Crise de vocations dans l'Education nationale
- artragis
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Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Sauf que c'est impossible d'évaluer sur la réussite des élèves. Si une année tu as une bonne classe sans trop d'élèves faibles, tu auras un taux de réussite qui augmentera sans que tu aies eu à améliorer tes cours... et vice versa.
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Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Le niveau de la classe peut se mesurer aux résultats de l'année précédente. Il est donc facile de voir si ce niveau s'est amélioré ou dégradé.artragis a écrit :Sauf que c'est impossible d'évaluer sur la réussite des élèves. Si une année tu as une bonne classe sans trop d'élèves faibles, tu auras un taux de réussite qui augmentera sans que tu aies eu à améliorer tes cours... et vice versa.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- artragis
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Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Ah oui? et comment tu fais? sérieux, chaque année les classes sont modifiées et les élèves remélangés. Dans mon lycée, dans le seul but de virer les plus chiants, ils avaient même, une année, mis ces élèves là dans une classe, inutile de commenter le niveau de celle ci et des autres. Chaque année est différente, c'est donc loin d'être facile d'évaluer un prof sur "les résultats".
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Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Le mieux placé pour évaluer le travail d'un prof n'est-il pas simplement le chef d'établissement et son équipe si il y en a une ?
Le privé fonctionne comme ça. Ce n'est pas toujours parfait, mais globalement ça marche.
Et ne me parlez pas des lèche-cul et des petits copains. La différence entre élèves et profs + encadrement, c'est justement que ces derniers sont capables de prendre du recul.
Le privé fonctionne comme ça. Ce n'est pas toujours parfait, mais globalement ça marche.
Et ne me parlez pas des lèche-cul et des petits copains. La différence entre élèves et profs + encadrement, c'est justement que ces derniers sont capables de prendre du recul.
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Mais encore une fois je vous signale que c'est déjà ce qui se fait, je ne sais pas sur quel air il faut vous le chanter ?
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Alors peut-être qu'il faut les développer encore en donnant plus de liberté aux établissements dans le recrutement des profs, et aussi plus de liberté aux profs dans la façon d'enseigner et le contenu des cours.
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Ce sont des pistes, pourquoi pas. Mais ce que je trouve très intéressant dans tout cet échange, c'est que pendant 3 pages on a parlé du nombre d'heures des profs, de leur salaire, de leur contrôle, de leur productivité, sans remettre une seule fois au coeur du débat la seule question qui compte: à quoi sert l'école aujourd'hui ? De même que pas une seule fois n'a été abordée la question du comportement des élèves, de la dévalorisation du savoir, du travail scolaire et de la culture etc. Très révélateur d'une société qui au fond méprise le savoir, l'école, et surtout les jeunes sous couvert de "jeunisme" justement.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
C'est un vaste sujet qui a été parfois abordé dans d'autres fils. A quoi sert l'école ? Il serait intéressant de débattre de ses objectifs.
Tout découle de là : les moyens qu'on lui donne, l'évaluation des résultats, le comportement des élèves, le respect des gens qui l'ont quittée depuis quelque temps vis à vis de ce colosse, ...
Tout découle de là : les moyens qu'on lui donne, l'évaluation des résultats, le comportement des élèves, le respect des gens qui l'ont quittée depuis quelque temps vis à vis de ce colosse, ...
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Eh oui tout découle de là comle tu dis.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
- Nombrilist
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Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
L'école sert à formater les esprits et les cerveaux.
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
c'est du 2eme degré?? icon_biggrin
humour pratique.
http://www.come4news.com/a-quoi-ca-sert,-lecole-471792
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http://compte-a-rebours-francois-hollande.fr/
Le défaut du capitalisme c'est qu'il répartit inégalement la richesse; la qualité du socialisme c'est qu'il répartit la misère équitablement.
Le défaut du capitalisme c'est qu'il répartit inégalement la richesse; la qualité du socialisme c'est qu'il répartit la misère équitablement.
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
L'école, c'est aussi permettre à l'enfant d'être considéré au repas du soir.
Chez moi, en guise de bénéticité, la question rituelle a toujours été : qu'avons-nous appris aujourd'hui ?
Impensable que la réponse soit nulle : cela peut aller de l'effet du dentrifrice dans la soupe, ou le sexe des anges, mais il faut avoir appris quelque chose
Et là, les enfants sont fiers d'occuper le débat, avec une nouveauté souvent scolaire. On écoute, on lui pose des questions, on commente, on documente ...
L'enfant n'est plus alors un prolongement passif (ou caractériel) de ses parents, mais un petit individu autonome et digne d'écoute.
Il retourne chargé à bloc à l'école, avide d'encore apprendre, simplement parce que cela l'aide à grandir et la valorise.
Chez moi, en guise de bénéticité, la question rituelle a toujours été : qu'avons-nous appris aujourd'hui ?
Impensable que la réponse soit nulle : cela peut aller de l'effet du dentrifrice dans la soupe, ou le sexe des anges, mais il faut avoir appris quelque chose
Et là, les enfants sont fiers d'occuper le débat, avec une nouveauté souvent scolaire. On écoute, on lui pose des questions, on commente, on documente ...
L'enfant n'est plus alors un prolongement passif (ou caractériel) de ses parents, mais un petit individu autonome et digne d'écoute.
Il retourne chargé à bloc à l'école, avide d'encore apprendre, simplement parce que cela l'aide à grandir et la valorise.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
+1 icon_biggrin
et puis il y a ceux qui préfèrent regarder le film.......... :ban:
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Le défaut du capitalisme c'est qu'il répartit inégalement la richesse; la qualité du socialisme c'est qu'il répartit la misère équitablement.
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Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Nombrilist a écrit :C'est surement une blague, mais je n'arrive pas à la saisir.
Ce n'est pas une blague.
Une des motivations fortes qui conduisait au métier d'enseignant (féminisé depuis quelques décennies) c'était la possibilité de profiter des vacances scolaires avec tous les avantages qui en découlaient (passer du temps avec son enfant, réduction des frais de garde, période de repos...)
Aujourd'hui l'existence des RTT permet à un salarié de la fonction publique et des grandes entreprises de disposer d'un temps de repos comparable à celui des vacances scolaires (c'est d'aileurs ce qui fait le succès des vacances dites petites : Noêl, Pâques, Toussaint...)
Il devient donc moins attrayant de choisir un métier d'enseignant par ailleurs assez répétitif dans la durée et de plus en plus stressant.
- Nombrilist
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Re: Crise de vocations dans l'Education nationale
Ah oui, ça se défend.
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