La troisième et la seconde, classes propices au décrochage scolaire

[cmoi]

Il ne touche ni le RSA ni le chomdu, c'est impossible. Je te dis juste qu'après quelques années d'errance, un minot de 16 ans peut devenir un pré-adulte qui veut bosser et subvenir tout seul à ses besoins.

Alors tout va bien, il est où le problème alors ? on devient un pré adulte à quel âge ?

[Golgoth]

Plus tard qu'en 1950 en tout cas. Ce qui est logique, puisqu'on vit plus vieux.

[cmoi]

ah bon ?! le fait qu'on vive plus vieux décale l'âge d'un pré-adulte ?

[Golgoth]

Automatiquement oui, la société s'adapte. D'autant plus quand tu sais que tu devrais bosser 46 ans pour prendre ta retraite.

[Nombrilist]

Si ce n'était pas le cas, on serait à 5 millions de chômeurs en catégorie A.

[pierre30]

D'autres expériences devraient être tentées ...

Inverser la tendance, en envoyant tous les gosses un an dans des filières pro qu'ils choisiraient.

Ensuite, ils pourraient opter pour la poursuite de leur formation, ou le retour à des études plus classiques.

Du coup, le "pro" ne serait plus une relégation, la filière générale un choix mûri ... et tout le monde y gagnerait un peu en habilité manuelle, qui fait cruellement défaut !

Il faut aider nos gosse à mûrir, plutôt que d'en faire des "singes même pas savants", flanqués d'un diplôme sans valeur, et incapables de changer un joint de robinet ...

Très bonne idée.
Actuellement trop des gens pensent que seules les professions "assises" sont dignes pour leurs enfants. Il faut lutter contre ça.

Il y a aussi un travail à faire sur le responsabilisation : les jeunes ont trop souvent en tête que si le boulot ne leur convient pas, ils ont le droit à la paresse et que l'état ou les parents sont là pour leur assurer le gîte et le couvert.
Quelques uns en font même une philosophie qu'ils mettent en pratique tout au long de la vie.

[mps]

Oui, quand je vois qu'on manifeste contre l'austérité en Belgique, où on n'a pas touché à un cent d'impôts, de TVA ou d'allocs et que quand on demande - interloqués - ce que veulent les syndicats, on apprend qu'ils veulent "des emplois de qualité".

Autrement dit, ceux qu'on propose ne le seraient pas ?

A défaut de formulation précise, on rêve à ce que seraient ces "emplois de qualité" ?
Sans doute de beaux salaires (envie jamais assouvie) sans aucune contrainte horaire ou de rendement ?
Parce que, question "social", eux-mêmes ne savent plus que demander ...