Probablement que comme pour beaucoup de chose c'est une question de quantité...Logos a écrit : ↑25 janv. 2018, 02:34:50Si on part de ce raisonnement, il faut s'interdire toute mesure pénalisant le trafic actuel : légalisation, amendes, prévention..Jean a écrit : ↑24 janv. 2018, 16:47:57On ne peut pas asphyxier cette économie parallèle. Elle modifiera simplement l'objet du traffic afin de conserver ses revenus... Ce qui est à craindre c'est qu’elle s'oriente vers des drogues plus dures.
A la fin de la prohibition de l'alcool aux USA, ceux qui en vivaient se sont "recyclés" dans la drogue... Et là pas besoin d'aides ou de formation pour ce changement de "métier"....
Car poussant les dealers en manque de clients vers d'autres drogues. Au passage je ne suis pas spécialiste, mais si les clients réguliers de drogues dures sont moins nombreux, ce trafic nécessite sans doute moins de personnel. Notamment les petites mains.
Peut-être qu'un usage très ponctuel et raisonné chez un adulte ne majore pas énormément les risques de santé ou d'accidents.Pour le reste j'avoue que je ne sais pas quel est l'impact médical réel des drogues douces... Certains disent qu'elle ne sont pas dangereuses, d'autres disent qu'elle favorise l'apparition d'un cancer plus tôt, d'autres y voient la cause de la baisse de notre QI...
Pour ce dernier point je pense qu'il existe d'autres causes.
(ou pas plus qu'un ou deux verres de whisky par semaine). Le soucis c'est que le cannabis s'est beaucoup popularisé chez les jeunes. Chez qui ça ne reste pas souvent ponctuel et raisonné, surtout avec l'effet de groupe. Je serai surpris que chez un ado une conso quotidienne de cannabis ne provoque pas des dégâts sur le cerveau, comme pour l'alcool. Sans parler des risques "physiques" ou sociaux liés à l'effet psychotrope.
C'est juste un témoignage perso mais quand j'étais ado, les amis que j'ai vu fumer régulièrement pendant 2 ou 3 ans semblaient vraiment avoir changé. Même sans avoir fumé, ils paraissaient toujours "au ralenti".
Pour en revenir au premier alinéa, je crois que la société vit sur cet équilibre. Il existe une faible part de la société qui vit sur ce traffic. Ce sont souvent des personnes en difficulté pour des tas de raisons et qui n'ont pas vraiment d'alternative... De plus c'est un traffic assez lucratif...
D'ailleurs il semble que l'Etat veut une part du gâteau d'où la démarche en gestation concernant les contraventions qui vont se substituer aux simples rappels à l'ordre coûteux et sans rapports financiers.
La vie est pleine de ces systèmes en équilibre.... Le tabac on augmente les prix... mais pas trop. La prostitution on arrête les filles mais on les relâche, certains voleurs qui sont des indics... Mais aussi le gazoil qui pollue et qu'on augmente de quelques centimes... L’alcool qui rend malade mais qu'on taxe légèrement... Les casses lors des grèves pour lesquelles on passe l'éponge.... C'est l'éternel conflit entre grands principes et ordre public...
On revient à la première phrase c'est l'abus qui est intolérable.