vite plus "cultivé", peu importe la réputation du lycée duquel tu viens.

D'ailleurs le fait que les élèves ne passant pas ces épreuves rattrapent ceux qui la passent prouve bien que cette épreuve n'était pas efficace.

Pour le reste je n'ai pas compris ton message johanono, il est très embrouillé je trouve.

[Bocian]

@ Johanono :

Pour votre peine, on ne peut finalement guère que vous conseiller de fréquenter assidument les étudiants de Sc-Po, parler avec eux de leur cursus, de leurs cours et des enseignements qu'ils reçoivent, parler avec eux de leurs cours de langues étrangères, de leurs enseignants et de leur projets (leurs projets professionnels pour le long terme, et leurs projets de stages à l'étranger, lors de leur troisième année de formation).

Vous verrez, ça en vaut la peine.

[politicien]

Bonjour,

"La première autopsie n’a permis de trouver aucune explication à la mort de Richard Descoings. Cela reste une énigme", confiait hier au JDD une source française ayant eu accès aux enquêteurs américains. Des analyses toxicologiques poussées ont été engagées, pouvant durer plusieurs jours. "Pas de cause évidente, cela veut dire pas de suicide avec des produits classiques et pas de défaut cardiaque flagrant. C’est tout ce que l’on peut dire à ce stade."

Cette source évoque aussi l’hypothèse d’un "anévrisme lent" pouvant être soit d’origine naturelle soit provoqué par des substances notamment médicamenteuses. Par ailleurs, dans l’attente des résultats médicaux, la police de New York cherche à savoir qui était dans sa chambre du Michelangelo le matin et la nuit de sa mort, découverte mardi à 13 heures (heure de New York). Les enquêteurs cherchent aussi à comprendre pourquoi son ordinateur et son téléphone portable se sont retrouvés sur un palier, sous sa fenêtre, quatre étages plus bas. "

(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Jdd.fr

[Ayahuasca]

Côté pile, je suis aussi de ceux qui saluent l'initiative ZEP/Pipo, et l'idée est quand même de sélectionner les meilleures élèves de ces établissements là ou d'autres bien (enfin mieux) nés obtiennent un concours qu'ils ont sur-préparé et se cassent la figure durant leurs études. Alors les arguments sur le niveau de l'école sont à mon avis fallacieux. De toutes façons les résultats de cette initiative sont suffisamment parlants.

Perso, ce n'est pas ce qui me gêne chez le personnage public Descoings, mais bien la gestion même -humaine- notamment, de l'Ecole. Les récents scandales et débats sont un témoignage de certaines dérives, et d'ailleurs, l'émotion et les hommages quasi sectaires de certains (j'écris bien certains) de Sciences-Po, sont un indice du genre de relations qui régnaient rue Saint-Guillaume, même si, honnêtement, j'ai moi aussi été extrêmement surprise à la lecture des journaux le matin de sa mort.

J'attends maintenant de voir si sa disparition va changer qqch dans les évolutions en cours, et surtout, je n'aimerais pas être à Sciences-Po côté peronnels en ce moment, la guerre de succession va être sanglante dans les coulisses...

[manolo]

Selon des interviews d'élèves, il était apparemment hyper accessible, et ce n'est vraiment pas le cas de tous les directeurs de grandes écoles.

[johanono]

Sciences Po : la Cour des comptes accable Descoings

Primes démesurées, État complaisant, statut trouble, absence de contrôle… le rapport de la Cour des comptes sur la gestion de Sciences Po Paris sous la présidence de Richard Descoings est sévère.

La Cour des comptes ne ménage pas Sciences Po. L'institution financière a déclenché fin 2011 un contrôle sur la gestion de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) sous l'ère de Richard Descoings. Président de l'établissement de 1996 jusqu'à sa mort le 3 avril dernier, sa direction est vivement critiquée dans le rapport de la rue Cambon, selon les informations publiées par Le Monde , lundi.

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Manifestement, ce "grand président" de Sciences Po loué par tant de gens n'était pas si irréprochable que ça...