Clearstream : l'affaire d'Etat au tribunal

Venez nous parler de notre justice française ( les prisons, les procès en cours... )
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politicien
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Message non lu par politicien » 07 sept. 2009, 21:27:00

Bonjour,   A deux semaines de l'ouverture du procès devant le tribunal correctionnel de Paris, les principaux protagonistes de l'affaire Clearstream affûtent leurs arguments sur fond de nouvelles révélations. 
L'audience, qui commencera le 21 septembre, doit tenter de démêler le vrai du faux dans les témoignages et décider du degré d'implication des principaux mis en cause dans la manipulation des listings de la banque luxembourgeoise sur lesquels s'était retrouvé le nom du président, Nicolas Sarkozy.    Les aveux cachés d'Imad Lahoud

Dans le box, cinq personnes dont trois principaux : Imad Lahoud, le mathématicien, Dominique de Villepin, l'ancien premier ministre, et Jean-Louis Gergorin, l'ancien vice-président d'EADS. En face d'eux, 42 parties civiles dont Nicolas Sarkozy. A leurs côtés, le journaliste Denis Robert et l'auditeur financier Florian Bourges.

Or, soupçonné d'avoir trafiqué les listings de Clearstream, le premier aurait reconnu ce qu'il avait toujours nié lors d'une audition du 9 décembre dernier. Selon un procès verbal révélé par le Journal du Dimanche, Imad Lahoud aurait ainsi déclaré avoir «ajouté le nom de Nicolas Sarkozy (...) à la demande de Jean-Louis Gergorin». Et d'ajouter : «la cabale contre Nicolas Sarkozy était montée sous la connaissance de Dominique de Villepin». Ce que ce dernier a toujours nié. «On a caché des éléments à la défense» Ayant récemment rejoint l'équipe d'avocats de Dominique de Villepin, Me Olivier Metzner s'est immédiatement engouffré dans la brèche, considérant que des éléments du dossier avaient été caché et parlant même de  «poursuite occulte de l'instruction». «Il est évident que l'on veut biaiser les débats qui vont s'ouvrir», a déploré l'avocat qui regrette que l'on ait «caché des éléments à la défense avant l'ouverture du procès». Fin août, le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, avait donné le coup d'envoi des hostilités en estimant que l'ancien premier ministre avait été un «bénéficiaire collatéral mais conscient» de l'entreprise présumée de dénonciation calomnieuse. Peu courante avant l'ouverture des débats, la sortie médiatique du procureur avait suscité de violentes réactions des avocats des principaux protagonistes de l'affaire. «Il y a procès, il y a deux juges, on peut considérer que c'est suffisamment grave pour qu'il y ait une audience correctionnelle, on en est là», a indiqué Nicolas Sarkozy en déplacement au Brésil, ajoutant qu'il avait «toujours voulu savoir qui avait mis et pourquoi, mon nom sur cette liste, voilà». «Il est grand temps que toutes ces combines sous la Ve République, une bonne fois pour toutes, on en soit débarrassé. Qui que ce soit qui les fasse», a-t-il poursuivi.

Les autres protagonistes du procès, parties civiles et défense, tentent pour leur part de faire entendre leur voix pour éviter que le procès Clearstream ne se résume à un nouvel épisode de l'affrontement entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin. Me Jean-Pierre Mignard, avocat du journaliste Edwy Plenel et du magistrat Gilbert Flam, dont les noms apparaissaient sur certains des listings falsifiés, a ainsi annoncé son intention d'«engager une procédure administrative contre l'Etat pour obtenir réparation des préjudices subis» par ses clients. L'avocat compte saisir «dans les plus brefs délais» le tribunal administratif. Il estime que la responsabilité de l'Etat est «engagée» du fait du «long et pesant silence» observé au cours de cette affaire par des «ministres (...) des autorités constituées, des officiers publics et des fonctionnaires» alors qu'ils étaient soumis à une «obligation de dénonciation». Le conseil du journaliste Denis Robert, également renvoyé dans cette affaire, a pour sa part choisi de soulever une éventuelle nullité de l'ordonnance de renvoi signée en novembre 2008 par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons. «Les juges reprochent à M. Robert un délit de journaliste (...) celui de disposer de documents pour étayer ses articles», a indiqué à la Tribune.fr Me Hervé Témime.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard, 
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racaille
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Message non lu par racaille » 08 sept. 2009, 10:43:00

Je parie que la cote de popularité du président va grimper lorsque le verdict de cette affaire sera rendu.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 08 sept. 2009, 12:42:00

Et si on balançait tout de suite un non lieu général ?
On gagnerait du temps, mais surtout de l'argent, non ? icon_evil
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

Georges
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Message non lu par Georges » 08 sept. 2009, 20:51:00

Il me semble qu'il apparait que lorsque N. Sarkozy a "appris "que son nom figurait sur cette liste, il le savait déjà depuis de nombreux mais et n'a rien fait. Je pense que certains ce sont rendus compte que cette inscription sur cette liste, qui finirait par se révéler bidon, profiterait à Sarkozy et si Sarkozy avait fait ce qu'il fallait pour figurer sur cette liste pour pieger de Villepin ! Quand on voit comment Sarkozy a bidonné sa visite à l'usine Forestia de Flers, plus rien ne me surprendrait.

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politicien
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Message non lu par politicien » 21 sept. 2009, 18:49:00

Bonjour,   C'est un procès exceptionnel qui s'est ouvert lundi après-midi au palais de justice de Paris. L'accueil réservé aux cinq prévenus poursuivis dans l'affaire Clearstream pour dénonciation calomnieuse était à la mesure de ce dossier rocambolesque, avec des dizaines de journalistes présents sur les lieux. Une vingtaine de gendarmes ont dû former un cordon sanitaire pour permettre notamment à Dominique de Villepin d'accéder au tribunal.    Dans cette atmosphère survoltée, affichant le masque de la gravité, Dominique de Villepin a livré sa première charge contre Nicolas Sarkozy. L'ancien Premier ministre, costume bleu nuit, chemise blanche et cravate sombre, arrivé par une porte dérobée dans la salle des Pas perdus, est venu se poser devant une forêt de caméras et de micros, suivi par sa femme et ses trois enfants. Salué par quelques applaudissements et bravos, il a pris la parole dans le silence.  «Je suis ici par la volonté d'un homme, je suis ici par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française. J'en sortirai libre et blanchi au nom du peuple français», a-t-il lancé, mâchoire crispée et mains jointes. L'ancien ministre des Affaires étrangères, qui joue son avenir politique, a usé de mots solennels, promettant un «combat contre l'injustice (...) et l'abus de pouvoir» en ce «jour anniversaire de la République française», en référence à l'avènement de la Ière République le 21 septembre 1792. Il a achèvé sa déclaration sous les applaudissements avant d'entrer dans la salle pour rejoindre le banc des prévenus. La gravité de l'ancien Premier ministre tranchait avec la cohue entourant l'arrivée des autres acteurs de cette affaire rocambolesque, sur lesquels se ruaient journalistes et cameramen. Nicolas Sarkozy, adversaire déclaré de Dominique de Villepin, est représenté par Thierry Herzog, arrivé sans un mot, suivi par le conseiller de l'Elysée Pierre Charon, autre partie civile dans le dossier.  Les autres prévenus du procès ont eu toutes les difficultés à parvenir aux portes du tribunal. L'ancien vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, s'est abrité un instant dans les couloirs de la Cour de cassation avant d'être escorté par les gendarmes jusqu'à la salle où se tient le procès. «Avec 200 journalistes sur le dos, c'est normal d'être en nage», glissait l'un deux à son collègue. Une cinquantaine de personnes patientaient à l'entrée de la salle pour tenter d'assister à cette première audience. Une dizaine de représentants de la presse étrangère sont aussi accrédités pour le procès. «C'est inédit de voir un ancien Premier ministre et un président se confronter devant les juges. C'est une histoire pratiquement romanesque», juge pour sa part Michael Strempel, journaliste de la chaine allemande ARD.  Jusqu'au 21 octobre, le tribunal devra démêler le vrai du faux dans cette affaire de faux listings bancaires sur des comptes occultes attribués à des personnalités politiques et industrielles. Au premier rang desquels : Nicolas Sarkozy. L'actuel chef de l'Etat est persuadé que l'ancien Premier ministre a orchestré la falsification pour lui barrer la route de l'Elysée.    Arrivé peu avant Dominique de Villepin, Imad Lahoud a ouvert le bal à 13 heures, une demi-heure avant l'audience. «On attend la justice, c'est la moindre des choses. Même si c'est un procès qui peut paraître hors normes, on peut attendre que les règles de la justice de droit commun soient appliquées», a déclaré Me Olivier Pardo, qui accompagnait l'informaticien soupçonné d'avoir falsifié les listings bancaires Clearstream. Cinq minutes plus tard, c'est l'ex-vice président d'EADS Jean-Louis Gergorin qui arrive avec ses avocats. Face à la cohue de journalistes, photographes et caméramens, il a dû un moment se réfugier dans les couloirs de la Cour de cassation. Pénétrant à son tour dans le palais de justice, le journaliste Denis Robert, soupçonné d'avoir fourni des listings authentiques de Clearstream, s'est dit «détendu» : «La seule chose qui m'ennuie c'est de passer un mois dans un tribunal. Mais je suis poursuivi pour journalisme, il y a pire comme accusation. Je suis fier de mon enquête qui n'a rien à voir avec cette affaire. On m'a juste fait entrer dans la photo», a-t-il dit, réaffirmant qu'il demanderait l'annulation d'une partie de la procédure. Une cinquième personne, l'ancien auditeur financier Florian Bourges, est poursuivi pour les mêmes motifs.  A plus tard, 
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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mps
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Message non lu par mps » 21 sept. 2009, 21:10:00

Georges va nous expliquer que Sarkozy l'a fait express icon_biggrin

Et Lucifer qu'il est si banal de trainer quelqu'un dans la boue qu'il faut laisser tomber icon_biggrin

Ben les potes ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Georges
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Message non lu par Georges » 21 sept. 2009, 21:19:00

"Georges va nous expliquer que Sarkozy l'a fait express "

Pourquoi pas, il a bien pris l'air étonné lorsqu'il a su officielement qu'il figurait sur cette liste, alors qu'il le savait depuis un an.
A qui profite le crime : cette mascarade a permis d'élimer Villepin.

Attendons la fin de ce procés, et nous aurons peut-être des surprise, quoi que ce serait étonnant vu que le procureur est à la botte de Sarkozy et que celui-ci ne sera pas entendu.

lancelot
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Message non lu par lancelot » 21 sept. 2009, 22:26:00

Oui, mais justement, si sarko ne peut être entendu, vu son statut, les droits de la défense seront bafoués. Si la loi française permet une seule exception (la qualité de président) il n'en demeure pas moins que flouer la défense d'une de ses possibilités risque de poser problême.

Même si la justice française penche du coté de sarko, ce dont peu de monde doute, il restera a vil pain la possibilité d'attaquer en saisissant la cour européenne afin de faire casser son jugement. La france ayant adhéré au traité instituant la primauté du droit européen concernant les droits de la défense, elle ne pourra opposer l'immunité du président, lui même se plaçant en situation de se voir ainsi déjugé.

J'avoue que je serais assez enthousiaste à l'idée de voir le petit président procédurier mis au ban de la justice européenne, ce qui pour un avocat (sans grand talent, certes ...) serait un camouflet révélateur de son obstination à la vengeance, lui qui en son temps n'a pas hésité à poignarder son père spirituel en s'acoquinant avec sa majesté Ballamou ... ce qui lui a valu une petite période de purgatoire, salutaire, si l'on en croit les victoires consécutives à sa disgrace.

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axeland
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Message non lu par axeland » 21 sept. 2009, 23:18:00

Georges a écrit : Il me semble qu'il apparait que lorsque N. Sarkozy a "appris "que son nom figurait sur cette liste, il le savait déjà depuis de nombreux mais et n'a rien fait. Je pense que certains ce sont rendus compte que cette inscription sur cette liste, qui finirait par se révéler bidon, profiterait à Sarkozy et si Sarkozy avait fait ce qu'il fallait pour figurer sur cette liste pour pieger de Villepin ! Quand on voit comment Sarkozy a bidonné sa visite à l'usine Forestia de Flers, plus rien ne me surprendrait.
Certes il le savait et en a profité, mais de là à dire qu'il a fait en sorte que son nom apparaisse sur le listing... Il a réagit par vengeance face à De Villepin qui voulait le faire tomber voila tout.
Cela dit qu'aurait il du faire ?
Demander à De Villepin de renoncer en lui disant "tu as essayé de me faire tomber mais tu vas te faire avoir donc comme je suis gentil je te préviens pour que tu évite le procès".
Franchement quel intérêt de défendre celui qui a voulu le trainer dans la boue.

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Message non lu par lancelot » 22 sept. 2009, 07:43:00

Entre défendre et ne pas accuser il y a un monde .... sa fonction aurait du lui faire prendre de la hauteur, (sans jeu de mots) mais pour cela il ne sait qu'utiliser qu'un  rehausseur.

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mps
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Message non lu par mps » 22 sept. 2009, 09:07:00

Pour Lancelot : en quoi les droits de la défense seraient-ils bafoués parce qu'on n'entend pas quelqu'un qui n'a rien à voir dans l'affaire, sinon d'avoir eu son nom abusivement cité ? De toute évidence, il ne pourrait rien dire d'autre que sa surprise ...

Villepin essaie de tirer argument de sa propre turpitude, et de se présenter comme une "victime" de Sarkozy ...en oubliant que le Président n'est qu'un des  ... 42 plaignants et que le procès aurait eu lieu, avec ou sans lui à la cause.

Oui, il est temps que cessent les dénonciations calomnieuses. 
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par lancelot » 22 sept. 2009, 09:12:00

Ce n'est pas a toi de juger si l'on doit entendre NS, MPS ... si la défense n'en a pas la possibilité, ses droits ne sont pas respectés, c'est tout.

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Message non lu par Georges » 22 sept. 2009, 12:47:00

Ce président aura vraiment été petit jusqu'au bout.

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Message non lu par mps » 22 sept. 2009, 15:15:00

[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="2" rowspan="1"][/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]Ce n'est pas a toi de juger si l'on doit entendre NS, MPS ... si la défense n'en a pas la possibilité, ses droits ne sont pas respectés, c'est tout.[/td][/tr][/table]

Tu confonds les Cours et Tribunaux avec le théâtre populaire icon_biggrin

On ne convoque pas n'importe qui comme témoin. Pour être entendu, il faut présomption que la personne ait quelque chose à dire.

Pour quelle raison entendrait-on un témoin dont le nom a été glissé intentionnellement et méchamment sur une liste compromettante à son insu,
et dont l'ignorance des faits comme la bonne foi sont établis ?

En quoi les "droits de la Défense" seraient-ils bafoués par l'absence d'une audition du genre

- vous avez vu que vous étiez sur la liste Clearstream ?
- Oui, on me l'a dit.
- Avez-vous diée de la manière dont votre nom s'est trouvé sur cette liste ?
- Non.
- Y avait-il une raison pour que votre nom y figure ?
- Non.

Outre l'immunité du Président, il y a peu de chance que les autres plaignants déjà mis hors cause ne comparaissent.

 
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par lancelot » 22 sept. 2009, 15:19:00

Rien n'est établi, le procès est la pour dire justement ce qui l'est de ce qui ne l'est pas.

Oui, une cour de justice c'est un théatre .... d'ailleurs nombre d'avocats (t'a pas idée) en prennent ... des cours de théatre.

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