En France, critiquer son ministère, c'est grave !
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Un officier de gendarmerie a été radié des cadres pour avoir critiqué le rapprochement police-gendarmerie. Il a osé critiquer une décision de Nicolas Sarkozy, le vilain. Vite, une lettre de cachet ! Qu'on embastille ce fléau, cette engeance !
http://www.lepoint.fr/actualites-societ ... linaire-sa…
A noter qu'en France, si un militaire ouvre le feu sur 50 civils et en atteint 17, il reste libre de ses allées et venues et n'est même pas interdit de port d'arme (catastrophe de Carcassonne en 2008).
Si si, ça se passe en France.
http://www.lepoint.fr/actualites-societ ... linaire-sa…
A noter qu'en France, si un militaire ouvre le feu sur 50 civils et en atteint 17, il reste libre de ses allées et venues et n'est même pas interdit de port d'arme (catastrophe de Carcassonne en 2008).
Si si, ça se passe en France.
Un militaire n'a pas le droit de critiquer sa hiérarchie, ni le gouv. C'est pourquoi on l'appelle la grande muette. Ceci afin d'éviter des dérapages bien connus comme Coups d'Etat, prise de pouvoir par l'armée. Nous n'en sommes pas à l'abri, le dernier exemple n'est pas si vieux: le putsch des généraux en 1961. Je pense qu'un policier n'aurait pas été sanctionné.
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
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Un chef d'escadron de gendarmerie a été radié des cadres par "mesure disciplinaire", une mesure rarissime, pour avoir critiqué le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur. Cette mesure, la plus lourde en la matière, prise par un décret du président de la République
Question "devoir de réserve" je crois que notre président est mal placé pour faire la morale.
Sa radiation est avant tout une décision politique puisque cette critique est la simple conclusion de son rapport.
Question "devoir de réserve" je crois que notre président est mal placé pour faire la morale.
Sa radiation est avant tout une décision politique puisque cette critique est la simple conclusion de son rapport.
On a tous signé et accepté ce devoir de reserve (on appelle ça autrement).
C'est dans le civil ce que vous appellez le secret professionnel.( même si là, il s'agit pour vous d'un avis, chez nous, si celui ci est public, il sort de la maille militaire).
Ce mec a fait une bourde et savait à quoi s'en tenir. Le president (chef des armées) peut etre droite, gauche, npa, fn, ou representant des escargots à poil, on s'en fout, le resultat aurait été identique avec un autre.
Il s'agit là d'une faute grave selon nos règles, et ça a toujours été.
C'est dans le civil ce que vous appellez le secret professionnel.( même si là, il s'agit pour vous d'un avis, chez nous, si celui ci est public, il sort de la maille militaire).
Ce mec a fait une bourde et savait à quoi s'en tenir. Le president (chef des armées) peut etre droite, gauche, npa, fn, ou representant des escargots à poil, on s'en fout, le resultat aurait été identique avec un autre.
Il s'agit là d'une faute grave selon nos règles, et ça a toujours été.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
La droite décomplexée, libre de parole et contre le politiquement correct, n'a visiblement pas encore atteint l'armée.
Je me demande ce qui ce serait passer si ce gendrame avait écrit dan sun article que les mauvais français sont souvent des musulmans qui mettent leur casquette à l'envers.
Je me demande ce qui ce serait passer si ce gendrame avait écrit dan sun article que les mauvais français sont souvent des musulmans qui mettent leur casquette à l'envers.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
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"C'est dans le civil ce que vous appellez le secret professionnel."
Oui, enfin le rapprochement police-gendarmerie n'avait rien de secret. Il n'a pas divulgué de secret, mais simplement critiqué une décision. C'est différent. Et ça fait peur. Il serait peut-être temps de revoir les règles au sein de l'armée.
Réponse à Golgoth: rien, il n'y aurait pas eu de problème. Il existe plein de précédents qui sont là pour le démontrer.
Oui, enfin le rapprochement police-gendarmerie n'avait rien de secret. Il n'a pas divulgué de secret, mais simplement critiqué une décision. C'est différent. Et ça fait peur. Il serait peut-être temps de revoir les règles au sein de l'armée.
Réponse à Golgoth: rien, il n'y aurait pas eu de problème. Il existe plein de précédents qui sont là pour le démontrer.
Encore de sujet de poulailler ! Imagine-t-on une vendeuse de magasin déclarer que sa boite ne vend que de la m.... et garder sa place ?
Qu'on soit dans l'Armée, la Fonction Publique ou le secteur privé, on n'a pas à cracher dans la main qui nous nourrit.
Qu'on soit dans l'Armée, la Fonction Publique ou le secteur privé, on n'a pas à cracher dans la main qui nous nourrit.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Il faut radier Pascal Salin et Jacques Marseille de toute urgence en ce cas ! Enfin pour le dernier ce n'est plus vraiment la peine icon_mrgreenQu'on soit dans l'Armée, la Fonction Publique ou le secteur privé, on n'a pas à cracher dans la main qui nous nourrit.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
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Bonjour,
La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) a affirmé vendredi «avoir tendu la main» au chef d'escadron Jean-Hugues Matelly radié pour avoir critiqué le rapprochement police-gendarmerieau sein du ministère de l'Intérieur.
«Il n'a pas été surpris» par cette décision, a déclaré le général Jean-Philippe Ster, responsable de la communication à la DGGN. «Nous lui avons tendu la main pour lui dire qu'il déviait de sa route et des obligations que lui impose sa fonction». Le général Ster a rappelé que les gendarmes, de statut militaire, sont «soumis à l'obligation de réserve comme tout fonctionnaire mais aussi à un devoir de loyauté vis-à-vis des institutions», ce que M. Matelly «n'a pas respecté de longue date». «Il en avait été averti et avait même été sanctionné pour cela», a ajouté l'officier général.
«Les gendarmes ont, depuis 2005, le droit d'expression et de libre parolesans autorisation préalable à la condition de se conformer à leurs devoirs», a répliqué Jean-Hugues Matelly.
Le conseil d'enquête, l'instance de discipline qui a proposé la sanction de radiation, dont la décision revient au final au président de la République, «a fait un travail d'intruction contradictoire», assure pour sa part le général Ster.
Le chef d'escadron (commandant) Matelly s'était exprimé publiquement en tant que chercheur du Centre national de la recherche scientifique, fin 2008, en critiquant, notamment dans un article de presse, le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur, effectif depuis le 1er janvier 2009.
Il a été radié des cadres jeudi par «mesure disciplinaire» par un décret du président de la République pour «manquement grave» à son obligation de réserve.
A plus tard,
La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) a affirmé vendredi «avoir tendu la main» au chef d'escadron Jean-Hugues Matelly radié pour avoir critiqué le rapprochement police-gendarmerieau sein du ministère de l'Intérieur.
«Il n'a pas été surpris» par cette décision, a déclaré le général Jean-Philippe Ster, responsable de la communication à la DGGN. «Nous lui avons tendu la main pour lui dire qu'il déviait de sa route et des obligations que lui impose sa fonction». Le général Ster a rappelé que les gendarmes, de statut militaire, sont «soumis à l'obligation de réserve comme tout fonctionnaire mais aussi à un devoir de loyauté vis-à-vis des institutions», ce que M. Matelly «n'a pas respecté de longue date». «Il en avait été averti et avait même été sanctionné pour cela», a ajouté l'officier général.
«Les gendarmes ont, depuis 2005, le droit d'expression et de libre parolesans autorisation préalable à la condition de se conformer à leurs devoirs», a répliqué Jean-Hugues Matelly.
Le conseil d'enquête, l'instance de discipline qui a proposé la sanction de radiation, dont la décision revient au final au président de la République, «a fait un travail d'intruction contradictoire», assure pour sa part le général Ster.
Le chef d'escadron (commandant) Matelly s'était exprimé publiquement en tant que chercheur du Centre national de la recherche scientifique, fin 2008, en critiquant, notamment dans un article de presse, le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur, effectif depuis le 1er janvier 2009.
Il a été radié des cadres jeudi par «mesure disciplinaire» par un décret du président de la République pour «manquement grave» à son obligation de réserve.
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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