La troisième et la seconde, classes propices au décrochage scolaire

[politicien]

Bonjour,

Les classes de troisième et de seconde constituent une période charnière propice au décrochage scolaire, selon une enquête Trajectoires/Afev publiée mercredi à l'occasion de la 5ème journée de refus de l'échec scolaire.
(...)

Parmi eux, 32% ont commencé à ne plus aller en cours régulièrement en seconde et 17% en troisième. La seconde est la première étape après l'orientation. C'est aussi le début du lycée, marqué par une plus forte exigence.

L'enquête note qu'avant de décrocher certains de ces jeunes étaient physiquement présents en classe sans "accrocher aux apprentissages".

(...)

Au moment du choix d'orientation en 3ème, 71% estiment avoir été mal conseillés et 59% disent avoir subi cette orientation.

Environ la moitié des répondants ont été pris en charge moins de six mois après avoir quitté leur établissement, tandis que 80% des jeunes ayant répondu à l'enquête déclaraient avoir désormais un projet de formation.

L'Afev regroupe plus de 7.000 étudiants apportant du soutien scolaire à autant d'enfants de milieux populaires, et organise tous les ans une journée de refus de l'échec scolaire. Cette année, elle a mis l'accent sur le décrochage, phénomène qui touche 150.000 jeunes par an.


L'intégralité de cet article sur Le Nouvel Obs.com

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[cmoi]

On demande à des gamins de 14 ans qui n'aiment pas l'école de décider de leur avenir à voir même de rester dans le cycle général , le problème , mais personne ne veut l'entendre, c'est le collège unique, il était beaucoup plus motivant à la sortie du primaire de partir dans des collèges professionnels , après avoir complètement intégrer les bases du primaire (voir certificat d'Etude primaire)

[Golgoth]

C'était peut-être plus motivant en 1950 mais pas en 2012. Les jeunes n'ont plus envie de travailler à 16 ans et encore moins à 14. Chez moi, ceux qui décrochent un CAP qui leur permet de bosser le mois qui suit préfèrent continuer leur études ou rester glander chez eux.

Le problème, c'est que notre système entier est à revoir. Plus de prof en primaire et moins d'heures à partir du collège.

[cmoi]

il n'est pas question de travailler à 14 ans, ni à 16 ans , mais au minimum 17 ans , le système que je préconise était ainsi, chez toi ceux qui préfèrent glander ou continuer leurs études ne sont pas les seules références, je pense qu'un jeune à l'approche de ses 18 ans a envie de gagner sa vie et de partir dans le monde du travail qui est ouvert pour les travailleurs manuels puisque la pénurie commence à se faire sentir, en tout cas c'est dans ce sens qu'il faut les motiver et je pense que leur solution est là , je n'en démord pas, je m'excuse Golgoth, mais de ça j'en suis absolument convaincue

[Golgoth]

Ce n'est pas que ce sont des références, c'est juste que ce sont 95 % des effectifs. J'ai des élèves qu'on retrouve caissières ou livreurs de pizza après la sortie du lycée, mais quasiment aucun qui bosse sur le secteur dont il a eu le diplôme. Même là où il y a du boulot. Gagner le SMIC n'est pas suffisant pour motiver le jeune, il a envie de faire un truc valorisant le salaud.

[cmoi]

Ecoute lorsque j'ai commencé à travailler, il y a très....très longtemps, je touchais le smic de l'époque, il faut bien commencer par quelque chose, c'est là où je ne comprends pas le discours, en plus on parle des jeunes qui décrochent en 3ème ou en seconde (et pas du lycée), la question est de savoir comment motiver ces jeunes, alors je réponds qu'il faut leur faire apprendre quelque chose de concret , toi tu me parles de jeunes à la sortie des lycées , alors je te demande quel type de lycée et qu'ont-ils appris ?

[Golgoth]

Ben je suis en lycée pro, donc ils ont appris ce qu'ils auraient appris en collège pro, en plus poussé.
Il y a très longtemps, le fils d'ouvrier faisait ouvrier et s'il avait la gnac il pouvait finir plus haut. Désormais le fils de chômeur va devoir enchainer le CCD ou l'intérim dans le tertiaire, pour un salaire minime et bloqué.
Prenons un CAP qui emploie : agent polyvalent de restauration. Les djeuns n'ont pas envie de se retrouver pressuré à 17 ans dans des conditions pires que le mac do, ils préfèrent bosser au mac do sans diplôme
Pour finir en usine, il faut un BTS ou alors un bac pro mais sur des secteurs très très ciblés.

[Blaise]

Ca dépend, tu as quand même des secteurs où un DUT ou un BTS permettent de poursuivre des études par le biais des passerelles, études qui déboucheront souvent sur un travail.

[Golgoth]

J'aime bien ton avatar, même si ce n'est pas le sujet

[Blaise]

Je me disais bien que ça te plairait.

[cmoi]

je connais une jeune fille qui n'a pas eu son bac pro et qui ayant fait un stage au cours de l'année est embauchée en CDI à l'issue parce-qu'elle faisait complètement l'affaire, mais revenons au décrochage scolaire, il est du à l'absence de motivation de l'école en collège unique et la question est de savoir comment ratraper ces gamins , c'est pourquoi je préconise mon système qui aurait pour effet de les intéresser à un métier et surtout de leur faire acquérir les bases qu'ils n'ont pas dans la plupart des cas et de les mettre en situation le plus vite possible, après libre à eux de continuer s'ils le désire,

[cmoi]

@ Blaise "Vive la FAc !" c'est ironique je pense ! je suis une connaisseuse .....

[Blaise]

C'est une réponse à Golgoth surtout.

[Golgoth]

je connais une jeune fille qui n'a pas eu son bac pro et qui ayant fait un stage au cours de l'année est embauchée en CDI à l'issue parce-qu'elle faisait complètement l'affaire,

Moi je te parle de milliers d'élèves, c'est statistiquement plus probant.

mais revenons au décrochage scolaire, il est du à l'absence de motivation de l'école en collège unique et la question est de savoir comment ratraper ces gamins , c'est pourquoi je préconise mon système qui aurait pour effet de les intéresser à un métier et surtout de leur faire acquérir les bases qu'ils n'ont pas dans la plupart des cas et de les mettre en situation le plus vite possible, après libre à eux de continuer s'ils le désire,

Je ne partage pas ton analyse. Pour commencer le décrochage vient en amont, parfois à la maternelle. Ensuite, avant la perte de motivation, il y a la perte de confiance en soi, perdu dans une classe de 32 élèves avec 30 h de cours. Ou alors parqués à 24 en ZEP, avec l'étiquette qui va avec.

Ensuite, les métiers qui embauchent ne sont pas des métiers intéressants pour le djeuns : faire le larbin dans un resto pourri, s'occuper des vieux, couler du goudron... Le djeuns est malin et voit bien que les autres vont bosser à 25 ans et qu'en attendant ils sont au chaud chez leurs parents.

[Blaise]

C'est partiellement vrai, mais tu es excessif. La formation en alternance qui marche assez bien n'est pas suffisamment développée, les filières pro sont dévalorisées (tu es mieux placé que moi pour le savoir) etc.