J'ai l'impression d'avoir déjà répondu à tout ça. Si le peuple estime que quelques migrants qui transitent par chez nous est beaucoup plus important que le réchauffement climatique par exemple, on aura droit à notre gouvernement d'extrême-droite. Toujours est-il que ces histoires de bateaux sont purement symboliques. L'immense majorité des migrants ne provenant pas par ce moyen.johanono a écrit : ↑23 nov. 2022, 09:13:44Certes, la démocratie ne consiste pas à gouverner à coups de sondages. Mais la démocratie, par définition, c'est le pouvoir du peuple. Si le peuple majoritairement veut une politique de fermeté (volonté confirmée par de nombreuses études d'opinion), et s'il apparaît que les gouvernements successifs sont impuissants à mettre en place cette politique de fermeté souhaitée, alors ça pose des problèmes, et il ne faut pas s'étonner, alors, si le peuple se tourne vers d'autres partis politiques que ceux qui ont l'habitude de se partager le pouvoir depuis plusieurs décennies.
Une fois encore, on notera que tu caricatures les propos de tes contradicteurs. Il ne s'agit pas de "laisser des migrants se noyer en mer", il s'agit de les renvoyer illico presto vers leur pays d'origine. Chose impossible à cause des multiples procédures et délais de recours qui leur sont offerts et qui leur laissent le temps de s'évanouir dans la nature.
Je ne carricature rien, je présente les alternatives.
Les solutions que tu proposes ne sont pas réalistes, ce n'est même pas une question de procédures. Tu ne peux pas renvoyer des gens en Afrique sans même avoir de certitude sur leur lieu de départ, ni sans avoir l'accord des pays africains.