Affaire de proxénétisme mondain au Carlton de Lille

[Nico37]

Moi ce qui m'a toujours étonnée c'est la médiatisation et l’intérêt de la majorité des gens à suivre ses affaires de libertinage ,après tout ils étaient tous des adultes consentants ,les uns y trouvaient du plaisir et les autres du fric.
Par contre dommage que les affaires de détournements d'argents de dépenses public des politiques n'amènent pas autant d'engouement dans l'esprit des gens et des juges.

Le libertinage exclut tout rapport financier, là c'est de la prostitution de luxe...

[phoenix72]

Et alors ,c'est connu et pratiqué même dans le milieu des magistrats ,donc cette histoire n'est que des règlements de compte entre pervers donc aucun intérêt d'en faire une médiatisation aussi importante

[frunobulax]

Rendez-vous une fois dans une boite libertine ou une soirée privée, alignez des libertines et des prostituées côte à côte, et essayez de les distinguer les unes des autres. Surtout quand les premières font tout pour ressembler aux secondes et vice versa. Et là je parle habillée, alors imaginez nue Le vainqueur gagne un abonnement d'un an à Jackie et Michel.

Tu peux aller à toutes les soirées libertines de la terre, tu aura BEAUCOUP de mal à n'en trouver ne serait-ce qu'une seule constituée de sept belles jeunes femmes ne disant non à rien et d'un seul homme sexagénaire et bedonnant.

[Jean]

Et alors ,c'est connu et pratiqué même dans le milieu des magistrats ,donc cette histoire n'est que des règlements de compte entre pervers donc aucun intérêt d'en faire une médiatisation aussi importante

Si car justement ce qui est intéressant c'est le degré d'acceptation de la classe politique vis à vis de tels comportements.

Comment peut-on soutenir (le terme est bien choisi en l'occurrence) la candidature d'un homme qui a de tels principes (notamment une telle vision des femmes) et qui est probablement malade comme l'a dit je pense avec pertinence Michel Rocard.

Par delà le cas DSK qui n'a plus aucun intérêt, je m'interroge sur l'honnêteté intellectuelle de certains hommes politiques prêts à tout pour émarger au budgets publiques ("aller à la soupe" dirait de Gaulle).

Il y a eu des réactions étonnantes comme par exemple les réactions modérées de certaines dirigeantes d'associations de défense des femmes qui du fait de l'identité du prévenu lors de l'affaire de l'Hilton, n'ont su s'exprimer avec la même verve que celle qu'elles emploient habituellement lors d'évènements plus mineurs.

C'est le procès de l'atonie du système (judiciaire, associatif, médiatique, politique) vis à vis des puissants.


Comment des gens qui aspirent à devenir conseillers du PdR à l'Elysée dans le domaine de la sécurité peuvent accepter de prêter la main voire organiser de tels séances.

A noter que certains spécialistes ont relevé que si l'affaire du Carlton avait été connue au moment de l'affaire du Hilton et compte tenu que certains actes ont été effectués sur le sol américain, cela aurait pu avoir des conséquences sur l'opinion publique et sur la décision du procureur Vance de libérer DSK...

Il a eu chaud aux fesses pépère...

[Jean]

Rendez-vous une fois dans une boite libertine ou une soirée privée, alignez des libertines et des prostituées côte à côte, et essayez de les distinguer les unes des autres. Surtout quand les premières font tout pour ressembler aux secondes et vice versa. Et là je parle habillée, alors imaginez nue Le vainqueur gagne un abonnement d'un an à Jackie et Michel.

Tu peux aller à toutes les soirées libertines de la terre, tu aura BEAUCOUP de mal à n'en trouver ne serait-ce qu'une seule constituée de sept belles jeunes femmes ne disant non à rien et d'un seul homme sexagénaire et bedonnant.

Je crois en effet DSK suffisamment intelligent pour analyser les informations que lui renvoie un miroir et en tirer les conséquences vis à vis de la qualité des jeunes femmes "séduites".

[les orteils]

Consommer des prostituées n'est pas faire du proxénétisme. Pourtant DSK va jusqu'à dire qu'il ignorait que ces femmes étaient payées. Là-dessus il aura du mal.

[politicien]

Bonjour,

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Il ne termine pas ses phrases, comme s'il avait peur de ce qu'il pourrait bien dire. Il hésite souvent et bafouille. Le commissaire Joël Specque, aujourd'hui à la retraite et appelé comme témoin mercredi 4 février au troisième jour d'audience du procès DSK, se raccroche donc à certaines phrases qu'il sait inoffensives comme à des bouées. "Ces écoutes nous ont simplement permis de concrétiser les liens qui existaient entre René Kojfer et Dominique Aderweireld", répète-t-il par exemple à plusieurs reprises, alors que l'heure tourne et que la salle d'audience se vide.
"Il faut tordre le cou aux rumeurs de complot"

Les écoutes ? Quelles écoutes ? Il y aura au moins une chose que cet ancien policier aura confirmé en cette fin de troisième journée de procès : l'affaire du Carlton a commencé avant le mois de février 2011, avant que l'enquête préliminaire ne soit officiellement ouverte. Depuis l'été 2010, la police judiciaire lilloise enquêtait bien sur un possible réseau de prostitution au Carlton de Lille, et avait demandé la mise en place d'écoutes administratives.

De là à y voir un complot contre DSK pour l'empêcher d'accéder à la présidentielle … il y a une grosse enjambée que le commissaire Specque, au visage fatigué et aujourd'hui retiré des affaires, n'est pas du tout décidé à franchir. "Il faut tordre le cou aux rumeurs de complot, soupire-t-il. J'ai par exemple entendu que la police avait été instrumentalisée dans cette affaire pour faire tomber DSK… Mais moi je n'ai jamais entendu parler de DSK avant que son nom ne sorte dans les journaux."

(...)

Le problème c'est que René Kojfer, le chargé des relations publiques de l'hôtel est copain comme cochon avec la PJ lilloise toute entière. Un officier serait donc vite démasqué. "Restaient les interceptions de sécurité, qui sont autorisées par la loi". De juillet 2010 à février 2011, les futurs protagonistes du procès du Carlton sont donc écoutés grâce à ce procédé qui reste limité aux affaires de terrorisme ou de criminalité organisé.

L'intégralité de cet article à lire sur L'Obs.com

[politicien]

Bonjour,

Et Dodo la Saumure s'est avancé à la barre. Une trogne, un bagout, une rouerie, il le sait bien Dominique Alderweired qu'on ne va pas bouder son plaisir dans un moment pareil, et puis le 5 février, c'est le jour de son anniversaire, alors il en joue, il encanaille, il régale, aujourd'hui c'est lui le cadeau, le voilà.

Il a fermé le DSK — le Dodo Sex Club –, laissé tomber l'idée de le rebaptiser « 7 sur 7 » — « C'était une politique commerciale, mais je perdais de l'argent » —, il a, dit-il, toujours le projet d'ouvrir un FMI — Famous Massage International.

— Vous avez une licence en droit et un diplôme d'école de commerce, l'Essec… lit le président.

— Non ! de l'Issec. C'est l'Essec en pâte à modeler.

— En quoi ?

— En pâte à modeler, monsieur le président.

— Pourquoi le droit ?

— Parce que c'est intéressant et que ça peut toujours servir.

— Vous avez pensé au barreau ou à la magistrature ?

— Avocat, j'y ai pensé, mais c'était pas sérieux avec mon passé.

Le procureur intervient pour rappeler que Dominique Alderweired a été condamné pour proxénétisme à cinq ans d'emprisonnement avec sursis.

— C'est vrai que, dans votre vie, vous vous êtes mis très tôt à l'écart des règles de droit, observe le président.

— C'est que j'ai pas compris les règles.

Son métier, aujourd'hui en Belgique, c'est de «louer des chambres à des filles », dit-il.

— Vous les louez combien ?

— Entre 30 et 40 euros.

— Pour la nuit ?

— Non, pour le rapport.

Le président veut être sûr d'avoir bien compris.

— 30 à 40 euros après chaque rapport ?

— Oui.

— Donc, si elle a deux rapports à la suite, elle vous doit 80 euros ?

— Oui. Plus 5 euros pour le ménage.

— Vous appelez ça «location de chambres », vous ?

— Oui. C'est dans la loi belge. J'ai une jurisprudence de la cour d'appel de Gand qui m'est favorable.

— Combien de filles faites-vous travailler ?

— J'peux pas vous dire. Il y en a qui restent une heure, d'autres deux jours, d'autres trois ans. Mes filles, elles travaillent en indépendantes.

— Vous utilisez le possessif ?

— Comme n'importe quel dirigeant d'entreprise qui dirait «mes » collaborateurs, « mes » associés.

— Vous les appelez « indépendantes », mais elles ne font pas toutes cela par choix…

— Et le gardien de prison, vous croyez que c'est par choix qu'il se fait insulter toute la journée ?

— Ce sont des filles en difficulté. Vous les recrutez dans toute l'Europe ?

— Oui.

— Pour de l'argent ?

— Oui. Et quand elles en ont assez, elles s'en vont. Je n'ai aucune maîtrise des filles qui travaillent dans mes établissements. Mon influence est égale à zéro.

(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

[Nombrilist]

Une balle dans la tête. C'est tout ce que mérite un type pareil.

[Jean]

Une balle dans la tête. C'est tout ce que mérite un type pareil.

Mais il ne manque pas d'humour....

[Nico37]

Une balle dans la tête. C'est tout ce que mérite un type pareil.

Mais il ne manque pas d'humour....

L'humour gras et beauf de l'exploiteur...

[politicien]

Bonjour,

"C'est un personnage d'une telle intensité, d'un niveau intellectuel si supérieur au mien que lorsqu'on m'a dit que j'allais déjeuner avec Dominique Strauss-Kahn, je n'y ai pas cru." Les déclarations à la barre de Jean-Christophe Lagarde, commissaire et chef de la Sûreté du Nord à l'époque des faits, résument l'admiration collective - qui ne s'est pas tarie avec l'affaire - de certains prévenus qui comparaissent au procès du Carlton au côté de celui qui fut, comme il a été dit à l'audience, "l'un des personnages les plus puissants au monde".

(...)

Les traits tirés, il évoque ensuite à la barre "des liens de camaraderies" avec David Roquet, ancien directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage, et Jean-Christophe Lagarde. Tous les quatre se sont vus "douze fois en trois ans, quatre fois par an", résume DSK, avant d'ajouter : "Nous sommes loin de l'activité débridée qui semble ressortir de l'ordonnance de renvoi." "N'y voyez aucune prétention de ma part, monsieur le président, mais j'avais autre chose à faire, je dirigeais le FMI à l'époque de la crise des subprimes, j'avais des ambitions, futures, potentielles, et une relation de couple compliquée", détaille-t-il avant de redire qu'il ignorait que les femmes prenant part à ces parties fines étaient des prostituées. Nous voilà au coeur de l'affaire.

"Je pleurais beaucoup. Il n'a pas arrêté" (Mounia)
Pour en parler, la cour appelle Mounia. Mounia, tout comme Jade, est une prostituée qui a longuement déposé, vendredi et lundi. Souvent malmenée par les avocats de la défense, elle ne se laisse pas intimider. Ces hommes avec qui elle a passé une soirée à l'hôtel Murano, à l'été 2010, sont assis à quelques centimètres d'elle. Elle raconte ce voyage en train de Lille vers Paris avec Fabrice Paszkowski, Jean-Christophe Lagarde et David Roquet. C'est avec ce dernier qu'elle a organisé les conditions de son départ et sa rémunération.

- "Il m'a dit que j'étais là uniquement pour Dominique Strauss-Kahn." Arrivé dans une des suites de l'hôtel, le quatuor est rejoint par deux filles, puis une autre, et enfin par DSK. "Monsieur Roquet me fait prendre une douche, puis j'échange quelques mots avec monsieur Strauss-Kahn. Je lui dis que j'ai une formation de secrétaire bilingue, mais que je ne travaille pas, détaille Mounia. Monsieur Strauss-Kahn monte dans la chambre avec une première fille, puis en redescend en peignoir, et ensuite je monte avec lui."

- "À ce moment-là, vous êtes consentante ?" l'interroge le président Bernard Lemaire.

- "Oui, même si après j'ai montré quelques réticences. Pas de vive voix, mais par des gestes. Je n'acceptais pas cette pratique, je ne l'ai pas dit oralement mais je pleurais beaucoup. Il n'a pas arrêté. Ce qui m'a marqué c'est son sourire, qu'il a gardé du début à la fin. C'était pas de la violence, c'était un rapport de force, c'était brutal parce qu'il ne s'est pas arrêté. Je n'ai pas osé lui dire d'arrêter, j'avais peur de ne pas repartir avec l'argent."

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[signora]

"""Le président saisit un extrait d'écoutes téléphoniques. Dominique Alderweireld s'entretient avec sa compagne, Béatrice Legrain. « On a une négresse ? Le client, il veut baiser une négresse. » Un autre extrait. Il est en Espagne, il parle avec un ami : « Je remonte avec du cheptel », lui annonce-t-il.
"""

quelle délicatesse ..

"""Dodo la Saumure hausse les épaules.

— Oh ! J'suis comme ça, monsieur le président, j'fais d'l'Audiard.

— Au fait, c'est quoi votre association Marie-Madeleine ?

— Je m'occupe des enfants des filles, je règle les problèmes d'école ou de logement pour elles avec l'échevin. Je l'ai appelée Marie-Madeleine, parce que j'ai quelques connaissances théologiques."""

Délicat le monsieur !

[Nico37]

« La fête » de DSK n’était qu’une « boucherie » pour Jade Vincent Vantighem 10/02

Lui est l’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) qui aime rappeler que certains considèrent qu’il a «sauvé le monde». Elle, une ancienne prostituée qui «habitait dans une cave» en Belgique. Jade* a d’ailleurs rappelé, ce mardi à la barre du tribunal correctionnel de Lille (Nord), qu’elle n’avait découvert le vrai métier de Dominique Strauss-Kahn [DSK] qu’à la télévision. «Je me suis dit: " Oh, c’est lui mais habillé… " »

(...)

[phoenix72]

L’hôpital qui se fout de la charité icon_mrgreen

Le pervers qui dit qu'il ne savait pas que c'était des prostituées,pour un homme libertin ne pas savoir très drôle.

La vierge effarouchée qui dit qu'elle ne savait pas que c'était DSK ,évidemment les prostituées n'ont pas la télé.