Calvero a écrit : ↑04 mars 2019, 20:55:37
asterix a écrit : ↑04 mars 2019, 19:49:08
La réaction de Mélanchon à la perquisition est une forme d'aveux d'on ne sait quoi, mais un aveux tout de même: lorsque l'on a rien a cacher, on ne fait pas tant de manière.
A ce jour et à ma connaissance ils n'ont pas été inculpés. Après personnellement je me fou de sa réaction ce qui m'importe c'est les idées et le programme, la peopolisation m'exaspère, notre destin en tant que peuple dépend de l'idéologie et du programme en œuvre peu importe le candidat, surtout à gauche dans des partis où il est question de 6ième république dans laquelle le pouvoir du président serait considérablement affaibli et révocable.
asterix a écrit : ↑04 mars 2019, 19:49:08
(à quoi d'ailleurs, sinon à la majorité démocratique).
Je comprends ton idée mais cette dernière n'est-elle pas contestable ?
Contestable, cela dépend jusqu'à quel point, mais surtout comment définit on "contestation".
Si on conteste la majorité, on conteste la démocratie, puisque la démocratie a pour dessein de fonctionner par des majorités. Sans majorité, elle ne fonctionne pas, et nous en faisons actuellement l'expérience, car plus notre époque avance, moins les majorités sont claires et stables.
Maintenant si on entend par "contester" simplement faire entendre une autre voix, oui, c'est aussi la démocratie, car c'est peut être la voix d'une future majorité.
Mais je ne peux pas concevoir une démocratie qui bascule chaque jour: cela s'appellerai une anarchie. Avec cette fameuse "démocratie participative" qui est selon moi est une ineptie dans le sens ou la démocratie est l'antidote, et la participation la maladie. Pourquoi? Parce qu'une majorité doit avoir le temps de vivre pour etre créatrice, et la formule participative insère un volet totalement soporifique de versatilité et d'idéologie de l'instatané, de l'émotion de l'instant.
Vivre dans un état de droit, c'est précisément ne pas vivre dans un état géré par l'émotion instantanée. Le droit existe pour une seule raison: renvoyer les émotions à ce qu'elles sont, des flux que le rationnel n'a pas encore régulé.
Or, le parti de Mélanchon est mu par l'émotion. C'est pour cela que je le qualifie "d'hormonal", parce qu'on a le sentiment que ses adhérents sont sous emprise de leurs sécrétions. Dépendre de ses sécrétions, ou d'autres flux venant de l'extérieur du corps, comme des drogues ou même simplement des nourritures indigestes fatiguant le foie, c'est autant de libre arbitre qui reflue, parce que le cerveau n'est plus maître du corps qui le contient. Cela te fait rire?
Et bien, très sérieusement, connais tu l'origine de cette petite question "comment ça va" qui est toujours accolée à notre "bonjour". Cela sous entendait "as tu chié ce matin" dans les siècles passés, parce qu'il était de notoriété qu'un mauvais transit intestinal rendait les idées sombres et agressives, d'ou une altération du libre arbitre. Donc, en souhaitant le bonjour à l'individu, on s'enquérissait de son "allant".
Alors ce n'est pas une insulte, mais simplement une image que je perçois et que je veux exprimer avec un maximum de bienveillance. Parce que quand je vois la dialectique, le vocable et la syntaxe, les mimiques faciales, l'aigreur, l'exitation, l'emphatie refoulée, la politesse et la courtoisie au régime sec, des communistes, que j'estime par ailleurs plus que tous autres gauchistes pour des raisons que je suis prêt à développer, je me dis que leur corps souffre d'une constipation ou d'une intolérance à quelques aliments, et que leur cerveaux ne parvient plus à relativiser cette souffrance, et à maintenir le libre arbitre ni le rationnel à son top niveau.
Comprends tu pourquoi je me fiche des culpabilités, des preuves et des faits? Quand je vois un éléphant je vois bien qu'il éléphante. Quand je vois un singe je vois qu'il singe. Quand je vois un chien je vois qu'il "canide", de même que quand je vois un chat je sais qu'il féline. Il y a + de 40 ans que je sais de quoi est fait un communiste, potentiellement. J'ai vécu dans un océan de communistes dès mon plus jeune âge, sans que mes parents en soient. L'estime était totale et réciproque, mais dans cette promiscuité industrielle, tous les masques étaient tombés. On savait qui était quoi. Et dans un communiste, comme dans chaque Homme, cohabitent de sérieuses incohérences, comme celles d'un curé (d'un puritaniste (et absolutiste) politique à un puritaniste spirituel) qui regarde sous les jupes de filles. Une main poing fermé pour jurer la justice sociale, l'autre, à un seul doigt pour gouter la confiture interdite.
Et Macron? Et bien il macronne. Cela est il si étonnant.
Le monde fonctionne sans doute comme il le devrait. C'est peut être contrariant. Mais les individus bruyants et exécifs ne l'améliorent pas. On ne combat pas les moulins à vent, on les utilise pour moudre son grain, au sens propre comme au sens figuré. Trouver la paix c'est savoir un peu accepter.