L'enseignement privé a le vent en poupe
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Je ne peux pas te répondre de manière certaine. L'évolution de la société vers le consumérisme et le libéralisme, ça c'est sûr (le parent d'élève client donc jamais content, l'élève consommateur donc passif, l'institution émanant de l'Etat donc dévalorisée parce que l'Etat comme chacun sait c'est le Mal), l'influence de théories fumeuses ça c'est sûr aussi (l'élève au centre de son savoir, de sa petite vie et de la Terre, le refus de la culture au profit des pratiques culturelles - Finkie powa- etc.), après je pense que d'autres plus compétents ou mieux informés que moi pourront t'éclairer.
Toutefois je souhaiterais faire une petite précision: je ne dis pas d'une part que ce système était parfait, ni d'autre part qu'aujourd'hui c'est "l'abîme". Ce que je dis en revanche, c'est qu'on a prétendu que ce système était inégalitaire, ce qui est vrai, pour justifier son remplacement par un système plus juste. Or tout le monde peut constater qu'aujourd'hui c'est bien l'inverse qui s'est produit: les inégalités scolaires n'ont jamais été aussi importantes, ni surtout aussi difficiles à surmonter pour les élèves. Pour ceux qui ont les codes et qui sont dans les "bons" établissements, c'est la fête, et le boulot est fait tant de leur point de vue que du côté de l'institution. Pour les autres, vae victis.
Toutefois je souhaiterais faire une petite précision: je ne dis pas d'une part que ce système était parfait, ni d'autre part qu'aujourd'hui c'est "l'abîme". Ce que je dis en revanche, c'est qu'on a prétendu que ce système était inégalitaire, ce qui est vrai, pour justifier son remplacement par un système plus juste. Or tout le monde peut constater qu'aujourd'hui c'est bien l'inverse qui s'est produit: les inégalités scolaires n'ont jamais été aussi importantes, ni surtout aussi difficiles à surmonter pour les élèves. Pour ceux qui ont les codes et qui sont dans les "bons" établissements, c'est la fête, et le boulot est fait tant de leur point de vue que du côté de l'institution. Pour les autres, vae victis.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Je ne suis pas contre l'élève au centre du savoir, pour peu que le savoir soit considéré comme quelque chose de valorisant et qui mérite qu'on se bouge le cul. Or la société consumériste montre le chemin contraire.
On ne peut plus objectivement se contenter du savoir transmis de façon académique car l'accès à celui ci est devenu très facile dans notre société "numérique". Il est donc logique d'apprendre à construire tout seul ce savoir, en autonomie. Mais c'est un apprentissage qui demande du temps, de la réflexion, de l'effort et qui ne supporte pas l'instantanéité si chère à notre époque
Jamais les médiathèques n'ont été aussi bien fournies en supports divers et en connaissances, malheureusement autant envoyer un âne à l 'intérieur.
Je suis toujours impressionné par ces types qui ont été ouvriers 40 ans et qui sont des passionnés d'histoire, de sciences, de théâtre... avec le certificat d'étude ou un CAP comme seul bagage académique. Je peux vous dire qu'on en verra pas beaucoup dans 30 ans.
Quand je vois comment mes élèves utilisent wikipedia, j'ai envie de pleurer Si on leur avait foutu un livre dans les mains à 3 ans au lieu d'une gameboy, je pense qu'il en serait autrement. L'inégalité des chances commence dans les apparts où l'écran LCD de 2 m a remplacé la bibliothèque.
C'était ma minute vieux kon.
On ne peut plus objectivement se contenter du savoir transmis de façon académique car l'accès à celui ci est devenu très facile dans notre société "numérique". Il est donc logique d'apprendre à construire tout seul ce savoir, en autonomie. Mais c'est un apprentissage qui demande du temps, de la réflexion, de l'effort et qui ne supporte pas l'instantanéité si chère à notre époque
Jamais les médiathèques n'ont été aussi bien fournies en supports divers et en connaissances, malheureusement autant envoyer un âne à l 'intérieur.
Je suis toujours impressionné par ces types qui ont été ouvriers 40 ans et qui sont des passionnés d'histoire, de sciences, de théâtre... avec le certificat d'étude ou un CAP comme seul bagage académique. Je peux vous dire qu'on en verra pas beaucoup dans 30 ans.
Quand je vois comment mes élèves utilisent wikipedia, j'ai envie de pleurer Si on leur avait foutu un livre dans les mains à 3 ans au lieu d'une gameboy, je pense qu'il en serait autrement. L'inégalité des chances commence dans les apparts où l'écran LCD de 2 m a remplacé la bibliothèque.
C'était ma minute vieux kon.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Dans 30 ans, les caissiers auront bac+8.
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Oui, mais au smic ............Nombrilist a écrit :Dans 30 ans, les caissiers auront bac+8.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Certes, mais ils seront moins cultivés que Roger avec son CAP. C'est un mal qui gagne le supérieur petit à petit, j'ai donné quelques cours en IUT il y a peu, j'ai été surpris par les guignols que j'avais.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Bravo, cher "vieux kon" ! J'ai récemment donné deux séminaires à l'ULB, et ai fait passer des examens à l'UCL. Le niveau intellectuel des élèves (et des assistants) est si effroyable que si j'avais proféré de telles âneries à 14 ans, j'aurais été jetée par la fenêtre !Golgoth a écrit :Je ne suis pas contre l'élève au centre du savoir, pour peu que le savoir soit considéré comme quelque chose de valorisant et qui mérite qu'on se bouge le cul. Or la société consumériste montre le chemin contraire.
On ne peut plus objectivement se contenter du savoir transmis de façon académique car l'accès à celui ci est devenu très facile dans notre société "numérique". Il est donc logique d'apprendre à construire tout seul ce savoir, en autonomie. Mais c'est un apprentissage qui demande du temps, de la réflexion, de l'effort et qui ne supporte pas l'instantanéité si chère à notre époque
Jamais les médiathèques n'ont été aussi bien fournies en supports divers et en connaissances, malheureusement autant envoyer un âne à l 'intérieur.
Je suis toujours impressionné par ces types qui ont été ouvriers 40 ans et qui sont des passionnés d'histoire, de sciences, de théâtre... avec le certificat d'étude ou un CAP comme seul bagage académique. Je peux vous dire qu'on en verra pas beaucoup dans 30 ans.
Quand je vois comment mes élèves utilisent wikipedia, j'ai envie de pleurer Si on leur avait foutu un livre dans les mains à 3 ans au lieu d'une gameboy, je pense qu'il en serait autrement. L'inégalité des chances commence dans les apparts où l'écran LCD de 2 m a remplacé la bibliothèque.
C'était ma minute vieux kon.
Je dois dire à la décharge des étudiants qu'ils semblaient très demandeurs, en comparaison du front bas de leurs assistants :evil:
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Bravo, cher "vieux kon" ! J'ai récemment donné deux séminaires à l'ULB, et ai fait passer des examens à l'UCL. Le niveau intellectuel des élèves (et des assistants) est si effroyable que si j'avais proféré de telles âneries à 14 ans, j'aurais été jetée par la fenêtre !Golgoth a écrit :Je ne suis pas contre l'élève au centre du savoir, pour peu que le savoir soit considéré comme quelque chose de valorisant et qui mérite qu'on se bouge le cul. Or la société consumériste montre le chemin contraire.
On ne peut plus objectivement se contenter du savoir transmis de façon académique car l'accès à celui ci est devenu très facile dans notre société "numérique". Il est donc logique d'apprendre à construire tout seul ce savoir, en autonomie. Mais c'est un apprentissage qui demande du temps, de la réflexion, de l'effort et qui ne supporte pas l'instantanéité si chère à notre époque
Jamais les médiathèques n'ont été aussi bien fournies en supports divers et en connaissances, malheureusement autant envoyer un âne à l 'intérieur.
Je suis toujours impressionné par ces types qui ont été ouvriers 40 ans et qui sont des passionnés d'histoire, de sciences, de théâtre... avec le certificat d'étude ou un CAP comme seul bagage académique. Je peux vous dire qu'on en verra pas beaucoup dans 30 ans.
Quand je vois comment mes élèves utilisent wikipedia, j'ai envie de pleurer Si on leur avait foutu un livre dans les mains à 3 ans au lieu d'une gameboy, je pense qu'il en serait autrement. L'inégalité des chances commence dans les apparts où l'écran LCD de 2 m a remplacé la bibliothèque.
C'était ma minute vieux kon.
Je dois dire à la décharge des étudiants qu'ils semblaient très demandeurs, en comparaison du front bas de leurs assistants :evil:
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Je ne suis pas sûr qu'on en verra moins si on donne aux élèves le goût de savoir, de comprendre et de chercher l'information au lieu d'appliquer de vieilles méthodes qui consistaient à leur remplir le crâne avant de les laisser partir dans le monde du travail.Golgoth a écrit :Je ne suis pas contre l'élève au centre du savoir, pour peu que le savoir soit considéré comme quelque chose de valorisant et qui mérite qu'on se bouge le cul. Or la société consumériste montre le chemin contraire.
On ne peut plus objectivement se contenter du savoir transmis de façon académique car l'accès à celui ci est devenu très facile dans notre société "numérique". Il est donc logique d'apprendre à construire tout seul ce savoir, en autonomie. Mais c'est un apprentissage qui demande du temps, de la réflexion, de l'effort et qui ne supporte pas l'instantanéité si chère à notre époque
Jamais les médiathèques n'ont été aussi bien fournies en supports divers et en connaissances, malheureusement autant envoyer un âne à l 'intérieur.
Je suis toujours impressionné par ces types qui ont été ouvriers 40 ans et qui sont des passionnés d'histoire, de sciences, de théâtre... avec le certificat d'étude ou un CAP comme seul bagage académique. Je peux vous dire qu'on en verra pas beaucoup dans 30 ans.
Celui qui a le goût de savoir a tous les moyens pour chercher de l'info. Internet, c'est d'abord la mise à dispositions de quelques notions basiques et de beaucoup de références livresques que ces notions peuvent donner envie de se procurer. C'est aussi des agendas de conférenciers, des émissions de radio disponibles à tout heure.
Je suis plutôt optimiste, du moment que les vieux adaptent leur conception de l'enseignement.
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Non, Pierre, les deux doivent être complémentaires. Une formation qu structure l'esprit, et tout ce qu'on peut glaner autour venant enjoliver les données de base.pierre30 a écrit :Je ne suis pas sûr qu'on en verra moins si on donne aux élèves le goût de savoir, de comprendre et de chercher l'information au lieu d'appliquer de vieilles méthodes qui consistaient à leur remplir le crâne avant de les laisser partir dans le monde du travail.Golgoth a écrit :Je ne suis pas contre l'élève au centre du savoir, pour peu que le savoir soit considéré comme quelque chose de valorisant et qui mérite qu'on se bouge le cul. Or la société consumériste montre le chemin contraire.
On ne peut plus objectivement se contenter du savoir transmis de façon académique car l'accès à celui ci est devenu très facile dans notre société "numérique". Il est donc logique d'apprendre à construire tout seul ce savoir, en autonomie. Mais c'est un apprentissage qui demande du temps, de la réflexion, de l'effort et qui ne supporte pas l'instantanéité si chère à notre époque
Jamais les médiathèques n'ont été aussi bien fournies en supports divers et en connaissances, malheureusement autant envoyer un âne à l 'intérieur.
Je suis toujours impressionné par ces types qui ont été ouvriers 40 ans et qui sont des passionnés d'histoire, de sciences, de théâtre... avec le certificat d'étude ou un CAP comme seul bagage académique. Je peux vous dire qu'on en verra pas beaucoup dans 30 ans.
Celui qui a le goût de savoir a tous les moyens pour chercher de l'info. Internet, c'est d'abord la mise à dispositions de quelques notions basiques et de beaucoup de références livresques que ces notions peuvent donner envie de se procurer. C'est aussi des agendas de conférenciers, des émissions de radio disponibles à tout heure.
Je suis plutôt optimiste, du moment que les vieux adaptent leur conception de l'enseignement.
On voit très bien que le cerveau des gens qui glanent de l'i!nformation au hasard ressemblent à ces lessiveuses dans lesquelles ont voit tourner des loques de toutes les couleurs, sans que cela ne donne "une pensée".
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
L'élève au centre du savoir c'est une belle connerie et rien de plus. L'élève d'autrefois, qui apprenait par coeur, qui était amené certes parfois de force mais mieux vaut de force que pas du tout à réfléchir, et qui maîtrisait un tant soit peu ce dont il parlait était largement plus au centre de son savoir que les radeaux ivres malgré eux que l'on forme malgré nous aujourd'hui.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Il faut du par cœur, je ne dis pas le contraire. Surtout au primaire et début du collège, là où la mémoire se forme et où elle est performante.
Mais tu vois, en lycée-pro dans ma matière, on a une pédagogie fondée sur le raisonnement par induction. Je la trouve bien plus naturelle que la logique par déduction, bien cartésienne et française à 100 %. Je me suis vraiment fait chier en maths et en science à partir du lycée, des matières où j'étais un tueur au collège, tout ça à cause de cette façon de faire très abstraite et qui ne correspond pas à celle qui a amené à 90 % des découvertes scientifiques. Il suffit de lire un bouquin de maths russe ou un bouquin de physique américain pour comprendre pourquoi nous formons 5% d'élites et 95 % de nuls dans ces matières. En France, on te sort le modèle général venu de nulle part et tu l'appliques comme une recette miracle. Faire la différence avec une religion ou de la superstition n'est pas évident. Et tu te retrouves avec des voitures qui roulent à 10 000 km/h ou des tickets de cinéma à 150 € dans les copies. L'élève applique tout bien la recette comme tu lui as expliqué
Pris dans ce sens là, mettre l'élève au cœur du savoir, c'est l'amener par lui même, avec ton aide, à voir l'utilité de ce que tu lui apprends, en partant de la résolution d'un problème simple. Je parle d'utilité intellectuelle, pas d'un caprice de gosse genre "et ça va me servir à quoi plus tard M'sieur ?". Après, dans un deuxième temps, il est normal de faire fonctionner la mémoire.
Mais tu vois, en lycée-pro dans ma matière, on a une pédagogie fondée sur le raisonnement par induction. Je la trouve bien plus naturelle que la logique par déduction, bien cartésienne et française à 100 %. Je me suis vraiment fait chier en maths et en science à partir du lycée, des matières où j'étais un tueur au collège, tout ça à cause de cette façon de faire très abstraite et qui ne correspond pas à celle qui a amené à 90 % des découvertes scientifiques. Il suffit de lire un bouquin de maths russe ou un bouquin de physique américain pour comprendre pourquoi nous formons 5% d'élites et 95 % de nuls dans ces matières. En France, on te sort le modèle général venu de nulle part et tu l'appliques comme une recette miracle. Faire la différence avec une religion ou de la superstition n'est pas évident. Et tu te retrouves avec des voitures qui roulent à 10 000 km/h ou des tickets de cinéma à 150 € dans les copies. L'élève applique tout bien la recette comme tu lui as expliqué
Pris dans ce sens là, mettre l'élève au cœur du savoir, c'est l'amener par lui même, avec ton aide, à voir l'utilité de ce que tu lui apprends, en partant de la résolution d'un problème simple. Je parle d'utilité intellectuelle, pas d'un caprice de gosse genre "et ça va me servir à quoi plus tard M'sieur ?". Après, dans un deuxième temps, il est normal de faire fonctionner la mémoire.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
C'est bien la raison pour laquelle je parle d'articulation entre par coeur et réflexion. Mais on ne réfléchit pas sur rien, désolé.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
On est bien d'accord ! De même que sans grammaire ni dictée au départ, comment disserter... J'te kiffe trop de la balle Socrate.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
Ben oui on est d'accord : c'est un équilibre qu'il faut trouver entre l'acquisition de bases et la "mise sur orbite" intellectuelle.
Mais surtout il faut arriver à accrocher l'intérêt des élèves, ce qui n'est pas le plus facile. Celui qui chauffe les bancs et vise la note perd en grande partie son temps et celui de ses profs.
Mais surtout il faut arriver à accrocher l'intérêt des élèves, ce qui n'est pas le plus facile. Celui qui chauffe les bancs et vise la note perd en grande partie son temps et celui de ses profs.
Re: L'enseignement privé a le vent en poupe
;glod;Blaise a écrit :L'élève au centre du savoir c'est une belle connerie et rien de plus. L'élève d'autrefois, qui apprenait par coeur, qui était amené certes parfois de force mais mieux vaut de force que pas du tout à réfléchir, et qui maîtrisait un tant soit peu ce dont il parlait était largement plus au centre de son savoir que les radeaux ivres malgré eux que l'on forme malgré nous aujourd'hui.
En outre, on a tellement décrié la mémorisation qu'on voit des gosses de 12 ans se lancer dans une grande réflexion quand on leur demande "6 x 8 ?"
Supprimer tous ces automatismes produit des handicapés : exactement comme si tu devais réfléchir à la manière dont tu marches.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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