C'est toujours la même méthode "demander plus pour ne rien avoir"lancelot a écrit : Le PS demande la levée du secret défense en général. Cela ne se fera pas, seul peut être l'angola gate sera concerné.
Même si le secret défense est pour moi une aberration, accorder a pasqua ce qu'il a toujours dénié aux autres me paraitrait incongru ....
Mais la droite en est tout a fait capable. Il faut sauver le "parrain" de la droite ancienne, le brave pasqua, fidèle soldat, ancien Duc des hauts de seine ....
Angolagate : Pasqua met en cause Chirac, Juppé et Balladur
- avatabanana
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A quoi joue la gauche, si ce n'est avec l'ingénuité de ceux qui l'écoutent.
Il est tout bonnement impossible de lever le Secret Défense parce que tout s'y tient, et qu'on ne va pas mettre en pature au public la trame délicate et complexe qui fait la sécurité de la France.
La gauche le sait bien, mais joue cette carte pour irriter les crétins, qui vont penser qu'on leur "cache" quelque chose ...
Il est vrai que cette gauche ne survit que de calomnies et de manipulations.
Il est tout bonnement impossible de lever le Secret Défense parce que tout s'y tient, et qu'on ne va pas mettre en pature au public la trame délicate et complexe qui fait la sécurité de la France.
La gauche le sait bien, mais joue cette carte pour irriter les crétins, qui vont penser qu'on leur "cache" quelque chose ...
Il est vrai que cette gauche ne survit que de calomnies et de manipulations.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- mareaction
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- Enregistré le : 12 avr. 2009, 00:00:00
- Localisation : partout
VOUS avez fait une très bonne analyse du comportement d'une partie de la gauche! qui sait très bien que rien ne peut être fait, à moins d'interrompre complètement les ventes d'armes, donc de fermer nos usines! et certains malheureusement les croient, c'est celà le pire!mps a écrit :A quoi joue la gauche, si ce n'est avec l'ingénuité de ceux qui l'écoutent.
Il est tout bonnement impossible de lever le Secret Défense parce que tout s'y tient, et qu'on ne va pas mettre en pature au public la trame délicate et complexe qui fait la sécurité de la France.
La gauche le sait bien, mais joue cette carte pour irriter les crétins, qui vont penser qu'on leur "cache" quelque chose ...
Il est vrai que cette gauche ne survit que de calomnies et de manipulations.
ça rappelle Tonton qui avait fait désarmer les avions et planquer les missiles exposés au salon du Bourget! Dans le domaine de la connerie on peut faire très fort. C'est comme si on planquait les vaches au salon de l'agriculture ou les bagnoles au salon de l'auto! icon_mrgreenmareaction a écrit :VOUS avez fait une très bonne analyse du comportement d'une partie de la gauche! qui sait très bien que rien ne peut être fait, à moins d'interrompre complètement les ventes d'armes, donc de fermer nos usines! et certains malheureusement les croient, c'est celà le pire!mps a écrit :A quoi joue la gauche, si ce n'est avec l'ingénuité de ceux qui l'écoutent. Il est tout bonnement impossible de lever le Secret Défense parce que tout s'y tient, et qu'on ne va pas mettre en pature au public la trame délicate et complexe qui fait la sécurité de la France.
La gauche le sait bien, mais joue cette carte pour irriter les crétins, qui vont penser qu'on leur "cache" quelque chose ...
Il est vrai que cette gauche ne survit que de calomnies et de manipulations.
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
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Bonjour,
Le ministère public au procès en appel de l'Angolagate est resté vendredi dans la ligne de l'accusation depuis le départ de cette affaire de ventes d'armes vers l'Angola. Le représentant du parquet a requis six ans de prison ferme contre Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone, trois ans de prison avec sursis contre Charles Pasqua.
L'avocat général Michel Lernout a formulé ses réquisitions après avoir décortiqué durant près de huit heures, avec sa consoeur Nicole Planchon, la mécanique de ce commerce qui a expédié kalachnikov, chars, lance-roquettes et mines vers l'Angola, de 1993 à 1998, en pleine guerre civile, pour un montant de 790 millions de dollars, gagés sur les recettes futures du pétrole.
Chefs d'orchestre de ce juteux négoce: l'homme d'affaires Pierre Falcone, 56 ans, à la double nationalité franco-angolaise, et le franco-israélien d'origine russe Arcadi Gaydamak, 58 ans.
Le premier est incarcéré à Fleury-Mérogis (Essonne) depuis le jugement de première instance en 2009, tandis que le second, en fuite et sous mandat d'arrêt international, n'a jamais comparu devant la justice française.
Mais le parquet général n'a pas fait de différence entre les deux prévenus, réclamant à leur encontre deux peines de six ans de prison de ferme, soit la confirmation de leur condamnation devant le tribunal correctionnel.
S'y ajoutent des réquisitions d'amende à 375.000 euros pour Pierre Falcone et 5 millions d'euros pour Gaydamak.
Une peine plus légère mais des propos sévères contre Pasqua
Pierre Falcone soutient que la vente n'avait pas besoin d'autorisation, puisqu'elle était opérée par une société slovaque et que le matériel n'avait pas transité par la France. Le ministère public s'est attaché à démontrer que toute l'opération a été pilotée depuis le siège parisien de la société de Falcone, Brenco, et aurait dû être dûment autorisée.
Si les trois ans de prison avec sursis réclamés contre Charles Pasqua sont inférieurs à la peine de trois ans prison dont un an ferme prononcée en première instance, les propos du parquet général ont été sévères.
L'enquête avait débusqué une association du sénateur UMP, une structure «moribonde» selon l'avocat général, comptant parmi les nombreux bénéficiaires des largesses de Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak.
Pour l'accusation, Charles Pasqua a obtenu cet argent destiné à servir ses ambitions politiques en échange de l'attribution de la médaille du Mérite à M. Gaydamak.
«Ce n'est pas le vieil homme, par ailleurs sympathique, ni l'ancien ministre que nous jugeons aujourd'hui, c'est Charles Pasqua et sa part d'ombre qui s'est cru un moment appelé à un destin national et dont la fin a justifié les moyens», a asséné M. Lernout, sous les yeux de ce pilier de la droite française, âgé de 83 ans.
Une peine de trois ans de prison dont la moitié avec sursis pour complicité de trafic d'influence a par ailleurs été requise contre l'ancien préfet du Var, Jean-Charles Marchiani, collaborateur de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur à l'époque des faits.
Pour le reste des 14 autres prévenus, six peines de prison ferme ont été réclamées, pour des pots-de-vin distribués par Pierre Falcone depuis son "monde" où, selon l'accusation, "tout est possible, où tout peut s'acheter".
La fin du procès est prévue jeudi prochain après les plaidoiries de la défense.
A plus tard,
Le ministère public au procès en appel de l'Angolagate est resté vendredi dans la ligne de l'accusation depuis le départ de cette affaire de ventes d'armes vers l'Angola. Le représentant du parquet a requis six ans de prison ferme contre Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone, trois ans de prison avec sursis contre Charles Pasqua.
L'avocat général Michel Lernout a formulé ses réquisitions après avoir décortiqué durant près de huit heures, avec sa consoeur Nicole Planchon, la mécanique de ce commerce qui a expédié kalachnikov, chars, lance-roquettes et mines vers l'Angola, de 1993 à 1998, en pleine guerre civile, pour un montant de 790 millions de dollars, gagés sur les recettes futures du pétrole.
Chefs d'orchestre de ce juteux négoce: l'homme d'affaires Pierre Falcone, 56 ans, à la double nationalité franco-angolaise, et le franco-israélien d'origine russe Arcadi Gaydamak, 58 ans.
Le premier est incarcéré à Fleury-Mérogis (Essonne) depuis le jugement de première instance en 2009, tandis que le second, en fuite et sous mandat d'arrêt international, n'a jamais comparu devant la justice française.
Mais le parquet général n'a pas fait de différence entre les deux prévenus, réclamant à leur encontre deux peines de six ans de prison de ferme, soit la confirmation de leur condamnation devant le tribunal correctionnel.
S'y ajoutent des réquisitions d'amende à 375.000 euros pour Pierre Falcone et 5 millions d'euros pour Gaydamak.
Une peine plus légère mais des propos sévères contre Pasqua
Pierre Falcone soutient que la vente n'avait pas besoin d'autorisation, puisqu'elle était opérée par une société slovaque et que le matériel n'avait pas transité par la France. Le ministère public s'est attaché à démontrer que toute l'opération a été pilotée depuis le siège parisien de la société de Falcone, Brenco, et aurait dû être dûment autorisée.
Si les trois ans de prison avec sursis réclamés contre Charles Pasqua sont inférieurs à la peine de trois ans prison dont un an ferme prononcée en première instance, les propos du parquet général ont été sévères.
L'enquête avait débusqué une association du sénateur UMP, une structure «moribonde» selon l'avocat général, comptant parmi les nombreux bénéficiaires des largesses de Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak.
Pour l'accusation, Charles Pasqua a obtenu cet argent destiné à servir ses ambitions politiques en échange de l'attribution de la médaille du Mérite à M. Gaydamak.
«Ce n'est pas le vieil homme, par ailleurs sympathique, ni l'ancien ministre que nous jugeons aujourd'hui, c'est Charles Pasqua et sa part d'ombre qui s'est cru un moment appelé à un destin national et dont la fin a justifié les moyens», a asséné M. Lernout, sous les yeux de ce pilier de la droite française, âgé de 83 ans.
Une peine de trois ans de prison dont la moitié avec sursis pour complicité de trafic d'influence a par ailleurs été requise contre l'ancien préfet du Var, Jean-Charles Marchiani, collaborateur de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur à l'époque des faits.
Pour le reste des 14 autres prévenus, six peines de prison ferme ont été réclamées, pour des pots-de-vin distribués par Pierre Falcone depuis son "monde" où, selon l'accusation, "tout est possible, où tout peut s'acheter".
La fin du procès est prévue jeudi prochain après les plaidoiries de la défense.
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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