Herresca a écrit : ↑01 janv. 2018, 22:31:24
L'histoire de la policière tabassée me fait penser au début du roman "Guerilla" de Laurent Obertone, ou des flics encerclés et roués de coups par des racailles ripostent à l'arme à feu et déclenchent de facto une guerre civile.
johanono a écrit : ↑01 janv. 2018, 22:24:34
Des voitures brûlées, des flics lynchées : de tels faits divers constituent désormais des non-événements qui ne valent même plus la peine qu'on y consacre un topic. C'est triste, mais c'est ainsi. Dans quelques années, un attentat islamiste en France constituera, lui aussi, un non-événement auquel on ne prêtera plus guère attention : comme au Liban, comme en Israël.
On peut retrouver le même groupe sociologique dans les deux cas: faits divers et crimes de droits communs, mais également attentats terroristes. Je ne parle bien entendu pas de la diaspora vietnamienne.
Manuel Valls avait en son temps qualifié les attentats islamistes d'actes de guerre contre la France.
Je persiste à penser que tous ces actes de guérilla urbaine qui se produisent régulièrement (flics tabassés, pompiers tabassés, écoles vandalisées, bus caillassés, etc.) participent de la même logique de guerre : les vandales commettent des actes de guerre contre tout ce qui représente, de près ou de loin, la France, son État, les pouvoirs publics.
Entre un attentat islamiste et un acte de guérilla urbaine, la logique est la même, seule la gravité de l'acte change.
Donc oui, nous sommes dans une logique de guerre civile, parce que toute une partie de la population française ne se reconnaît pas française et est même prête, de temps à autre, à commettre des actes de guerre contre la France.
Champigny-sur-Marne : "Quand on tabasse un flic à terre, on tabasse la République", dénonce Unité-SGP Police FO
De son côté, Collomb dénonce une "société de la violence".
Beaucoup de blabla dans toutes ces déclarations outrées de la part de certains responsables politiques ou syndicaux.
Tous ces responsables déclarent donc que ce qui s'est passé est très grave. Ils sont choqués, scandalisés, indignés. Fort bien. Mais que proposent-ils pour que de tels actes ne se reproduisent plus à l'avenir ?