Négociation/séquestration ?

[Gis]

Bonjour,

Séquestration de patrons: une méthode de négociation risquée... en théorie

Cet article m'a interpellée, le titre déjà : comment peut-on utiliser le terme de négociation à côté du terme séquestration ?
Je ne sais quoi penser ..

Cinq cadres du cigarettier Seita à Carquefou ont été séquestrés 24 heures par des salariés. Ces derniers réclament le paiement de leurs jours de grève. Si les peines sont théoriquement très lourdes, celles-ci sont sont rarement appliquées.

Les salariés qui participent à ce type d'opération risquent jusqu'à dix ans de prison. Une peine qui peut s'alourdir si la séquestration dure toute la semaine. "Au-delà de sept jours, la séquestration est considérée comme un crime et ses auteurs sont passibles de 20 à 30 ans de réclusion criminelle."
Des peines théoriquement très lourdes mais rarement appliquées. "Les tribunaux tiennent compte du climat social et sont plus indulgents dans ce genre de conflit social"

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Et vous, comment voyez-vous cet acte ?

[Jeff Van Planet]

Moi je vois çà comme un acte terroriste, du moins criminel.

sinon pour le titre: Il y à une différence entre négociation et chantage. Dans ce cas, c'est purement et simplement du chantage, puisque la libération des victimes ne se fera que s'ils cèdent. Les victimes n'ont donc aucunes façon de négocier, elles sont condamnées à tout accepter.


Ceci dit il y à une très grande inégalité face aux lois. Si un patron séquestre ses employés il sera, sans aucuns doutes, mis derrière les barreaux, mais si des salariés le font, là, il ne se passe pratiquement jamais rien.


Une dernière chose: Cet acte est encore plus ignoble, vu que ces cadres, sont, comme les syndicalistes, des simples employés, qui sont aussi là, comme eux, pour faire ce qu'on leur dit.

[Lucas]

Je ne suis pas d'accord avec ces méthodes, qui devraient être sanctionnés lourdement, mais quand on a plus rien à perdre, je peux le comprendre c'est humain.

[freeze]

sans apprécier ces méthodes je les comprend

[Jeff Van Planet]

Oui c'est humain, tout comme piquer le sac d'une petite vielle quand on à faim

[Nombrilist]

Arrivés là, je tiens davantage en estime ceux qui volent à l'étalage.