Qu'en pensez vous ?La classe d'Emma McCluskey ressemble à n'importe quelle classe de primaire avec les murs décorés par les travaux des élèves. À la seule différence que les élèves ne sont pas, crayons à la main, penchés sur cahiers et manuels scolaires, mais sur des tablettes numériques. Emma est institutrice à la British School of Paris (BSP), une école internationale privée dans la banlieue ouest chic de Paris qui a décidé de restructurer l'enseignement autour des nouvelles technologies, une expérience pionnière en Europe.
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Trois mois plus tard, le verdict est positif. Dans la classe d'Emma McCluskey, les élèves font sur leur tablette des exercices de maths en ligne. Ils viennent du monde entier, certains parlent difficilement l'anglais, d'autres ont des difficultés d'apprentissage. Face à cette diversité, elle note une motivation renforcée.
Gain de temps
"Lorsqu'ils ont quelque chose à faire sur leur tablette, ils sont impatients de démarrer. Si c'est dans leur cahier, cela prend déjà parfois dix minutes juste pour avoir la date du jour inscrite", souligne-t-elle. Le gain de temps revient souvent. Le soir, à la maison, les élèves de collège, qui emportent leur tablette grâce à laquelle ils auront pris en photo la liste des devoirs à faire, peuvent faire des travaux de groupe en liaison vidéo. "L'an dernier, beaucoup ont perdu leur devoir fait à la maison parce qu'on avait trop de feuilles de papier à rendre. Alors que là vous pouvez taper et tout est enregistré", fait valoir Mia Lawson, 12 ans.
Comme la plupart des écoles européennes, la BSP évoluait déjà dans un environnement numérique, avec de ressources de plus en plus tirées de l'Internet.
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"Les enfants d'aujourd'hui naissent avec cette technologie" et "ce besoin pressant de communiquer, de chercher". "C'est une erreur de leur demander d'apprendre comme au XXe siècle, alors qu'ils vivent clairement dans un monde différent", ajoute-t-il. Le coût n'était pas mince. L'école a dû investir 200 000 euros pour un nouveau réseau Wi-Fi plus large et plus sécurisé, en sus des 500 euros par tablette.
Mais l'école estime y gagner à moyen terme avec les économies en encre et en papier, pour laquelle elle dépensait jusqu'à présent 100 000 euros par an. Sans compter le prix plus faible des manuels numériques.
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La tablette, reine de l'école de demain ?
- politicien
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La tablette, reine de l'école de demain ?
Bonjour,
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- Nombrilist
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Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
Ils apprennent quand même à tenir un stylo ?
- artragis
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Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
Je suis plus en accord avec la tablette qu'avec le PC portable. Reste à ne pas oublier que ce n'est qu'un outil et donc qu'il faudra apprendre à s'en servir.
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- Lucas
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Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
C'est un bon outil, mais j'ai peur qu'à cause de cela plus aucun élève n'écrive, et ça serait une grave erreur. Car l'article ne dit pas quelles sont les cours suivis.
Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
Même sur un traitement de texte, les élèves ne savent pas écrire. Ils savent faire des lettres au stylo, le problème n'est pas là.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
Ce n'est pas certain... Il paraît qu'il faut être "moderne" et "vivre avec son temps"...Nombrilist a écrit :Ils apprennent quand même à tenir un stylo ?
- El Fredo
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Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
On peut parfaitement avoir des applications avec des stylets pour l'écriture, ça existe déjà pour le dessin (Crayola Colorstudio par exemple). C'est l'immense avantage des tablettes multitouch.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- Nombrilist
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Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
Pour la précision, rien ne vaut le stylo, et de loin.
Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
C'est sûr. Mais la tablette en classe, c'est intéressant, pour faire de la géométrie dynamique par exemple, faire un cours interactif avec un TBI...
Si les élèves savaient écrire sur un ordinateur, ils sauraient écrire sur une feuille de papier. Le problème n'est pas technique mais cérébral.
Si les élèves savaient écrire sur un ordinateur, ils sauraient écrire sur une feuille de papier. Le problème n'est pas technique mais cérébral.
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- El Fredo
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Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
Un écran capacitif c'est vraiment très précis. Wacom fait par exemple des tablettes graphiques à destination des graphistes professionnels, qui valent plusieurs milliers d'euros et sont précises au pixel près. Visuellement on ne ressent aucune différence de précision entre le stylet sur tablette et le dessin au stylo sur papier. Et l'ergonomie d'un stylet est identique à celle d'un stylo.
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Re: La tablette, reine de l'école de demain ?
Le jour où ça m'arrive, c'est distribution de marteaux pour tout le monde.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
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