Lire l'article pour avoir accès aux infographies. L'échantillon est encore trop faible pour être représentatif mais on constate néanmoins les faits suivants parmi les signalements :Depuis les attentats du 13 novembre, la cellule Stop djihadisme « fonctionne sans relâche », sept jours sur sept : les appels au numéro vert 0 800 00 56 96 ont permis de repérer 112 cas en sept jours, contre une moyenne de 200 par mois, selon le ministère de l’intérieur.
Depuis son lancement en avril, ce service n’a cessé de s’étoffer, face à une augmentation très nette des signalements de radicalisation. Après vingt mois d’existence, les premiers chiffres donnent quelques indications sur le profil de ces aspirants au djihad.
Comment fonctionne le numéro vert Stop djihadisme ?
Mise en place le 29 avril 2014, cette plate-forme téléphonique est ouverte du lundi au vendredi, de 8 heures à 18 heures. Le soir et le week-end, un formulaire permet de faire une première déclaration en ligne. Il n’est pas nécessaire de fournir son identité, mais le signalement doit être étayé et sérieux. Selon le ministère de l’intérieur, la plupart sont « pertinents » et correspondent à des cas préoccupants.
En permanence, huit personnes sont disponibles pour répondre aux appels. Ces « écoutants » sont appuyés par deux psychologues. Au total, dix-neuf personnes travaillent dans ce service.
La grande majorité des appels émane des familles, inquiètes des signes de radicalisation de leur proche ou de leur enfant (changement de comportement, conversion, fréquentation de sites djihadistes…). Les enseignants ou éducateurs utilisent en priorité d’autres canaux (rectorat, préfecture) pour remonter les informations.
Le Monde - Les Décodeurs
- 40 % de femmes/filles.
- 20 % de mineurs.
- 50 % de convertis.
Ce qui permet de dresser une première ébauche du profil du djihadiste. On note notamment la part importante de femmes/filles.