Loi travail : les attaques se multiplient contre les permanences du PS

[Ramdams]

Les permanences du PS ne sont pas des biens publics et ne remplissent aucune mission, cette nouvelle ne m'eut pas plus que ça. Golgoth a raison de rappeler le culte des élus, inhérent à la sacro-sainte République, mais il a nettement moins raison quand il prône la supercherie du tirage au sort.

Cette loi travail, non seulement elle ne plait pas à la gauche mais elle ne plait même plus à la droite, qui la trouve à juste titre vidée de sa substance. Utiliser le 49.3 pour une loi devenue aussi minable est un gâchis énorme. Tant qu'à faire, pour le prix d'attaques contre les permanences et de grèves immenses, le PS aurait du maintenir la version initiale de son texte, il aurait eu au moins le soutien de la droite et du patronat. Là, les opposants s'opposent en réalité sur une réformette, sur du vent.

[Nombrilist]

L'abrogation de facto des conventions collectives, ce n'est pas du vent. C'est un retour pratiquement 100 ans en arrière.

[wesker]

La violence, à l'encontre de permanence socialiste ne peut constituer une réponse à l'encontre d'une politique qui, c'est vrai, n'a pas reçu l'approbation ni ne repose sur une légitimité des suffrages, d'une part ni n'est, aujourd'hui en capacité de présenter des résultats encourageants, pour l'avenir.

Les auteurs de ces actes, excédés par le dogmatisme, les certitudes dans lesquelles s'enferment les responsables gouvernementaux, ne peuvent en rester à ce type de délit qui mérite sanction, mais devraient, au contraire concentrer leur énergie et leur détermination à construire ce projet alternatif, que la France attend.

[johanono]

Le PS s’inquiète de la multiplication d’actes de vandalisme contre ses locaux

Et maintenant, des tirs à balles réelles. Lundi 23 mai au matin, en découvrant douze impacts de calibre 9 mm sur le rideau de fer du siège de sa fédération de l’Isère, à Grenoble, le Parti socialiste (PS) n’a pu que prendre acte d’une nouvelle escalade dans les attaques contre ses locaux, qui se multiplient depuis des semaines. Si aucune trace de revendication n’a été retrouvée sur place et que les raisons des tirs sont encore inconnues, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, n’a pas eu besoin de ces informations pour dénoncer « une atteinte insupportable à la vie démocratique dans notre pays ». « Une enquête pour dégradation volontaire avec arme a été ouverte et confiée à la sûreté départementale de l’Isère », a-t-il également annoncé dans un communiqué.

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[wesker]

Nombre de citoyens s'inquiètent d'être tenus à l'écart des débats, de ne pas voir leurs éventuelles contributions prises en compte dans les débats qui devraient se dérouler, au sein des familles politiques...
Nombre de citoyens s'inquiètent de voir qu'ils doivent subir des projets que des vieux barons de la politiques rédigent, portés par des jeunes loups, sans que ces mesures, souvent exigeantes, n'apportent de résultats qu'ils jugent suffisants....pour l'avenir.