Terrorisme : faut-il revoir le dispositif anti-terroriste français?

Venez parler de notre sécurité ( la police, la violence... ) mais aussi venez parler de la sécurité sur le web ( piratage, compte bancaire... )
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Nombrilist
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Re: Terrorisme : faut-il revoir le dispositif anti-terroriste français?

Message non lu par Nombrilist » 17 sept. 2017, 10:24:42

Pour identifier quelqu'un, il faut des critères. 15 lignes et toujours pas le début d'une réponse.

sandy
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Re: Terrorisme : faut-il revoir le dispositif anti-terroriste français?

Message non lu par sandy » 17 sept. 2017, 10:32:35

Sauf que la reponse que tu attends, on appel cela "incitation a la haine" ou bien encore "discrimination", que veux tu dire qu'une religion incite a la violence c'est mal, mais alors vouloir limiter sa "propagation"...
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Dianthus
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Re: Terrorisme : faut-il revoir le dispositif anti-terroriste français?

Message non lu par Dianthus » 10 oct. 2017, 11:54:58

"
10 octobre 2017, 06h20

Deux détenus radicalisés préparaient un attentat depuis leur cellule de prison à Fresnes

C’est une première dans l’histoire de l’antiterrorisme français. D’après nos informations, deux islamistes radicaux, soupçonnés d’avoir préparé un attentat depuis leur cellule de prison, ont été mis en examen en fin de semaine dernière.

Les services de renseignement français les surveillaient depuis de longs mois. Des policiers de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ont extrait de cellule lundi 2 octobre 2017 deux détenus dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet antiterroriste de Paris à la suite de soupçons d’une "action violente" imminente.

Charles-Henri M., un Camerounais âgé de 28 ans, présenté comme un "leader" au sein de la mouvance islamiste à Fresnes et comme un sympathisant de Daech, et Maxime O., un Français de 22 ans lui aussi islamiste radical, ont été placés en garde à vue pendant quatre jours au total.

Tous les deux ont été mis en examen par un juge d’instruction antiterroriste vendredi 6 octobre, et de nouveau incarcérés.

L’enquête avait démarré en décembre 2016 à la suite, notamment, d’une fouille de la cellule de Charles-Henri M. Dans le téléphone portable retrouvé, les policiers avaient découvert de nombreuses vidéos et conversations évoquant un projet d’assassinat contre "des mécréants".

Il était également en lien, via des applications cryptées, avec au moins un djihadiste actuellement présent dans la zone irako-syrienne.

Au cours d'une perquisition la semaine dernière, les agents de la DGSI ont retrouvé dans les cellules des deux suspects de nombreux documents prouvant leur volonté de constituer, en contactant d’autres islamistes incarcérés dans différentes maisons d’arrêt franciliennes, un groupe de "combattants" en vue de commettre un attentat.

Plusieurs cibles étaient ainsi évoquées par les deux hommes : soit des surveillants de prison au cours de leur détention, soit des policiers dans un commissariat une fois libérés de Fresnes. Autre piste exploitée par les policiers : le braquage d’une bijouterie par des complices dans le but de financer une future action violente.

Incarcéré pour un braquage depuis 2013, Charles-Henri M. devait en théorie être relâché ce mardi. Son complice présumé, en prison depuis 2014 pour une tentative de meurtre, devait l’être la semaine prochaine.

En garde à vue, Charles-Henri M. a reconnu avoir songé à commettre un attentat, sans en donner les contours. Il a également salué ses "frères" tueurs du Bataclan et expliqué vouloir que la charia (loi islamique) soit appliquée en France et dans le monde.

article http://www.lci.fr/faits-divers/info-tf1 ... 66850.html
Et pendant ce temps, les déchets nucléaires sont stockés dans les piscines...

Dianthus
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Re: Terrorisme : faut-il revoir le dispositif anti-terroriste français?

Message non lu par Dianthus » 17 oct. 2017, 19:08:25

Le Figaro a décortiqué la circulaire de Gérard Collomb aux préfets pour répondre aux dysfonctionnements constatés à l'occasion du double assassinat de Marseille, le 1er octobre dernier. Le document, daté du 16 octobre, se focalise donc sur «l'éloignement des personnes représentant une menace pour l'ordre public et des sortants de prison» .

"Le ministre rappelle que «l'existence d'une menace à l'ordre public permet de refuser (à un clandestin) le bénéfice du délai de départ volontaire». Cette menace à l'ordre public s'apprécie, selon Gérard Collomb, en évaluant notamment «la dangerosité de l'intéressé dans l'avenir». En clair: «Cette appréciation (...) demeure, en droit, indépendante des condamnations pénales» qui ont pu être prononcées à l'encontre de l'étranger en situation illégale.

«L'éloignement des étrangers en fin d'une peine d'emprisonnement doit être une priorité, qu'ils soient en situation irrégulière ou qu'ils représentent une menace pour l'ordre public», écrit-il. Il recommande ainsi aux préfets d' «anticiper au mieux les éloignements durant la phase d'incarcération.»
Selon lui, «les décisions d'éloignement peuvent être notifiées aux détenus en détention. Il n'est donc pas nécessaire d'attendre pour cela leur élargissement ou leur placement en rétention.» Il faudra notamment «procéder à l'identification des intéressés en vue d'obtenir, avant l'issue de l'incarcération, des laissez-passer consulaires permettant l'exécution des mesures d'éloignement.» Il est même rappelé que «la mise en oeuvre de ces diligences vise à éviter, dans toute la mesure du possible, un placement en rétention à l'issue de l'incarcération».

Par ailleurs, le ministre affirme que «les procédures d'expulsion pourront être utilisées à l'encontre des ressortissants étrangers, incarcérés ou non, qui représentent une menace grave pour l'ordre et la sécurité publics.» Pour lui, «l'expulsion constitue la procédure la mieux adaptée s'agissant des ressortissants étrangers qui représentent une menace grave pour l'ordre et la sécurité publics, qu'il s'agisse d'individus liés au terrorisme ou à des courants idéologiques extrémistes, ou impliqués dans des faits de droit commun, qui peuvent également revêtir une particulière gravité.»
()
Mais une circulaire, aussi claire soit-elle, ne peut faire le printemps des préfets si les moyens matériels font défaut pour la mettre en œuvre dans toute sa rigueur. «Les Centres de rétention administrative sont bourrés à craquer partout en France», rappelle un haut gradé de la Police aux frontières (PAF). Il y a donc un frein logistique à ces consignes venues du sommet. De toute urgence, le ministère de l'Intérieur devra présenter un plan de construction de places en CRA, s'il veut être pleinement crédible. En achetant des bâtiments. Pour l'heure, la France compte 26 CRA pour un total de 1.755 places. Et tous les gouvernements sont responsables de ce manque de moyens.

Par ailleurs, rien n'empêche les Juges de la liberté et de la détention (JLD) de faire obstacle aux placements en rétention. Leur intervention à caractère judiciaire est l'une des causes principales de l'échec des éloignements engagés par les préfets. Cette opposition entre le judiciaire et l'administratif en matière migratoire perdure depuis des décennies."

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ulaire.php
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