Accusé d'"amateurisme" et d'"inertie" face aux casseurs de la fête du PSG, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, auraient dû anticiper les débordements qui ont éclaté place du Trocadéro estime la droite. Le député-maire UMP du XVIe arrondissement, Claude Goasguen, réclame même sa démission.
Lors du rassemblement organisé pour accueillir les nouveaux champions de France de football, "la sécurité des personnes, des supporteurs, des joueurs et des journalistes n'a pas été assurée. La responsabilité du ministre de l'intérieur est totale et doit être assumée", déclare l'élu dans un communiqué.
Comme plusieurs autres responsables UMP, il a souligné que de premiers heurts survenus dimanche soir auraient dû entraîner la mise en place d'un plus gros dispositif de sécurité. "Il n'était pas compliqué de prévoir dans l'après-midi que des bandes venaient pour casser", a-t-il insisté, fustigeant "l'incapacité" du ministre et la responsabilité tout aussi "évidente" du préfet de police de Paris.
"OÙ ÉTAIT LE PRÉFET DE POLICE ?"
Au Trocadéro, "les images diffusées en direct ont démontré une véritable et inadmissible confusion au cœur de la capitale dont le premier responsable est le gouvernement", a aussi lancé Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP, dans un communiqué distinct. "Où était le préfet de police ? Quels ordres ont été données ou n'ont pas été donnés d'agir ? Que faisait concrètement le ministre de l'intérieur ?", a-t-il interrogé.
"Manuel Valls montre ainsi progressivement son vrai visage : celui d'un ministre partisan, sévère avec les familles lorsqu'elles sont de droite, inerte avec les délinquants protégés par la culture de l'excuse de la gauche", a-t-il ajouté, en référence aux récentes manifestations anti-mariage gay.
Effectivement, lors du prochain remaniement, il va falloir se poser des questions sur la capacité réelle de Valls en tant que ministre. Quant au Préfet de Police, il faut le remplacer sans délai.