Universités : « La concurrence pousse à l’excellence »

[artragis]

Je ne connais pas trop la fillière commerciale, façon en France on est globalement mauvais sur ce plan alors que les grandes écoles de commerces forment trop d'élèves qui entrent du coup sur un marché du travail hautement concurrencé. Pas bon pour les salaires et créateur de la fameuse image du jeune pédant qui demande un salaire ultra haut parce qu'il a "un diplôme".

Et puis comme le veut l'expression, "il ya spécialisation et spécialisation". Je parlerai ici de l'ISEN. Historiquement, nous avions trois campus (5 désormais, mais je ne sais pas trop ce qu'ils font), l'un était prisé pour l'aéronautique (Toulon), l'autre pour les nanotechnologies (Lille, et notre MET) et brest avait aussi sa "spécialisation". Maintenant les trois diplômes se valent sur le marché du travail, c'est juste que les locaux et le personnel enseignant ont des spécialités plus fortes dans ce qui a été cité.

Ensuite ton propre poste plaide pour la concurrence comme émulation, ce qui est loin de ta théorie de "sélection naturelle", et qui est donc plus facile à tenir.

[mps]

Tout à fait d'accord.

[Nico37]

Il voudrait bien plus que ça. Son analyse est pas mal, mais je ne suis pas convaincu comme lui qu'une ultra-spécialisation par pôle universitaire soit la meilleure chose à faire. Surtout si l'on souhaite laisser émerger cette spécialisation de façon naturelle (l'éternelle main invisible de l'évolution et de l'autorégulation harmonieuse). Et surtout si on laisse reposer cette tâche gigantesque sur les épaules d'un seul homme: le président d'université (qui peut très bien être un clampin fini). Laisser faire ainsi, c'est condamner de nombreuses universités dans un déclin qu'elle ne pourront pas inverser.

Dans la pratique, les universités qui ne sont plus 100 % asservies à l'Etat développement des partenariats et récoltent des sponsorings qui modifient considérablement la composition de leurs conseils d'administration. Il n'est plus question d'un vieil autocrate ...

En fait, le choix est simple : soit vous maintenez toutes vos universités à leur plus petit commun dénominateur, avec les contreperformances que l'on sait, soit vous les inciterz à la performance, et donc à la sélection naturelle.

Eh hop Darwinisme social, tu nous l'avais pas fait depuis longtemps :!: Sauf que ça ne marche pas : avec les bêtises que tu nous assènes à longueur de temps, tu aurais dû disparaitre or ce n'est pas le cas donc...
Université libre et gratuite :!:

Tous en piste pour la médiocratie ! icon_biggrin

C'est si reposant de ne pas devoir se défoncer.

A bas la compétition, vive l'émulation
Et niveau université, c'est sûr qu'avec les grandes écoles, la France est imbattable (d'ailleurs malgré le système pipé des prix nobels, la France comparativement à son nombre d'habitants superforme)...

[Nico37]

Je ne connais pas trop la fillière commerciale, façon en France on est globalement mauvais sur ce plan alors que les grandes écoles de commerces forment trop d'élèves qui entrent du coup sur un marché du travail hautement concurrencé. Pas bon pour les salaires et créateur de la fameuse image du jeune pédant qui demande un salaire ultra haut parce qu'il a "un diplôme".

Et puis comme le veut l'expression, "il ya spécialisation et spécialisation". Je parlerai ici de l'ISEN. Historiquement, nous avions trois campus (5 désormais, mais je ne sais pas trop ce qu'ils font), l'un était prisé pour l'aéronautique (Toulon), l'autre pour les nanotechnologies (Lille, et notre MET) et brest avait aussi sa "spécialisation". Maintenant les trois diplômes se valent sur le marché du travail, c'est juste que les locaux et le personnel enseignant ont des spécialités plus fortes dans ce qui a été cité.

Ensuite ton propre poste plaide pour la concurrence comme émulation, ce qui est loin de ta théorie de "sélection naturelle", et qui est donc plus facile à tenir.

Sombre rentrée à l'école Wesford 22/10

A peine rentrés, étudiants et enseignants de l'école Wesford ont appris vendredi que leur direction entendait demander cette semaine au tribunal de commerce la mise en redressement de cette école privée installée à Grenoble et à Lyon. «Nous avons demandé à deux reprises le report du comité d'entreprise pour pouvoir disposer des documents comptables et avoir le temps de les examiner, explique Christian Gros, enseignant délégué du personnel. La réunion aura lieu ce lundi matin.» Selon le délégué du personnel, l'école avait déjà été mise en redressement l'an dernier avant d'être rachetée en mai 2012 par le groupe Eduservices, propriété d'un fonds de pension. «Certes, commente Christian Gros, ces difficultés ont entraîné une baisse des effectifs étudiants de 50 % environ mais le groupe le savait et s'était engagé à éponger les pertes.» Quant aux étudiants (500 dont la moitié à Lyon), ils manifesteront ce mardi cours Gambetta à Grenoble. Chantal Féminier, à grenoble.